Clément, conseiller immobilier et agriculteur : « Aujourd’hui, mon téléphone, c’est mon bureau ! »

Le parcours professionnel de Clément Buquet commence à l’Armée de terre. « J’étais sous-officier. J’aimais encadrer et former. Mais pour des raisons familiales, je ne me voyais pas faire ce métier toute ma vie », raconte-t-il. A sa sortie, à 28 ans, l’armée lui finance une reconversion de géomètre topographe. « Au même moment, j’ai passé un diplôme agricole car j’avais l’opportunité de reprendre la petite ferme de mes grands-parents. Je me suis retrouvé « double actif » dès 2011 : technicien géomètre salarié et agriculteur », continue-t-il.

Mais, gérer une ferme n’est généralement pas une mince affaire et encore moins quand on travaille à temps plein. « C’était une petite ferme avec des vaches à viande. Comme j’étais salarié, les journées étaient difficiles. Quand il y avait un souci, je n’arrivais jamais à temps », explique Clément. Ce dernier démissionne alors de son poste de géomètre, qu’il aimait beaucoup, pour se consacrer à l’agriculture. Après quelques années et plusieurs tentatives pour trouver des débouchés, Clément n’arrive toujours pas à dégager un salaire. « C’était même l’inverse, mes comptes personnels renflouaient la ferme. J’étais à deux doigts d’aller travailler à l’usine », commente-t-il.

« Si ça me plaît, je signe ! »

En 2019, il voit passer un post de son cousin sur les réseaux sociaux : « Il travaillait dans l’immobilier et proposait de rejoindre le réseau Optimhome. Je pensais que cela demandait un diplôme, mais il m’a expliqué que non, des formations internes existaient. Je l’ai suivi dans ses missions pendant une semaine en lui disant : « Si ça me plaît, je signe. » » Et il l’a fait !

L’ancien militaire l’avoue en toute franchise, l’immobilier n’a jamais été une vocation. « J’avais besoin d’un travail pour garder ma ferme. Comme salarié, c’était trop compliqué. Je voulais être autonome et gérer mes horaires. Et ce genre de job ne court pas les rues ! » sourit-il.

C’est son goût pour l’aventure qui l’a poussé à prendre cette décision : « En tant qu’agriculteur, j’ai toujours eu cet esprit d’entrepreneur, c’était un pari risqué !  » ajoute Clément, qui a aussi apprécié la proposition d’Optimhome. « Dans ce métier, aucun investissement financier de départ n’est nécessaire et, voir mon cousin réussir, sans diplôme immobilier, m’a aussi conforté dans cette décision. »

Une semaine de formation entre droit immobilier et bases du métier

En postulant chez Optimhome, Clément a suivi un parcours de recrutement classique : « Le siège m’a contacté et j’ai rempli un dossier. J’ai participé à une semaine de formation destinée aux futurs conseillers immobilier. Ensuite, j’ai demandé un numéro d’enregistrement des agents du commerce et j’ai pu démarrer mon activité ! »

La formation proposée par Optimhome alterne droit immobilier et bases du métier : mandat de vente, techniques de commercialisation, cadre légal. « La partie commerciale m’a aussi beaucoup plu : comment parler aux clients, répondre aux objections ou définir un argumentaire commercial », précise Clément. Depuis, il est formé annuellement, comme tout mandataire immobilier.

« On est encadré, mais sans pression »

Le professionnel de l’immobilier loue le suivi dont il bénéficie au quotidien, au-delà des obligations légales de son employeur. « Chez Optimhome, on peut contacter plusieurs personnes : notre parrain ou marraine pour les questions de base ; le responsable régional, souvent un ancien directeur d’agence, pour les questions pointues ou les litiges ; et la DRC (direction relations conseillers), une hotline qui répond à nos questions toute la semaine », liste Clément.

Ce dernier se sent « encadré, mais sans pression » : « On ne nous demande pas nos résultats chaque semaine, aucune obligation de chiffre n’est imposée. Le président d'Optimhome dit toujours qu’il veut des conseillers qui vivent de leur métier et se sentent bien. On y voit une vraie bienveillance. »

« On fait du commerce positif ! »

Clément apprécie tout particulièrement de pouvoir vivre de son travail, sans contraintes horaires, tout comme la relation aux clients. « On fait du commerce positif ! Dans l’immobilier, on participe à des moments heureux : une famille qui s’agrandit, un nouveau départ, un projet de vie. Même dans des situations plus difficiles, comme les successions, on accompagne, on transmet une maison et une histoire. 99 % du temps, ça se passe bien ! » éclaire-t-il.

L’année passée, Clément a décidé de vendre son troupeau : « Je ne m’y retrouvais pas en termes de temps et de revenus. Je veux aussi pouvoir partir en vacances quand je le souhaite. Il me reste une petite ferme avec quelques hectares de terres céréalières. Je travaille dans mes champs quand je peux, toujours avec mon téléphone dans la poche. Aujourd’hui, le téléphone, c’est mon bureau ! »

« On recrute des personnes sympas, avec qui on a envie de travailler »

Son planning varie beaucoup et surtout, il est ajustable : « D’une semaine à l’autre, d’une année à l’autre, ça change. En moyenne, je travaille entre 28 et 30 heures par semaine dans l’immobilier. Mon secteur se compose plutôt de primo-accédants avec des maisons à rénover, mais ça va d’une pâture à 3 000 euros à une maison à 330 000 euros », indique Clément.

Grâce à son métier de conseiller, Clément a pu réintégrer la pédagogie à ses missions, un aspect de sa carrière qu’il avait laissé derrière lui à l’armée. Désormais leader d’équipe, il encadre quatre conseillers qu’il a lui-même recrutés. « Dans notre travail, on n’est pas dans une relation hiérarchique avec des subordonnés. On recrute des personnes sympas avec qui on a envie de travailler ! En tant que leader, on touche un pourcentage de rémunération sur les ventes de nos collègues mais cela va bien au-delà de cela. L’important, c’est de créer une super ambiance d’équipe ! » conclut-il.