De technicien à directeur de filiale : « Iserba est une entreprise qui sait reconnaître les pépites pour les faire évoluer »

Dès le début de sa carrière de technicien, Jamil Benbyi s’est rêvé chef d’agence. C’est chose faite et plus encore, grâce à l’accompagnement du groupe Iserba, spécialiste de la maintenance immobilière. Il a ainsi rapidement gravi les échelons jusqu’à devenir directeur de la filiale Confogaz. Témoignage.

« J’ai appris un nouveau métier »

C’est après un premier bac en gestion des ressources humaines et quelques temps dans l’armée, que Jamil s’est tourné vers les métiers de la maintenance, en passant un bac pro technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques. Après quelques premières expériences, il rejoint un grand groupe à Montpellier : « J’y ai été formé au métier de technicien gazier et robinetterie. Au bout de quatre ans, je suis devenu expert de mon domaine et j’ai cherché à prendre des responsabilités. Malheureusement, toutes les portes étaient fermées, ce n’était pas possible d’évoluer », raconte-t-il.

Désireux de progresser de nouveau, Jamil décroche un poste de chef d’équipe dans une précédente entreprise. Dans les faits, il occupe également les fonctions de chef d’agence. Après deux ans, les deux agences montpelliéraines fusionnent et il « régresse dans ses fonctions ». C’est alors qu’il rejoint le groupe Iserba, en 2016, en tant que manager opérationnel. « Je suis passé de 15 techniciens à une trentaine. J’ai appris un nouveau métier, car en termes de management, c’est beaucoup plus de responsabilités ! » continue-t-il.

« Je me suis dit que c’était l’opportunité d’une vie »

Ses bons résultats à Montpellier valent une nouvelle proposition à Jamil : prendre la responsabilité de l’agence de Marseille, alors en difficulté. Après quatre ans, il rentre dans l’Hérault pour un poste équivalent. « Cela s’est très bien passé et au bout d’un an et demi, le groupe m’a offert la direction de la filiale Confogaz. Ce n’était pas une décision facile, car je devais quitter ma ville pour Paris et Lyon. Mais, à ce moment-là, j’avais 35 ans et je me suis dit que c’était l’opportunité d’une vie ! J’ai commencé en janvier 2024 », indique-t-il.

Un sacré défi pour Jamil : « C’était très dur, car je devais améliorer les performances de certaines agences. Mais on a fait de super résultats en 2024 ! On est d’ailleurs en train développer la filiale avec l’ouverture d’une nouvelle agence à Bordeaux. Aujourd’hui, je supervise environ 120 collaborateurs », précise-t-il.

« Iserba a choisi d’investir en moi »

A toutes les étapes de son parcours, Jamil a été accompagné par son employeur. « Les premières évolutions entraient dans le cadre d’un plan de carrière, avec un N+1 comme tuteur. Cela m’a permis de bénéficier de pilotages mensuels ainsi que de directives pour mieux tracer mon chemin. Cela m’a demandé beaucoup de travail personnel », continue Jamil.

Ce dernier a également tiré avantage d’un coaching, financé par l’entreprise. « Iserba a choisi d’investir en moi ! J’ai été accompagné, pendant un an, sur ma façon d’être en public, la gestion des cadres ou encore la prise de recul, à la vue de mon évolution rapide. J’ai aussi été formé pendant trois ans au management et j’ai passé la certification Voltaire », retrace Jamil.

Pourtant, il y a encore quelques années encore, Jamil ne pensait pas gagner de telles responsabilités. « J’avais un rêve, c’était de devenir chef d’agence. Du point de vue d’un technicien, sur le terrain, c’est déjà pas mal ! Puis, en tant que chef d’agence, j’avais la responsabilité de 30 collaborateurs. Maintenant, je gère six agences. Je ne l’aurais pas imaginé ! » commente-t-il.

« Sans mobilité, on ne peut pas avancer aussi vite »

Pour Jamil, sa réussite tient au moins en partie à sa mobilité. « Je suis quelqu’un qui a besoin de sa famille et d’une certaine stabilité. J’ai donc dû me faire violence pour accepter de bouger et c’est ce qui m’a permis d’aller plus loin dans l’évolution. Sans mobilité, on ne peut pas avancer aussi vite », soutient-il.

Des aptitudes personnelles, aussi : « Je pense que j’avais les facultés nécessaires pour aller plus loin à l’école, mais j’ai choisi de rentrer rapidement dans la vie active. Aujourd’hui, un poste comme le mien équivaut certainement à un master. Il y a donc nos propres capacités, mais aussi l’accompagnement et la confiance de l’entreprise. »

« J’aime transmettre mon savoir-être et mon savoir-faire »

De son quotidien, Jamil apprécie la constante nouveauté. « J’ai toujours envie de faire de nouvelles choses et chez Iserba, c’est possible. Il y a des ouvertures d’agence, des rachats, la possibilité de faire évoluer les collaborateurs, etc. Ce que j’aime aussi, c’est transmettre mon savoir-être et mon savoir-faire. C’est appréciable de constater qu’une agence tourne sans moi : cela veut dire que j’ai mis les bons collaborateurs à la bonne place ! » affirme-t-il.

Des qualités en management qui proviennent en grande partie de son expérience sur le terrain. « Aujourd’hui, je suis un gestionnaire de centre de profit donc cela n’a plus rien à voir avec la technique. En revanche, avoir la fibre du métier et connaître ses tenants et aboutissants, me permet d’être plus performant et rentable pour l’entreprise », analyse Jamil.

Et cela, le groupe l’a compris : « Chez Iserba, la majorité de l’encadrement vient du terrain car c’est une entreprise qui sait reconnaître les pépites pour les faire évoluer. Un jeune qui arrive avec des ‘capacités’, qui s’exprime bien et a envie d’apprendre, j’en ferai un chef d’agence un jour ! Ici, on commence par le bas pour gravir les échelons. »

« Si on veut évoluer, il faut croire en soi et que tout est faisable. J’en suis la preuve, on peut y arriver si on s’en donne les moyens. C’est un choix de vie et un investissement personnel ! » conclut Jamil.