Nicolas, para athlète devenu support analyst : « Mon esprit d’équipe n’a jamais quitté le terrain ! »
Le joueur de rugby-fauteuil voit des similitudes entre sa carrière sportive et son quotidien chez CGI, entreprise leader du conseil et des services numériques.

Au lendemain des Jeux Paralympiques de Paris 2024, une fois les projecteurs éteints, de nombreux sportifs de hauts-niveaux sont repartis travailler (car oui, la plupart des athlètes ne vivent pas de leur sport).
Certains en ont même profité pour se reconvertir : c’est le cas de Nicolas Valentim. Membre de l'équipe de France de rugby-fauteuil et triple champion d'Europe, le Clermontois a rejoint l’ESN* CGI en avril 2025 en tant que support analyst. Mais il n’a pas pour autant délaissé son ballon ovale, puisqu’il continue de participer aux compétitions en parallèle de son travail. Témoignage.
Concilier carrière sportive et premier job
Porteur d’un handicap de naissance – dont la principale conséquence est une paralysie partielle des jambes – Nicolas se prend de passion dès l’adolescence pour le rugby-fauteuil. Licencié à l’ASM, célèbre club de rugby de Clermont-Ferrand, il atteint vite un très haut niveau et décroche sa première qualification en équipe de France en 2017.
En parallèle, il obtient son bac pro en systèmes électroniques et numériques (SEN), mais décide finalement de changer de voie pour se diriger vers de l’animation sportive. « J’ai fait un service civique dans une association qui s’appelle Handi’ School et j’y suis resté plus de 10 ans », raconte-t-il.

À côté de son travail, Nicolas enchaîne les compétitions internationales : « Plusieurs championnats d'Europe, du monde, les Jeux de Tokyo en 2021 et de Paris en 2024 », énumère-t-il. Si la conciliation entre vie professionnelle et carrière sportive n’est pas simple au début, Nicolas finit par trouver son rythme : « Au bout de quelques années, la Fédération Française Handisport a mis en place un dispositif me permettant d’avoir des aménagements horaires. »
« Nicolas était curieux de nos métiers »
Avant les Jeux Paralympiques de Paris, Nicolas s’était fixé pour objectif « de découvrir autre chose », de rejoindre une autre structure ou d’expérimenter un autre métier une fois l’évènement terminé.
Par chance, au même moment, CGI le contacte pour lui proposer de faire partie de sa Team Athlètes, ce qu’il accepte sans hésiter. « Cette équipe réunissait dix athlètes en situation de handicap venus de toute la France », précise Nicolas. CGI, acteur engagé en faveur du recrutement, de l'inclusion, de la formation et du maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap, a constitué une équipe d’athlètes handisport, afin de fédérer son écosystème, dont ses collaborateurs et collaboratrices, autour des valeurs du sport, de la diversité et de l’inclusion. « Ils sont venus à notre rencontre, nous avons échangé, participé à des événements ensemble et certains sont même venus assister aux épreuves. »

Dans ce cadre, au fur et à mesure des échanges avec les équipes Ressources Humaines, Nicolas leur fait part de son envie de se reconvertir. « Nicolas était demandeur, il était curieux de nos métiers », se souvient Camille Laurent, responsable du recrutement chez CGI à Lyon. À de multiples reprises, il a démontré son implication et son adéquation avec les valeurs de l’entreprise. Il partageait sa passion et parlait de son handicap sans tabou, ce que nous avons apprécié », insiste-t-elle.
L’entreprise a donc organisé un vis-ma-vie, une sorte de semaine d’immersion lui permettant de découvrir plusieurs professions exercées chez CGI. A l’issue de quoi, Nicolas a réalisé que le métier de support analyst, où il y avait une opportunité, l’intéressait. « C’était un poste où je pouvais être formé en direct, et où l’on travaille en équipe, ce que je souhaitais », explique-t-il.
« Ce n’est pas donné à tous les athlètes de bénéficier d’un emploi du temps aménagé »
Après une formation de deux mois, Nicolas a rejoint l’agence de Clermont-Ferrand en avril 2025. Depuis, il monte en compétences progressivement, sous l’œil bienveillant de son manager et de son binôme.
Grâce à son statut de sportif de haut niveau, le rugbyman bénéficie d’aménagements horaires pour pratiquer son sport. « Nous avons défini mes besoins ensemble (avec la fédération et CGI), en fonction des entraînements et des compétitions », explique-t-il.

Le jeune athlète est reconnaissant de la chance qui lui est offerte : « Ce n’est pas donné à tous les athlètes. Plusieurs de mes coéquipiers ne bénéficient pas d’emploi du temps aménagé comme cela et doivent s’entraîner le soir, ce qui est très contraignant ». Nicolas tient aussi à remercier son équipe pour sa souplesse : « Mes collègues sont parfois amenés à me remplacer sur certaines missions, ils jouent le jeu et je leur en suis reconnaissant. »
Outre cette adaptation de planning, Nicolas n’a pas eu besoin d’aménagements ergonomiques particuliers sur son poste. « Les bureaux sont réglables, l’agence est très accessible et cela me suffit », indique-t-il.
« En arrivant le matin, on ne sait jamais ce qu’il va se passer dans la journée »
Depuis avril, Nicolas a découvert le quotidien d’un support analyst, et a pris goût à cette nouvelle activité. Celle-ci consiste à « veiller au bon fonctionnement des applications, en s’assurant que les problèmes des utilisateurs soient résolus rapidement ».
Ce qu’il aime dans son poste ? L’imprévu et le fait « de ne jamais s’ennuyer », répond-il sans hésiter : « En arrivant le matin, on ne sait jamais ce qu’il va se passer dans la journée. »
Ce constat nécessite une grande adaptabilité, une compétence que Nicolas maîtrise sur le bout des doigts grâce à ses années de rugby-fauteuil : « Les bugs ne se résolvent jamais comme prévu, même si on a tout anticipé. Dans les sports collectifs, c’est pareil. L’entraîneur définit un plan de jeu, mais pour gagner il faut s’adapter à chaque action. »
L’athlète voit d’ailleurs des compétences transférables entre sa discipline et sa vie de bureau. Des soft skills notamment, telles que « la communication » et « la gestion du stress » : « Les tickets** peuvent tomber tous en même temps. Il faut répondre à tous les utilisateurs et être réactif afin que le problème impacte le moins possible leur utilisation de l’application », explique-t-il.
D’où l’importance d’une bonne communication dans l’équipe. Ce qui est le cas de la sienne. « Elle est au top ! À chaque fois que j’ai besoin d’une explication, tout le monde répond présent » conclut Nicolas, en remerciant à nouveau CGI de lui avoir permis d’accéder à « cette nouvelle aventure professionnelle ». Elle ne fait que commencer…
* Entreprise des services numériques
**Processus par lequel les utilisateurs le sollicitent


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