Être embauché via une cooptation, ça change quoi ?

Dans tous les secteurs, de plus en plus d’entreprises incitent leurs collaborateurs à leur transmettre des candidatures issues de la cooptation. Chez PRÉVOIR, Aline a elle-même été recrutée par cette méthode, avant de recommander des candidats. Il y a quelques mois, sa rencontre avec Cassandre a été décisive. Elles nous expliquent en quoi la cooptation peut créer des liens si spéciaux au travail.

Il y a dix ans, Aline a rejoint le groupe d’assurances PRÉVOIR après des expériences de technico-commerciale et de responsable de boutique. « Je suis revenue à ce que j'aimais le plus, c’est-à-dire le métier de commerciale terrain. En début d’année, j’ai évolué au poste de manager d’intégration », précise-t-elle. Quelques mois plus tôt, elle mentionne sa nouvelle fonction à sa belle-sœur, une très bonne amie de Cassandre. « Je lui disais que je souhaitais recruter une équipe à mon image. Elle m’a alors parlé de Cassandre, en bien, évidemment ! A son tour, mon frère m’a confirmé que je devrais la rencontrer », continue-t-elle.

Le CV de sa future collègue en sa possession, elle échange avec cette dernière au téléphone. « Ça a été un vrai coup de cœur ! On s’est tout de suite comprises sur nos attentes mutuelles. Et puis, pour l’anecdote, il s’avère que nous avions déjà une histoire commune sans le savoir : nos mamans se connaissent depuis longtemps ! » s’amuse Cassandre.

« Je me suis directement projetée dans l’équipe d’Aline »

La manager d’intégration transmet alors cette candidature à son inspecteur des ventes qui la rappelle tout de suite. Après son congé maternité, Cassandre s’est remise en recherche active d’un travail. « Pendant tout le congé, je me suis posé la question de ce que je voulais faire », souligne-t-elle. Après un BTS dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, elle a travaillé plusieurs années en thalassothérapie et pour des ouvertures d’hôtels de luxe, dans les Caraïbes. « Je me suis ensuite dirigée vers le domaine de l’immobilier. Mais je ne voulais pas y retourner, ni dans l’hôtellerie. En revanche, je savais que je voulais travailler en équipe tout en gardant mon autonomie. J’ai fait de nombreuses recherches sur Hellowork et quelques entretiens, mais rien ne m’intéressait vraiment. C’est à ce moment que j’ai été mise en relation avec Aline », retrace Cassandre.

Après une première expérience peu concluante chez un concurrent, Cassandre n’envisageait pas de travailler de nouveau dans les assurances. « Je cherchais un poste de commerciale dans l’univers du bien-être. Mais, quand j’ai parlé avec Aline, c’était une évidence ! Après notre échange, j’avais le sourire aux lèvres et un regain d’énergie, de motivation. Je me suis directement projetée dans son équipe », explique-t-elle.

« J’encadre mon équipe comme j’aurais voulu l’être »

Avant même de passer d’autres tests ou entretiens, Cassandre était convaincue, à la suite de cette discussion, qu’elle voulait rejoindre Prévoir. « J’avais déjà envie de signer, s’amuse-t-elle, alors que je n’avais pas encore suffisamment d’éléments sur le poste, l’entreprise, etc. C’était vraiment pour la personne, pour Aline. Je la voulais comme manager, car j’ai tout de suite senti que ça allait matcher entre nous ! »

Au-delà du secteur d’activité de son futur employeur, Cassandre, comme de plus en plus de salariés aujourd’hui, cherchait une équipe dans laquelle elle se sentirait bien. « C’est vraiment important pour moi ! On passe énormément de temps au travail et j’avais besoin de savoir que ce serait le cas. Selon moi, Aline est vraiment une personne inspirante et motivante, deux qualités importantes chez un manager », ajoute-t-elle.

Aline supervise désormais une équipe de trois conseillers commerciaux. Le fait que Cassandre a rejoint les assurances pour elle, ne lui met pas de pression, au contraire : « C’est plutôt gratifiant ! Cela me conforte dans le fait que j’aime manager une équipe, de manière positive. Je les encadre comme j’aurais voulu l’être ! Ce qu’il y a de plus important pour moi c’est que Cassandre se sente bien au travail, au même titre que ses collègues. »

« Notre force est de pouvoir former les novices »

Pour favoriser ce type de recrutements, PRÉVOIR encourage tous ses collaborateurs à utiliser la cooptation. Elle représente d’ailleurs environ 40 % des embauches. « On nous sollicite pour aller chercher des personnes dans notre entourage élargi. Cela peut même être un membre de la famille ou un prospect. Dans tous les métiers, c’est aujourd’hui assez compliqué de recruter et donc, en tant que conseiller commercial, on connaît les compétences attendues sur ce poste », explique Aline.

Pour autant, il n’y a pas de profil type, au contraire. « N’importe qui peut réussir. On a beaucoup de collaborateurs qui ne viennent pas des métiers de l’assurance ! Notre force c’est de pouvoir former les novices. Quand on a un bon manager d’intégration, un bon inspecteur des ventes et un bon formateur, tous les candidats peuvent réussir avec les mêmes cartes en main qu’une personne qui a déjà de l’expérience dans ce domaine. Dès lors qu’on a la motivation et l’envie, cela ne peut que fonctionner », insiste Aline. A noter que, même si la cooptation diffère d’une candidature classique, le processus de recrutement des cooptés est similaire à celui des autres candidats.

« La cooptation crée un lien de confiance et facilite l’intégration »

Une fois embauchée comme conseillère commerciale, Cassandre a suivi trois semaines de formation à Nantes. « C’était intense mais j’ai adoré ! On est vraiment acteurs de notre formation : on débat toute la journée, on fait des jeux de rôle, des mises en situation, etc. Entre les sessions, on accompagnait nos collègues sur le terrain. Ensuite, j’ai passé mon habilitation et j’ai pu directement me jeter dans le bain », indique-t-elle.

Cassandre ne souhaitait pas rester enfermée dans un bureau, et c’est réussi ! « Je voulais me sentir utile et trouver un emploi qui a du sens. Je suis convaincue de l’importance de l’assurance, car j’ai vécu un accident de ski pour lequel je n’ai pas été protégée. L’après a été très compliqué et je m’efforce donc de sensibiliser les personnes avec qui je m’entretiens. D’ailleurs, la grande majorité du temps, ils m’en remercient », constate-t-elle. La conseillère commerciale apprécie vraiment son nouveau métier, en particulier être en contact avec les clients : « Chaque rendez-vous est différent. Finalement, on entre dans leur vie et certains se confient. Ces rencontres sont tellement enrichissantes qu’il peut aussi m’arriver de partager à mon tour. »

Un épanouissement lié à la méthode de recrutement ? Aline est en tout cas de cet avis : « Le fait de coopter ou d’être coopté, crée un lien de confiance. Cela facilite l’intégration et permet de garder les collaborateurs dans le temps. »

« On arrive plus fort dans l’entreprise, car on a déjà brisé la glace, confirme Cassandre. Je n’ai encore coopté personne mais, si j’en ai l’occasion, je le ferais avec plaisir ! »