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Comment l’intelligence artificielle peut observer vos moindres gestes au travail
C’est déjà une réalité pour certains salariés américains.

Le pourcentage pourrait donner des sueurs froides tant il paraît élevé : 73% des employeurs américains utilisent des outils de surveillance numérique de leurs salariés, selon un sondage réalisé par l’éditeur de logiciels Express VPN auprès de 1 500 employeurs et 1 500 salariés. Avec le développement de l’intelligence artificielle, cette surveillance au travail s’est considérablement accrue outre-Atlantique.
Ces logiciels qui utilisent l’IA pour surveiller les salariés
Ce sont des noms de logiciels qui sont encore pour la plupart méconnus en France mais qui rythment le quotidien de milliers de salariés aux Etats-Unis comme le raconte la correspondante du journal Le Monde à New-York.
ActiveTrak, Teramind, Time Doctor, WorkExaminer ou encore Hubstaff permettent de suivre les tâches et la productivité des employés à distance de leur lieu de travail en s’immisçant dans leur ordinateur professionnel avec l'aide de l'intelligence artificielle.
Ainsi, le logiciel Activetrack permet de connaître la capacité de travail des salariés en indiquant leur temps d’écran, les logiciels qu’ils utilisent le plus et leur score de productivité.
Si du côté des employeurs, la satisfaction l’emporte, les salariés semblent moins apprécier cette surveillance qui collecte des données pas forcément représentatives de leur investissement quotidien. Par exemple, si vous passez du temps en rendez-vous extérieur, cette tâche ne sera pas mesurée alors qu’elle est importante pour la bonne réalisation de votre travail.
Cette pratique pourrait-elle se généraliser en France ?
Pour l'instant, il existe de nombreux gardes-fous juridiques qui empêchent les entreprises françaises de basculer dans une surveillance numérique de leurs salariés. C’est l’article L120-2 du Code du travail qui garantit la protection de la vie privée des salariés : « Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir. »
La Cnil veille aussi au grain et n’hésite pas à sanctionner les employeurs abusifs. En décembre 2024, une société du secteur immobilier a écopé d’une amende de près de 40 000 euros pour surveillance excessive de ses salariés. En effet, l’entreprise avait mis en place un système de surveillance digne d’un film de science-fiction si on se réfère au compte-rendu mis à disposition sur le site de l’instance.
Elle avait mis en place un système de détection des clics de souris ou des frappes sur les claviers des employés, si des temps d’inactivité étaient recensés, ils pouvaient faire l’objet d’une retenue sur salaire.
Enfin, des captures d’écran aléatoires pouvaient avoir lieu sur les ordinateurs des salariés selon une récurrence déterminée individuellement par l’entreprise, entre 3 et 15 minutes.
Tous ces dispositifs présentaient des atteintes notables à la vie privée et un manquement à l’obligation d’information des salariés simplement prévenus par voie orale de l’utilisation de ces logiciels.
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