De commercial à responsable grands comptes nationaux : « Avec de la volonté, on peut évoluer même sans avoir de grands diplômes »

Évoluer dans sa carrière professionnelle sans ou avec peu de diplômes, c’est possible. Jean-Baptiste Souchet est l’exemple même d’un tel parcours, jalonné de rencontres inspirantes et de la confiance de ses employeurs. Il vient à nouveau de gravir un échelon chez Téréva, filiale du Groupe Martin Belaysoud. Témoignage.

Jean-Baptiste se définit comme étant autodidacte. Après avoir obtenu son baccalauréat et effectué son service militaire, il a travaillé comme commercial itinérant puis conseiller de vente jusqu’à progresser au poste de chef de secteur. Une dizaine d’années plus tard, il devient tour à tour acheteur, puis directeur d’agence dans l’ameublement et la distribution. Alors qu’il envisageait de relever un nouveau défi dans sa carrière, ce dernier a rencontré le directeur régional de Téréva, qui cherchait quelqu’un pour reprendre la cellule régionale grands comptes d’Ile-de-France. C’est de cette manière qu’il a rejoint l’entreprise en janvier 2021.

« Mon manager m’a donné un avis très positif et m’a encouragé à postuler »

Depuis le début du mois de mai, Jean-Baptiste a été nommé responsable grands comptes nationaux. « Téréva a annoncé en interne, il y a quelques mois, la mobilité du responsable précédent, avant de publier une offre d’emploi. Dans un premier temps, j’ai hésité à répondre. J’ai donc appelé l’ancien responsable pour en discuter avec lui. Je désirais savoir si le poste pouvait me convenir. Si j’acceptais, je souhaitais aller jusqu’au bout », commente-t-il.

Pendant sa période de réflexion, Jean-Baptiste a exprimé ses préoccupations à son supérieur hiérarchique direct. « Il m’a donné un avis très positif et m’a encouragé à postuler. Je suis donc rentré dans le processus de recrutement et ai été contacté par la responsable recrutement et attractivité du Groupe », raconte-t-il.

Cette dernière lui explique alors le processus de sélection, qui comprend d’abord un questionnaire de préférences comportementales et un premier entretien. « Le but était d’échanger sur mon parcours, ce qui me motive, ainsi que sur mes résultats au test. La rencontre a duré environ une heure et demie et s’est avérée extrêmement positive. On avait de nombreux sujets à aborder ! » sourit Jean-Baptiste. La responsable recrutement le questionne notamment sur sa perception du poste, des missions et les mesures qu'il prendrait s'il l’obtenait. Enfin, il a rencontré le directeur commercial France, la responsable RH puis le président de Téréva, avant d’obtenir une réponse favorable.

« L’échelle de mes responsabilités a considérablement augmenté »

La transition entre la gestion de comptes régionaux à locaux n’est pas anodine. « Auparavant, j’étais responsable de comptes locaux et mes interlocuteurs étaient principalement parisiens. J’avais déjà la charge de comptes nationaux, c’est-à-dire de grands installateurs sur des chantiers ou d’exploitants de chauffage. Actuellement, l’échelle de mes responsabilités a considérablement augmenté. Mes interlocuteurs ont davantage de pouvoir décisionnel en matière de stratégie et la négociation tarifaire est plus importante », détaille Jean-Baptiste.

Le rôle de ce dernier a aussi évolué par rapport à Téréva. « Avant, je rendais des comptes à mes managers, qui remontaient les informations. Désormais, je travaille directement avec les interlocuteurs concernés », souligne Jean-Baptiste. Ce dernier est également responsable d’une équipe de quatre promoteurs à l’échelle nationale. « Leurs missions sont assez similaires à celles d’un commercial mais ils ne prennent pas de décisions opérationnelles, précise-t-il. Je gère également une cellule de commerciaux sédentaires, épaulé par une responsable de service. »

Une passation « en douceur »

La nomination de Jean-Baptiste s’assimile à une passation : « La personne que je remplace est toujours chez Téréva. Je l’ai d’ailleurs rencontrée, la semaine dernière, pour échanger sur les contrats. On fait cela en douceur ! » Dans un second temps, Jean-Baptiste bénéficiera de formations complémentaires.

Un autre atout : il connait bien les promoteurs et commerciaux dont il a maintenant la charge. « Je ne suis pas une figure inconnue pour eux, et vice versa. Nous avons déjà interagi lorsque j’occupais mon précédent poste. C’est rassurant pour tout le monde d'un point de vue humain ! » constate Jean-Baptiste.

« J’ai répondu à une attente et Téréva a décidé de valoriser mon profil »

Selon Jean-Baptiste, cette évolution vient s’inscrire dans la continuité, notamment, de ses résultats passés. « Lorsque je suis entré chez Téréva, ma mission consistait à redresser la cellule régionale. J’ai relevé ce défi pendant quatre ans. Je pense avoir démontré que la performance et mon travail m’inspirent. C’est ce qui explique mes résultats. Mon expérience a également joué un rôle crucial. En tant que collaborateur expérimenté, j’ai pu consolider mes connaissances et mes compétences en matière de service à la clientèle par le passé », note-t-il.

Sa motivation, aussi : « Cette opportunité que Téréva m’a offerte me remplit de fierté ! Cela signifie que j’ai su répondre à une attente, que j’ai été entendu et que l’on a également décidé de valoriser mon profil ! »

D’autant plus que Jean-Baptiste n’aurait jamais imaginé un tel cheminement professionnel : « J’ai eu la chance de croiser des personnes qui m’ont fait grandir professionnellement, même si j’ai pris un circuit différent de celui des études. Et, finalement, c’est plutôt réussi ! Je suis assez fier de porter ce flambeau, parce que je pense qu’avec de la volonté, on peut évoluer dans une entreprise, même sans avoir de grands diplômes ! »

« C’est réconfortant de savoir qu’on peut évoluer professionnellement »

La variété des missions est un aspect qui l'a toujours animé dans les métiers du commerce. « Chaque jour apporte son lot d’imprévus, avec du bon comme du moins bon. C’est notre quotidien ! J’apprécie aussi qu’on ait un objectif commun et que ce soit l’effort de tous qui permette d’y arriver. Il y a des victoires individuelles dans notre métier, mais cela reste un travail d’équipe. On ne peut pas réussir sans un logisticien, un vendeur ou un support administratif. J’aime bien connaitre mon équipe, avancer avec elle, savoir célébrer nos succès. C’est important, surtout en temps difficile, de laisser passer le « nuage » pour qu’ensuite le soleil brille. »

Cet aspect humain, Jean-Baptiste l’a particulièrement retrouvé chez Téréva. « Les équipes sont à l’écoute et c’est réconfortant de savoir qu’on peut évoluer professionnellement et que l’entreprise est réceptive. Cela ajoute une énergie supplémentaire à notre quotidien ! » conclut-il.