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Silence radio du recruteur ? Ce sera bientôt illégal en Ontario (Canada)
Au 1er janvier 2026, la loi obligera les recruteurs à donner une réponse aux candidats.
Même en trouvant toutes les bonnes excuses du monde aux recruteurs, ne pas avoir de réponse est particulièrement frustrant pour les candidats, qui ont presque tous déjà été confrontés à un silence un jour ou l’autre. Vous en avez marre du ghosting des recruteurs ? La province canadienne de l’Ontario a décidé d’agir en leur imposant une obligation de réponse. Une mesure moins anodine qu’il n’y parait.
45 jours maximum pour répondre aux candidats
Dès janvier 2026, les employeurs ontariens devront obligatoirement informer tous les candidats reçus en entretien du statut de leur candidature dans un délai de 45 jours maximum. Une petite (r)évolution à faire pâlir de jalousie certains candidats français.
La loi s'applique uniquement aux candidats ayant passé un entretien formel pour des postes publiquement annoncés, y compris un entretien en visio. Les simples dépôts de CV ou présélections téléphoniques ne sont pas concernés.
En somme, la surcharge de travail pour les employeurs et les RH ne devrait pas être énorme, d’autant qu’ils pourront communiquer leur refus par téléphone, en personne ou plus simplement par mail. Ce type de processus devrait donc être largement automatisé au sein des entreprises, d’autant plus à l’heure de l’intelligence artificielle. L’utilisation de l’IA pour ce type de notifications standardisées est jugée à faible risque par les autorités ontariennes, car elle ne concerne pas l'évaluation des candidats.
« Pour les employeurs qui n'ont pas cette pratique actuellement, il ne devrait pas être terriblement contraignant de mettre en œuvre cette exigence », appuie Allison Buchanan, avocate chez Dentons Canada, auprès du média HRD Canada.
Un modèle à suivre pour la France ?
Une telle mesure pourrait-elle voir le jour en France ? Rien ne permet de l'affirmer pour le moment. En revanche, il est intéressant de constater que cette obligation pour les employeurs ontariens est issue d'une nouvelle législation bien plus large sur la transparence. Or, la loi sur la transparence salariale doit voir le jour en France dans les mois qui viennent, en juin 2026. En l'état actuel, elle ne concerne que le volet rémunération.
Pourtant, une telle obligation, appelée duty to inform (devoir d'informer) chez nos amis canadiens, ne participe-t-elle pas tout autant à rendre les processus de recrutement plus transparents et donc, plus équitables ? Sans même parler de ses bienfaits pour la relation candidat/recruteur, qui ne semble pas toujours au beau fixe. Dans la plupart des études analysant le ghosting des candidats, ces derniers justifient leur comportement en évoquant les problématiques de communication récurrentes constatées chez les recruteurs. Une réponse systématique de leur part serait donc déjà un joli premier pas vers la réconciliation.
Reste à voir la bonne application de la loi par les employeurs ontariens. Dès le 1er janvier prochain, les candidats non informés pourront déposer plainte auprès du ministère du Travail, ce qui pourra entraîner des avertissements ou des pénalités financières en cas d'infractions multiples.
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