De la restauration au recrutement : le virage réussi de Benjamin chez Staffmatch

Depuis sa création, il y a dix ans, Staffmatch accompagne des milliers d’intérimaires grâce à sa plateforme numérique de recrutement et à son réseau d’agences. L’entreprise se distingue par sa capacité à comprendre les attentes des candidats et des employeurs. Cette expertise est notamment rendue possible par la présence de recruteurs expérimentés dans l’hôtellerie et la restauration au sein de l’équipe. Benjamin Dupoty revient sur son parcours pour Hellowork, en compagnie de Tom Carry, directeur régional de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

« On n’est pas laissé seul sur le terrain »

Benjamin a fait ses premiers pas dans le domaine en parallèle de ses études. « J’ai travaillé près de dix ans dans la restauration rapide, à Lyon, jusqu’à obtenir un poste de responsable de restaurant. Dans le cadre de mon emploi précédent, j’étais en contact avec des entreprises de livraison alimentaire. C’est grâce à l’une d’entre elles que j’ai découvert Staffmatch », retrace-t-il.

La situation économique de son ancien employeur fragilisée, Benjamin a commencé à réfléchir à une « porte de sortie » : « J’échangeais régulièrement avec les chargés de recrutement de Staffmatch. Je me suis dit : pourquoi pas ? », raconte-t-il. Après plusieurs entretiens et une période d’immersion, il a rejoint l’entreprise il y a deux ans. « J’ai ensuite été formé au siège, notamment sur nos outils quotidiens, puis accompagné pendant environ un mois par mes collègues. On n’est pas laissé seul sur le terrain », souligne-t-il.

Du sourcing au suivi des intérimaires

Chaque jour, Benjamin commence sa journée en triant une centaine de CV de candidats pour Lyon et sa région environnante. La grande majorité est destinée aux restaurateurs. « Ensuite, on prend le temps d’appeler chaque intérimaire pour faire le point. On leur explique le fonctionnement de Staffmatch et de l’intérim plus généralement, ainsi que les différentes missions. Une fois leur dossier validé, on le transmet aux chargés des opérations », illustre-t-il.

Les chargés de recrutement de la région, une trentaine, effectuent également du sourcing. En l’absence de CV correspondant à leurs critères, ils se tournent vers les plateformes d’offres d’emploi, telles que Hellowork, pour dénicher des candidats potentiels. Le vivier de Staffmatch rassemble ainsi plusieurs milliers de profils. « On leur demande de recruter une vingtaine de profils par semaine, explique Tom. La majorité des candidatures sont effectuées par des réponses à nos offres, mais on a aussi de nombreuses candidatures spontanées. Ce qui implique que les chargés de recrutement aient une bonne capacité d’analyse. »

Des profils issus de la restauration « polyvalents et proactifs »

Tom estime que les personnes dotées d’une expérience professionnelle dans l’hôtellerie et la restauration doivent être valorisées : « Elles ont acquis des compétences variées, telles que le travail en équipe et la maîtrise des relations interpersonnelles, et sont rapidement polyvalentes et proactives. Souvent, elles ont appris à gérer les imprévus et les situations stressantes, des qualités qu’on met très vite en application au quotidien chez Staffmatch. »

Si un candidat ne se présente pas en mission ou si un client est en difficulté, il est en effet demandé aux chargés de recrutement de pouvoir réagir rapidement. « Les demandes sont parfois à l’heure près ! Il faut donc avoir un vivier de candidats présent et disponible », confirme Benjamin.

Des compétences qui leur permettent également de s’identifier aux intérimaires : « C’est plus facile de comprendre un candidat qu’on a au téléphone, d’analyser ses compétences et ses capacités sur un poste donné quand on l’a nous-même vécu », ajoute Tom. Pour lui, le lien entre restauration et recrutement est très étroit : « Ces profils ont le sens de la relation client et la capacité de gérer plusieurs sujets en simultané, ce qui fait d’eux des éléments intéressants pour de nombreuses filières. De manière générale, on a toujours donné la chance à des profils qui ne sont pas issus du recrutement ou de l’intérim. »

Un avis partagé par Benjamin, au regard de sa propre expérience : « Dans la restauration, je gérais à la fois les équipes, l’organisation des postes et la relation client. Chaque intérimaire étant différent, il faut savoir s’adapter très vite à chaque situation. C’est pareil côté client : en tant que responsable de restaurant, j’avais l’habitude d’échanger avec les fournisseurs et de développer ainsi mon aisance dans la relation commerciale. »

Des missions variées et un nouveau confort de vie

Le chargé de recrutement a, comme on pouvait le prévoir, rapidement fait face à ses nouvelles missions. « On prend rapidement le coup de main », sourit-il. Il a également découvert un nouvel équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle. « Après une dizaine d’années avec des horaires variables, un travail plus stable, cela joue énormément », note-t-il. Tom partage cette observation : « On s’est rendu compte, post-Covid, que de nombreux profils issus de ces métiers avaient envie de changer d’orientation et, au vu de leurs nombreuses qualités, ils sont très recherchés ! Et eux aussi s’y retrouvent plutôt bien, avec un confort de travail, des horaires adaptés et une vie personnelle plus équilibrée. »

Benjamin apprécie le contact humain dans son nouveau métier comme dans l’ancien : « Chaque intérimaire est différent ! Ce n’est pas un travail monotone et j’ai grandement gagné en confort de vie », conclut-il.