La clef d’une carrière professionnelle réussie ? « C’est d’accepter de bouger, de se remettre en question, de s’adapter »

« En quatre ans chez IQera, j’ai occupé trois postes ! » Pour Valérie Alcaras, Directrice Performance Business Support chez iQera, évoluer n’est pas une option mais un moteur d’épanouissement professionnel. « L’envie de me renouveler dans mes missions, de changer d’environnement, et d’être sans cesse challengée m’a guidée toute ma carrière », reconnaît-elle. Retour sur sa success story inspirante.

Un parcours jalonné de mobilités

À 59 ans, Valérie est fière de son parcours professionnel : « J'ai débuté en tant que chargée de clientèle chez le leader du recouvrement à l'époque, j’y suis restée 8 ans ». Au fil des ans, Valérie a saisi les opportunités qui se présentaient : « Les promotions impliquaient souvent des mutations. J’ai déménagé de Paris, à Nice, Toulouse, la Côte Basque et Aix-en-Provence, mais ça me convenait. Je n’aurais souhaité pour rien au monde effectuer toute ma carrière au même poste et dans la même société », admet-elle.

Valérie Alcaras

Directrice Performance Business Support chez iQera

Valérie a tout de même exercé 18 ans au sein de sociétés de distribution d’eau de rang international, toujours avec la présence d’une activité de recouvrement. Les circonstances ont fait que j’ai volontairement choisi de quitter ce secteur d’activité pour revenir à mon cœur de métier « le recouvrement ».  Et ce fut iQera : « C’était mon prestataire de recouvrement dans mes deux précédentes entreprises », explique-t-elle.

« J’appréciais la prise de hauteur » que demandait le poste

Valérie connaissait donc bien le fonctionnement de l’entreprise. Lors de la création du poste, Valérie a postulé elle a sauté sur l’occasion et a finalement rejoint iQera en juin 2021, en tant que directrice de la performance et de l'optimisation de la BU Grands Comptes.

« Le poste correspondait totalement à mon profil, car j’avais travaillé chez de gros facturiers », précise-t-elle. Concrètement, celui-ci consistait à analyser la rentabilité opérationnelle des clients d’iQera. « L’idée, c’était d’optimiser les frais générés par l’activité opérationnelle (revoir les parcours de relance…), d’analyser les coûts par rapport aux encaissements, de créer des KPIndicateur de performance) nécessaires pour suivre cette rentabilité. » Valérie détenait aussi des missions transverses et manageait également une équipe d’animateurs d’huissiers.

Aujourd’hui, Valérie garde un très bon souvenir de cette première expérience chez iQera, notamment sur tout l’aspect « stimulant de la construction de la BU ». « On me laissait assez libre dans la mise en œuvre de mes idées, j’étais force de proposition et on me le rendait bien. Et puis, j’appréciais cette prise de hauteur et la dimension concrète des résultats obtenus », concède-t-elle.

« Redonner de la lumière » au back-office

Valérie est restée un an à ce poste, jusqu’en 2022. Puis, à la suite à une réorganisation, on lui a proposé de prendre la direction du back-office de la direction Business Support. « Ici, mon rôle consistait à mettre en valeur et à redonner de la lumière à ce service, souvent oublié, du back-office », résume-t-elle. Ce sont des collaborateurs dont les tâches sont essentielles pour tout le reste de la chaîne. »

Valérie manageait une cinquantaine de personnes entre Paris et Tours : « Mon périmètre concernait la logistique, mais également la gestion des garanties (les hypothèques, nantissements), le traitement des réclamations, le défichage bancaire et une multitude d’autres taches distinctes les unes des autres », liste-t-elle. En clair, ces missions mêlaient du juridique et de l’opérationnel. « Il fallait suivre intellectuellement, car je passais du coq à l'âne dans les différents sujets », sourit-elle.

D’après elle, cette fonction demandait « de l’adaptabilité et de l'organisation ». Ce qui tombait bien, car c’était le fort de Valérie : « De nature, je suis organisée, je formalise tout. Je pense avoir renforcé cette compétence grâce à mes expériences passées chez les fournisseurs d’eau, notamment où nous étions régulièrement soumis à des contrôles. »

Apporter des solutions aux opérationnels

En janvier 2025, nouveau départ. Valérie quitte Paris pour Tours, et devient Directrice Performance Business Support pour le servicing.

Valérie gère à présent six personnes réparties en trois pôles : la partie formation avec et intégration des nouveaux arrivants et la formation continue, la partie crédit management (cycle de paiement des clients) et le volet analyse de performance. « C’est la plus petite équipe de ma vie professionnelle », sourit-elle.

Un changement de dimension qui ne la déstabilise pas, bien au contraire : « Passer d’une cinquantaine de collaborateurs à six permet de retrouver de la proximité et d’agir beaucoup plus vite. J’aime comprendre les difficultés opérationnelles de chacun, être disponible et apporter des solutions immédiatement. »

Une entreprise « à taille humaine » où la créativité a sa place

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle apprécie le plus chez iQera, Valérie répond spontanément : « C’est une entreprise à taille humaine. On peut parler, proposer, être écouté et s’améliorer. »

iQera est aussi, selon elle, un groupe qui laisse la place à l’évolution interne, mais cela suppose une certaine posture : « Il faut savoir s’adapter. Et j’ai eu la chance de pouvoir bouger. Si j’étais restée à Paris, je n’aurais peut-être pas eu cette opportunité », admet-t-elle.

Si elle jette un œil dans le rétroviseur, Valérie le dit sans détour : « Je n’ai aucun regret d’avoir sauté le pas. Ça m’a permis de me remettre en question, tout en utilisant ma boîte à outils professionnelle. »

Elle incite d’ailleurs les jeunes (et moins jeunes) à se montrer enthousiastes au changement, à être audacieux, en osant demander des mobilités. Car d’après elle, rester toute une carrière dans une seule entreprise peut freiner la progression : « On s’étiole. Intellectuellement, il n’y a plus de richesse. Si on veut construire un parcours, il faut accepter de bouger, de se remettre en question, de s’adapter. »

Une fin de carrière chez iQera ?

Valérie voit son avenir sereinement : « Je souhaite rester chez iQera jusqu’à ma retraite », glisse-t-elle avec un sourire.

Malgré les hauts et les bas qu’a connus l’entreprise, elle reste convaincue du potentiel du groupe. « Il y a encore beaucoup à construire chez iQera. Et même dans les moments difficiles, je n’ai jamais eu envie de partir, parce que l’humain reste au cœur du fonctionnement de l’entreprise, que notre créativité n’est pas bridée et que l’on dispose d’une grande marge de manœuvre. »