« Il vaut mieux être transparent dès le début » : Ethan partage sa récente expérience de stagiaire en situation de handicap

Au moment de chercher un stage de fin d’études, Ethan ne ciblait pas particulièrement d’entreprises handi-accueillantes. « Je cherchais surtout une société qui développe des logiciels dans le secteur de la santé, dans lequel je souhaitais me spécialiser. »

Ethan entamait alors sa cinquième année d’études à l’EFREI Paris, une école d’ingénieurs spécialisée dans le numérique.  « Après avoir reçu plusieurs propositions, j’ai choisi d’intégrer Sopra Steria pour travailler sur un projet lié à la qualité de l’eau. »

Des technos de pointe et un cadre de travail attractif

Ethan n’a pas choisi son employeur par hasard. Ce qui l’a poussé à signer ? « D’abord les technologies utilisées, puis les missions elles-mêmes. Je cherchais une ESN (entreprise de services numériques) avec de bonnes pratiques dans mon domaine. Les conditions de travail, plutôt avantageuses, m’ont définitivement convaincu ! »

Outre un cadre de travail « agréable » à La Défense, Ethan a été attiré par l’environnement technologique de pointe proposé par Sopra Steria. « Le salaire était aussi attractif pour un stage, même si ce n’était pas mon critère principal. La possibilité de télétravailler deux jours semaine était aussi un plus. »

« J’ai parlé de mon handicap dès la phase de recrutement »

Ethan est porteur d’un handicap dit « invisible » : « Le syndrome d’Asperger fait partie du spectre autistique. Dans mon cas, il n’est pas très lourd. Je parviens à le gérer sans que cela nécessite beaucoup d’aménagements. Je peux interagir avec mes collègues, même si ces échanges me fatiguent rapidement. Ma batterie sociale s’épuise plus vite ! »

Le jeune homme choisit d’aborder le sujet dès son recrutement. « J’ai évoqué mon handicap dès le début par souci de transparence. Parfois, c’est même un atout pour être embauché. Mais c’était la première fois que je le mentionnais pour un stage ! »

Un accompagnement personnalisé

Attentif à ses besoins, son employeur a légèrement adapté ses horaires : « J’arrive au bureau 15 minutes avant les autres pour me préparer plus sereinement. Ma cheffe de projet a aussi décalé les réunions pour qu’elles ne perturbent pas mon rythme. »

Ethan bénéficie également d’un suivi de la Mission handicap du Groupe. « Habiba et son équipe prennent régulièrement de mes nouvelles. Le suivi a été rapide et je me suis senti bien accompagné. »

Si sa direction est informée de sa situation, il a choisi de ne pas en parler à ses collègues : « Je n’ai pas jugé utile de leur en parler. » Ce qui relève de son droit le plus strict !

« On ne voit pas le temps passer chez Sopra Steria »

Ethan s’est tout de suite épanoui dans ses missions. « J’aime le développement logiciel car il permet de construire un outil petit à petit. C’est passionnant et on ne voit pas le temps passer. »

Autre avantage : « C’est un métier où l’on travaille souvent seul, mais qui requiert de communiquer aux étapes clés. Chez Sopra Steria, on n’est pas sollicités en permanence. On se parle quand c’est nécessaire et ça me convient parfaitement ! »

Du stage au CDI

Au terme de son stage, la suite s’est imposée comme une évidence. « J’ai intégré Sopra Steria le 10 mars 2025. Aujourd’hui, c’est mon dernier jour de stage et demain, je signe mon CDI ! Je vais devenir ingénieur logiciel junior, en poursuivant sur le même projet. »

Vous êtes vous-même en recherche d’un stage de fin d’études ? Ethan vous conseille d’être transparent dès le début, « en particulier si vous êtes en situation de handicap ». « Il vaut mieux poser les choses tout de suite et demander ce qui peut être mis en place, plutôt que d’attendre l’apparition des premiers problèmes. »

Le mot du recruteur

« Sopra Steria vient de lancer sa campagne de recrutement de stagiaires pour l’an prochain », annonce d’emblée Habiba, chargée de recrutement et référente handicap. Les postes s’adressent en majorité « à des étudiants de niveau bac+5 à la recherche d’un stage de fin d’études ».

Les besoins sont particulièrement forts dans le développement logiciel, l’intégration de systèmes d’information et la cybersécurité, mais concernent aussi d’autres métiers, y compris les fonctions support, partout en France.

Toutes ces opportunités sont bien sûr ouvertes aux personnes en situation de handicap. « Nos recruteurs sont sensibilisés et formés sur le sujet. Si vous évoquez votre statut en entretien, la mission handicap interviendra conjointement avec la médecine du travail pour identifier vos besoins. Nous organisons des points réguliers, à un mois, trois mois, puis sept mois après l’intégration, afin de nous assurer que tout se passe bien et de faciliter votre inclusion dans l’équipe. » Plutôt rassurant, non ?