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Syndrome de la bonne élève : 6 conseils pour en venir à bout
Et si votre plus gros obstacle pour réussir… c’était vous ? Le syndrome de la bonne élève peut affecter considérablement votre bien-être au travail : il est temps d’en sortir.
Studieuse, discrète, polie, avec de bonnes notes : pour certaines personnes, être la « bonne élève » à l’école a joué un rôle important dans leur construction, au point même de devenir une partie intégrante de leur identité. Mais en reproduisant ce schéma sur leur lieu de travail, elles font face à une réalité bien différente. Perte de confiance en soi, épuisement, sentiment d’injustice… Comment venir à bout du syndrome de la bonne élève ? Nos conseils.
Le syndrome de la bonne élève, c’est quoi ?
Quand le dévouement et le sérieux sont récompensés pendant l’enfance, l’envie de répéter ce schéma dans son environnement professionnel est naturelle. Le syndrome de la bonne élève, c’est avant tout une croyance : celle que le travail acharné mène forcément à la reconnaissance des autres. L’estime de soi de la « bonne élève » est alors tributaire des regards extérieurs : des parents et des professeurs quand elle est jeune, puis des managers et des collègues à l’âge adulte.
Cette envie de plaire coûte que coûte l’amène à éviter toute confrontation au détriment de son bien-être. Car à vouloir toujours bien paraître, elle se montre extrêmement exigeante envers elle-même. Le syndrome de la bonne élève se traduit par un engagement excessif, une perpétuelle quête de perfection accompagnée du sentiment de ne jamais être à la hauteur. En clair : une pente dangereuse vers l’épuisement professionnel.
Si le syndrome de la bonne élève est généralement hérité de l’école, il provient également d’un environnement familial où l’obéissance et la réussite académique sont valorisées. Souvent associé à celui de la « bonne fille », ce syndrome touche majoritairement les femmes selon les sociologues, car l’éducation les conditionne à être plus discrètes, modestes et agréables. Il perdure ensuite à l’âge adulte en raison de multiples facteurs tels que la pression sociale, le manque de confiance en soi, la culture de la performance et le besoin de reconnaissance.
Souffrez-vous du syndrome de la bonne élève ?
La bonne élève, ou plutôt « l’employée modèle », est rigoureuse, exigeante et prête à tout pour faire un travail parfait, quitte à s’oublier. Vous souffrez probablement de ce syndrome si :
- vous avez besoin de validation externe (collègues, manager, clients…) pour vous sentir compétent
- vous doutez constamment de vos capacités, vous pensez ne jamais être assez bon
- vous avez constamment la sensation du travail inachevé
- vous minimisez vos réussites pour vous concentrer uniquement sur ce que vous n’avez pas réalisé
- vous avez du mal à dire non, alors même que vous êtes débordé
- vous n’osez pas demander de l’aide par peur de déranger ou de décevoir
- vous évitez les conflits, même quand la situation est injuste ou difficile à supporter
Comment casser le syndrome de la bonne élève ?
Sortir du syndrome de la bonne élève, ce n’est pas seulement modifier son rapport au travail, mais surtout son rapport à soi-même. Première étape : faire la distinction entre sa valeur personnelle et la validation extérieure.
Se libérer de la validation des autres
Pour la « bonne élève », le jugement moral occupe une place centrale. Casser ce syndrome commence par s’émanciper et s’affranchir du « regard du prof ». Au lieu de contenter les attentes des autres, vous devez définir vos propres critères de réussite. Faites confiance à votre intuition et soyez votre propre juge : quelles sont vos envies profondes ? Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ? Que souhaitez-vous réaliser dans votre entreprise ? Est-ce que votre travail est bon, indépendamment de toute validation extérieure ? Venir à bout de ce syndrome passe par rectifier ses ambitions en se reconnectant à ses critères personnels.
Identifier ses atouts
Le syndrome de la bonne élève, c’est aussi un décalage entre ce que l’on pense être et ce que l’on est vraiment. Il nous pousse à attendre silencieusement que le bon travail parle de lui-même, en se disant « si je fais les choses bien, alors cela va forcément payer ». Or, cette reconnaissance ne vient pas toujours d’elle-même. Pour faire évoluer votre carrière et obtenir ce que vous désirez (augmentation, promotion…), vous devez avant tout considérer que vous le méritez. Prenez le temps d’analyser ce en quoi vous êtes particulièrement doué, le type de travail qui vous rend fier, la valeur ajoutée que vous apportez à l’entreprise… Ne négligez pas non plus vos qualités humaines : créativité, prise d’initiatives, capacité d’adaptation et plus encore.
Oser demander
« Je n’ose pas », « je stresse » : au travail, la peur de faire des vagues empêche les bons élèves de provoquer leurs chances. En prenant conscience de vos atouts, vous pourrez retrouver confiance en vous et tenter d’obtenir ce que vous désirez (une augmentation, une promotion, un retour de votre supérieur, etc.).
Changer son rapport au perfectionnisme
Si à l’école, les bonnes notes peuvent jouer un rôle crucial pour l’avenir, chercher à faire les choses parfaitement à l’âge adulte ne permet pas toujours de bien avancer. Au contraire, l’obsession de la perfection pour satisfaire les attentes extérieures fragilise et mène à l’épuisement. Pour réduire cette pression, prendre du recul et accepter le droit à l’erreur est déjà un grand pas. Un travail qui n’est « parfait » n’est pas pour autant mal fait : il est même probable qu’il réponde déjà entièrement aux attentes.
Poser ses limites
Le syndrome de la bonne élève est souvent synonyme de surcharge de travail. En cause : une fâcheuse tendance à tout accepter. Pour s’en sortir, il faut travailler un point essentiel : son assertivité, ou l’art de poser ses limites avec diplomatie. Vous devez réussir à exprimer vos ressentis et à dire non sans culpabiliser. Comment ? En négociant un délai s’il est trop court, en déclinant une réunion si elle n’est pas utile, en refusant une sollicitation hors temps de travail ou en demandant la réattribution d’un dossier. Rome ne s'est pas faite en un jour : allez-y pas à pas !
S’exprimer
Dans le monde professionnel, la bonne élève préfère se taire plutôt que s’exprimer. Pour venir à bout de ce syndrome, il faut apprendre à se rendre visible. Prenez la parole en réunion, exprimez une idée même sans avoir toutes les réponses, partagez vos réussites... Tous ces petits changements au quotidien seront bénéfiques sur le long terme.
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