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« Ici on ne fait jamais la même chose ! » : techniciens de maintenance chez Volvo Group, ils témoignent
Hellowork a poussé les portes d’une usine du Groupe Volvo, près de Lyon, pour vous donner un aperçu du quotidien de ses équipes de maintenance.

Chaussures de sécurité aux pieds, nous traversons l’immense centre d’emboutissage Renault Trucks du Groupe Volvo, situé à Vénissieux (près de Lyon). Il faut suivre l’allée peinte au sol pour rejoindre le service maintenance, par-delà les imposantes presses qui façonnent les pièces métalliques des futurs camions du groupe.
Nous dépassons plusieurs blocs de bureaux, isolés de la surface de production par des cloisons vitrées. Furkan et Providence nous attendent dans l’un d’eux. La zone est divisée en deux parties : d’un côté les établis, de l’autre les postes informatiques. « On partage l’espace avec l’équipe méthodes, avec qui on travaille au quotidien », expliquent les deux techniciens.
« Il y a une grande variété de sujets à traiter »
Furkan et Providence n’ont pas choisi la maintenance par hasard. « Quand je suis arrivé en France à 17 ans, on m’a demandé de choisir entre une filière générale ou technique. Comme j’ai toujours aimé bricoler, travailler de mes mains, j’ai opté pour un bac pro en maintenance », retrace Providence. Tout aussi manuel, son collègue Furkan apprécie la polyvalence du métier. « Ici on touche autant à l’hydraulique qu’au pneumatique, en passant par les automatismes et l’électronique. On ne fait jamais la même chose ! »
Furkan a suivi le parcours classique du technicien de maintenance : « Après un bac pro électrotechnicien, j’ai enchaîné sur un BTS en maintenance des systèmes de production, en alternance. » Son diplôme en poche, il travaille d’abord comme prestataire, dans une fonderie puis au centre d’emboutissage Renault Trucks de Vénissieux. « J’ai été embauché en CDI, il y a un an et demi, en tant que technicien de maintenance. »
Providence a quant à lui suivi un BTS maintenance industrielle, une licence puis un master en robotique-automatique après son bac pro. Fraîchement arrivé dans l’équipe comme intérimaire, il s’y projette déjà à plus long terme : « Il y a une grande variété de sujets à traiter. Nous intervenons sur des robots dernier cri mais aussi sur des machines plus anciennes. On apprend tous les jours de nouvelles choses ! »

Du temps pour l’amélioration continue
Comme dans beaucoup d’industries, les techniciens assurent la maintenance curative et préventive en 3X8* et en weekend, mais pas seulement : « Chaque technicien choisit un sujet d’amélioration continue par an, en fonction de ses appétences. Il le développe ensuite de bout en bout, en lien avec les ingénieurs du service méthodes et la production. »
bon à savoir
Les projets sont collaboratifs, comme celui sur lequel travaillent les deux techniciens actuellement. « L’une des boucles de détection des convoyeurs de la ligne ne fonctionnait plus très bien. Le capteur n’arrêtait pas le tapis roulant au bon moment pour que l’opérateur puisse saisir la pièce pour la charger dans la presse. »
L’équipe a pris le sujet en main pour améliorer sa fiabilité et garantir la sécurité des ouvriers. « On a dessiné des plans sur ordinateur, imprimé une maquette en 3D, puis monté, câblé la nouvelle pièce et programmé l’automate avant le passage en production. La nouvelle boucle de détection a été testée en conditions réelles, pendant un mois, avant sa mise en service définitive. Nous allons maintenant adapter tous les autres convoyeurs du site », explique Providence.
L’adrénaline comme moteur
Au quotidien, les techniciens naviguent entre leurs établis et les lignes de production. En cas de panne, il ne faut pas traîner à intervenir au risque de retarder le programme de livraison. « On intervient à la première étape de fabrication d’un camion. Donc si on prend trop de retard, c’est toute la chaîne de production qui est impactée. » Le Groupe Volvo dispose en effet de plusieurs usines. « L’assemblage et le montage des camions s’effectuent dans d’autres usines du Groupe. Tout est lié ! » L’urgence de la panne et la montée d’adrénaline qui en découle font tout le sel du poste, selon nos deux témoins. « On aime la complexité et chercher des solutions rapidement », assure Providence.
De la complexité, le centre d’emboutissage en a à revendre. « Les presses sont toutes connectées entre elles et le site regroupe beaucoup de technos différentes. Il faut être très précis dans nos interventions. » Si le Groupe a renouvelé la plupart des installations du site, quelques machines restent d’époque. « Certains châssis de moyennes presses datent des années 1950, mais l’entreprise a mandaté des fabricants pour les moderniser, pointe Furkan. C’est l’avantage quand on travaille dans un Groupe de cette envergure ! »
Évoluer dans une grande structure offre aussi plus de sérénité au quotidien : « Ici, on prend le temps de bien analyser la situation avant d’intervenir. Si une panne dure trop longtemps, on remplit une fiche d’analyse pour identifier la cause racine et déterminer les actions préventives qui permettront d’éradiquer la panne. » Les retours des techniciens permettent d’enrichir la documentation technique du Groupe, au bénéfice de l’ensemble des salariés.

« C’est la meilleure école pour apprendre ! »
La prise d’initiative est vivement encouragée en interne. « Nos managers nous font confiance et nous laissent évoluer à notre rythme, apprécie Furkan. On a la chance d’être formés par des collègues qui ont 20 ans d’expérience dans le métier. C’est la meilleure école pour apprendre ! »
Si les deux techniciens ont encore une marge de progression, ils pourront à terme devenir managers, intégrer le service méthodes ou briguer d’autres postes en transverse. Les opportunités ne manquent pas, en France comme à l’étranger. « Le Groupe encourage la mobilité » souligne Furkan.
A peine l’interview achevée, ils sont alertés d’une urgence : l’un des bras automatisés de la ligne est en panne. Les techniciens s’empressent de rejoindre leurs collègues pour la réparer au plus vite. Tout le monde s’affaire autour de la machine. Providence manipule le robot, Furkan se saisit de la tablette de commande. Les mines sont concentrées, les gestes précis. Quelques minutes après l’intervention, les sourires réapparaissent sur les visages. Incident clos !


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