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Le quotidien de Laurine, conductrice de trains ? « Acheminer des passagers d’un point A à un point B en toute sécurité ! »
Avec 20 ans de conduite derrière elle, Laurine Blanquart est bien placée pour attester de l’implication du Groupe SNCF en matière de mixité. Témoignage.

Parmi ses engagements forts en matière de RSE, le groupe SNCF tient à la féminisation de ses effectifs, notamment sur les postes techniques. Le parcours de Laurine Blanquart, conductrice de trains depuis 20 ans, incarne à lui seul la concrétisation de cette ambition.
Un attachement au groupe SNCF hérité de son père
Dès le début de sa carrière, Laurine savait qu’elle voulait rejoindre le groupe SNCF. Fille de cheminot, la jeune femme avait adhéré très jeune aux valeurs de la société ferroviaire. « À travers le discours de mon père, j’avais ressenti qu’un sentiment d’entraide et une ambiance familiale irriguaient les services. Pour moi, c’était une entreprise qui faisait évoluer ses salariés : mon père a commencé très bas dans l’échelle hiérarchique pour devenir plus tard cadre supérieur. »
Elle franchit finalement le pas en 2002, quatre ans après l’obtention de son BTS en Transport logistique. « J’ai intégré l’entreprise en tant que conductrice de manœuvre et de lignes locales* (appellation actuelle), en postulant par la voie classique, sur internet », tient-elle à préciser. Son rôle consistait, à l’époque, à conduire les trains vides vers les centres de maintenance pour leurs réparations.
La sécurité, une priorité
Elle reste à ce poste jusqu’en 2012, date à laquelle elle décide de passer une formation interne pour devenir conductrice de trains de ligne. Ce poste, qu’elle occupe toujours aujourd’hui, implique une bien plus grande responsabilité : « Désormais, je ne transporte plus des trains vides ou des marchandises mais j’achemine des passagers d’un point A à un point B. »
À chaque voyage, Laurine prépare son train, vérifie tous les points de contrôles, les freins, la traction… Puis, effectue son trajet sans jamais perdre de vue son objectif premier : la sécurité des voyageurs.
Une formation interne aussi enrichissante qu’exigeante
Si c’est le ou la chef de bord qui communique majoritairement avec les passagers, Laurine est parfois amenée à faire des annonces au micro. « C’est aussi quelque chose que j’ai appris à faire dans le cadre de ma formation. »
Cette formation rémunérée d’un an (accessible du CAP à BAC+2) est tout aussi enrichissante qu’exigeante, d’après elle. « Lorsque l’on décide de la suivre, il faut faire preuve d’assiduité, notamment dans l’assimilation de tous les termes techniques et éléments de langage » ainsi que sur le panel d’incidents possibles et les procédures pour les résoudre. « Lorsque l’on travaille dur et que l’on pose les bonnes questions, ce n’est pas insurmontable », reconnaît-elle pour rassurer les candidats et candidates, qui aimeraient emprunter la même voie qu’elle.
« Je n’ai pas de copilote. C’est moi la cheffe du train »
En parlant de voie à emprunter, Laurine sillonne principalement celles d’Île-de-France. « Mes parcours sont très diversifiés, mais je reste dans la petite couronne. Je fais Montargis-Paris, Montereau-Paris, Montereau-Melun, Malesherbes-Juvisy… Je traverse des environnements variés : des plaines, des forêts, c’est sympa ! », concède-t-elle.
Malgré les années, Laurine ne se lasse pas du défilé des paysages. Elle apprécie aussi la solitude et le calme de sa cabine, au même titre que la responsabilité que son poste implique. « Je n’ai pas de chef derrière moi, pas de copilote. C’est moi la cheffe du train, je m’occupe de tout et ça me plait », admet-elle. (Rassurez-vous si vous prenez régulièrement le train, le fait que les conducteurs ou conductrices soient seuls n’entrave en rien la sécurité, puisqu’en cas de défaillance, le train s’arrête par mesure de sécurité).

Adaptabilité et gestion du stress : les compétences clefs de la conduite ferroviaire
« Finalement, quand tout se passe bien, les manœuvres sont relativement limitées, mise à part la gestion de la vitesse, les arrêts et les annonces voyageurs », reprend-elle. Mais en cas d’incidents, tels qu’une panne ou un animal percuté sur les voies, Laurine doit faire preuve d’une grande adaptabilité, bien gérer son stress, et surtout garantir la sécurité des voyageurs avant tout.
À l’époque, la jeune conductrice n’avait d’ailleurs pas mis longtemps à rencontrer cette situation après sa formation. « La première fois que j’ai eu une grosse panne, c’était dans un train bondé en plein été, sans climatisation et quelques mois seulement après ma prise de poste. C’était une panne inconnue, elle ne figurait pas dans nos documents. J’ai dû appliquer une procédure rare : mettre un frein de secours pour redémarrer. » Grâce au sang-froid et au professionnalisme de Laurine, les passagers sont arrivés à Paris avec seulement dix minutes de retard. « Ils m’ont tous remerciée », se souvient-elle.
D’ailleurs, il arrive souvent que les voyageurs la remercient pour son travail : « Certains frappent à la porte de ma cabine pour me souhaiter une bonne journée », décrit-elle, gratifiée.
« Ce job est totalement compatible avec une vie de famille »
Certes, même si son poste est plaisant et lui octroie de nombreux avantages, il présente tout de même quelques contraintes, à commencer par les horaires décalés. « En début de semaine, je peux commencer à 20h et finir à 2h du matin et en fin de semaine je peux faire 3h-9h », illustre-t-elle. Elle travaille aussi certains week-ends et jours fériés, mais dort toujours chez elle (ce qui n’est pas le cas des conducteurs et conductrices de TGV). Avec le temps, Laurine s’est habituée à ce rythme découpé, elle ne le perçoit même plus comme une contrainte.
Mieux, elle le voit même comme une opportunité : « Lorsque je commence à 20h, j’ai la journée à la maison, ce qui me permet de m’occuper de mes enfants », argue-t-elle. Cela est d’autant plus justifié qu’elle reçoit son planning six mois à l’avance, ce qui lui permet de s’organiser par anticipation.
« Ce job est totalement compatible avec une vie de famille », tient-elle à souligner : « Il faut simplement être bien entouré ». Si Laurine en est aussi convaincue, c’est qu’elle est bien placée pour en témoigner : « Je suis maman de quatre enfants », précise-t-elle.
« Le groupe SNCF est très impliqué sur cet enjeu de féminisation des métiers »
Selon elle, le groupe SNCF met d’ailleurs de nombreuses actions en place pour faciliter le quotidien des jeunes parents : « Enceinte, j’ai eu des aménagements de postes, entre autres aller dans les bureaux et effectuer des tâches sédentaires. Après mes grossesses, j’ai eu la possibilité d’avoir une aide-ménagère à domicile par le biais du pôle social du groupe SNCF», raconte-t-elle.
Outre les dispositifs parentalité, le groupe œuvre sur la mixité et la lutte contre les discriminations : « Nous avons accès à des formations obligatoires d’e-learning sur la prévention du sexisme et du harcèlement sexuel, mais aussi à des référents mixité », liste Laurine, avant de faire le parallèle avec les années 2000 : « Les mentalités ont beaucoup changé en 20 ans. Aujourd’hui, le groupe SNCF est très impliqué sur les enjeux de féminisation des métiers. Nous sommes de plus en plus nombreuses à devenir conductrices et à nous épanouir dans cette profession. L’entreprise encourage ces embauches et met tout en œuvre pour que les intégrations se passent bien. »
Le métier de conductrice est-il fait pour vous ? Un outil pour y répondre
Laurine invite les candidats (et les jeunes femmes plus précisément) intéressés par son témoignage à embrasser une carrière comme la sienne : « C’est un métier passionnant ! »
Mais avant de postuler, il est important selon elle « de bien savoir dans quoi on s’engage ». Elle conseille donc aux candidats de se renseigner davantage sur le métier et ses contraintes en visionnant Le MOOC Destination Conduite. Cette série de plusieurs vidéos explicatives sur la profession est suivie d’un questionnaire qui vous permettra de savoir si vous avez bien compris les contours du métier.


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