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Être bien au travail

Si votre collègue était en danger chez elle… le sauriez-vous ? (et comment l’aider ?)

Par Juliette Bergé Publié le

Des signes de violences conjugales peuvent être visibles au travail...

Si votre collègue était en danger chez elle… le sauriez-vous ? (et comment l’aider ?)
Même si les violences ont lieu le plus souvent à domicile, certains signes d'alerte peuvent être décelés au travail. © CONQUEROR@stock.adobe.com

Ce 25 novembre marque une date symbolique : la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En France, chaque jour, trois femmes meurent ou sont sévèrement blessées sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints. Et si ces femmes avaient été vos collègues ? 62 % des femmes victimes ayant porté plainte sont salariées. Auriez-vous été alerté et auriez-vous pu réagir ? Voici quelques conseils pour venir en aide à une collègue victime de violences conjugales car, souvent, ces violences ne s'arrêtent pas à la porte de l'entreprise.

Les signes qui peuvent montrer que votre collègue est en danger chez elle

Elle change brusquement d’attitude au travail

Une collègue victime de violences conjugales peut vite être moins concentrée et être en difficulté sur des tâches pourtant habituelles. Si vous travaillez fréquemment avec elle, vous pouvez rapidement vous rendre compte qu’elle n’arrive plus à réaliser certaines missions et qu’elle paraît distraite. Elle fait aussi plus souvent des erreurs ou des fautes d’inattention.

Elle s’isole

Parce que souvent les victimes de violences conjugales reçoivent des messages ou appels téléphoniques relevant du harcèlement, elles peuvent rechercher plus souvent à être seules pour ne pas alerter.

Elle s’absente plus fréquemment

Pour se préserver du regard des collègues en cas de blessures visibles ou tout simplement en raison d’une grande fatigue, cette collègue est souvent arrêtée.

Elle décline systématiquement toutes invitations à des activités le soir ou des déplacements

En raison du contrôle exercé par son conjoint sur ses sorties, cette collègue ne peut tout simplement s’autoriser le droit de venir à ces sorties et prétexte souvent des excuses pour ne pas être présente.

Elle présente des blessures physiques visibles (bleus, contusions)

Souvent, les victimes cherchent à les cacher, à les minimiser ou prétexteront d’autres motifs comme des chutes.

Comment aider une collègue qui serait victime de violences conjugales ?

Lui poser des questions

Que vous soyez son/sa collègue ou manager, n’hésitez pas à lui poser des questions si vous voyez que votre collègue semble mal ou triste ou très fatiguée. Prévoyez un temps d’échange en tête à tête dans un espace qui garantit la confidentialité de vos propos, sans crainte d’être entendu par d’autres.

Un guide rédigé par la Direction de la Fonction publique pour prévenir les violences conjugales et intrafamiliales propose des questions pour amorcer cette discussion : « J’ai remarqué tel changement, est-ce que tu as des soucis en ce moment dont tu voudrais parler ? », « Est-ce qu’il y a une situation qui te met en difficulté dans ta vie personnelle ? »

Evidemment, il est possible que votre collègue ne souhaite pas parler de ce sujet mais elle saura qu’elle peut le faire plus tard si elle le souhaite. N’hésitez pas également à lui rappeler qu’elle peut contacter un délégué du personnel ou représentant du personnel, le service RH de l’entreprise ou la médecine du travail.

Lui rappeler les numéros d'urgence à sa disposition 

Evidemment, dans toutes les situations où elle se sent en danger, elle peut aussi joindre directement le 17, le numéro qui la mettrait en lien avec le commissariat le plus proche ou le 114, numéro qu’il est possible de joindre par simple sms (pas besoin de parler au téléphone) ou le 3919, le numéro d’écoute pour toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles accessible 24/24H et 7j/7.

Il est aussi possible de signaler les violences sur une plateforme du gouvernement en ligne où vous pourrez dialoguer avec des policiers ou gendarmes formés aux violences sexistes.

Parlez à un délégué du personnel

Si vous ne vous sentez pas à l’aise pour poser des questions directement, vous pouvez aussi signaler le problème à un autre interlocuteur dans votre entreprise, comme un représentant du personnel ou la personne de référence au niveau des ressources humaines.

 

 

 

 

 

 

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