Vous avez entre 18 et 25 ans ? « Les métiers de l’immobilier évoluent et ils ont besoin de se renouveler »

L’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle figure parmi les critères les plus importants dans le choix d’une entreprise pour de nombreux actifs. Une tendance particulièrement marquée chez les plus jeunes : selon une enquête Ipsos sur le rapport au travail de la Génération Z (18-28 ans), 80 % d’entre eux estiment cet équilibre primordial ou important. L’ambiance de travail arrive en deuxième place (77 %), suivie plus loin du salaire.

Dans ce contexte, de plus en plus de jeunes se tournent vers l’immobilier. « Ce domaine a toujours séduit de nombreux profils, de toutes générations. Mais aujourd’hui, ce qui attire davantage les jeunes, c’est le côté nomade, entrepreneur ou encore l’absence de hiérarchie directe », explique Fabrice Dobrowolski, directeur de l’animation du réseau Optimhome. Sans oublier le côté « pierre » : « Le logement préoccupe tout le monde. Les jeunes le savent, surtout face aux difficultés d’accès au logement. Pouvoir aider à l’accès à la propriété, à la location, ou investir, prend tout son sens », continue-t-il.

Fabrice Dobrowolski

Directeur de l’animation du réseau Optimhome

Un phénomène accentué par la visibilité accrue du secteur dans les médias et sur les réseaux sociaux. « Il y a 20 ans, on poussait la porte d’une agence dite vitrée. Depuis, Internet a changé les formes de consommation : l’immobilier est devenu accessible 24h/24, confirme Fabrice. L’arrivée des mandataires indépendants sur le marché a également renforcé ce besoin de notoriété et de présence digitale. Aujourd’hui, on doit se montrer sur les réseaux sociaux et maîtriser son image. Les jeunes de 18-25 ans s’approprient très naturellement cette dimension et c’est aussi ce qui les attire. »

« L’école est une voie mais pas la seule »

Pour autant, la jeune génération, en particulier, fait face à certains obstacles dans ses projets. L’environnement familial est souvent sous-estimé, estime Fabrice. « On peut entendre : “Tu n’as pas assez d’expérience”, “Tu manqueras de crédibilité”. C’est un frein important. » Le second ? « Ne pas savoir par où commencer, répond-il. Devrais-je être formé, avoir de l’expérience ? L’école est une voie mais pas la seule. Chez Optimhome Immobilier, nous accueillons, formons et accompagnons celles et ceux qui veulent repartir de zéro, même sans études spécifiques. »

Le dernier frein est financier : « Un jeune aura probablement peur du coût pour se lancer seul dans l’immobilier. Chez nous, la formation est offerte, et le lancement coûte environ 200 €. On peut débuter avec un budget limité et sans équipement “digne de la NASA”. »

« Un investissement sur soi-même »

Toutes les personnes qui rejoignent le réseau Optimhome sont formées aux spécificités de l’immobilier, notamment juridiques. « Un mandat, c’est un contrat. Pour cette raison, l’accompagnement s’avère essentiel. Nous attribuons aussi, à chaque nouveau conseiller immobilier, un « Opteam Leader », c’est-à-dire un parrain ou une marraine. En cas de besoin, l’équipe régionale et le service juridique interne le soutiendront aussi », indique Fabrice.

Cet accompagnement est de même adapté aux 18-25 ans avec un axe sur le montage vidéo ou encore l’intelligence artificielle appliquée à l’immobilier. « Même s’ils savent se servir des réseaux sociaux, on leur apprend aussi à les utiliser d’un point de vue professionnel », pointe-t-il.

Un conseiller expérimenté accompagne chaque nouveau collaborateur et les jeunes, en particulier, bénéficient d’un pack Optimhome Immobilier à 29 €/mois (contre 89 ou 159 € mensuel selon l’expertise du conseiller). « C’est un peu comme le « permis à un euro par jour », un investissement sur soi-même. Leur mentor les aide à passer les différentes étapes d’apprentissage. Ce compagnonnage permet autant à la personne expérimentée de se redécouvrir qu’au junior de progresser sans pression », ajoute Fabrice.

L’immobilier est aussi un tremplin de carrière pour les jeunes qui rejoignent le marché de l’emploi. « C’est un métier formateur car il mobilise une diversité de compétences : juridiques, commerciales, rédactionnelles, techniques (photo, vidéo, montage…) », confirme-t-il.

Un accompagnement dans la durée

Rejoindre le réseau est également assez simple. Une fois sa candidature déposée, le jeune est convoqué à un entretien avec un chargé de recrutement : « On vérifie quelques prérequis : être motorisé, surtout en zone rurale ; posséder un peu de trésorerie pour tenir les premiers mois, car le délai de 5 à 7 mois avant les premières ventes s’applique ; et correspondre aux grandes lignes du métier. »

Une fois sa candidature validée, ce dernier est mis en relation avec un Opteam Leader. « Il crée ensuite son entreprise, obtient son numéro RSAC (registre spécial des agents commerciaux, NDLR), et suit une première formation en e-learning (environ 14 heures). Ensuite, il accède à d’autres modules : prospection, estimation, réseaux sociaux, droit immobilier, intelligence artificielle. Sa formation achevée, il peut commencer sur le terrain, accompagné de son Leader », indique Fabrice.

En intégrant le réseau, un conseiller bénéficie d’un accompagnement dans la durée. « Il intègre une équipe et pourra, à terme, former la sienne et transmettre à son tour ses connaissances. »

« On arrive souvent par hasard dans l’immobilier, mais on y reste par passion »

Devenir conseiller immobilier suppose de s’appuyer sur ses talents relationnels, selon Fabrice : « Les clients ont changé. L’accès à l’information est facilité donc ils sont mieux informés. Mais, paradoxalement, ils ont davantage besoin d’accompagnement. » Pour le directeur de l’animation du réseau, ce qui fait la différence aujourd’hui sur le marché, c’est « le service, la visibilité et la valorisation du bien ». A ce sujet, le secteur cherche l’aide de la jeunesse. « Notre métier évolue et il a besoin de se renouveler. Les réseaux ont besoin de profils plus jeunes, indépendants, libres, qui ne cherchent pas la hiérarchie. L’immobilier et le marketing de réseau offrent cette liberté : on peut mener plusieurs activités en même temps, tout en gardant l’immobilier comme fil conducteur », affirme-t-il.

Car l’immobilier reste avant tout une histoire humaine. « A 19 ou 20 ans, on n’est pas toujours armé pour gérer une succession ou une séparation. C’est là que l’accompagnement prend tout son sens. Il n’y a pas de risque financier, c’est une vraie opportunité pour devenir entrepreneur tout en étant formé. » 

Et Fabrice de conclure : « On arrive souvent par hasard dans l’immobilier, mais on y reste par passion. C’est un métier vivant, humain, formateur au sein duquel on peut construire son avenir ! Mon conseil : soyez naturel, ne jouez pas un rôle, car le meilleur moyen de durer, c’est l’honnêteté, la transparence. Et bien sûr, montrez votre sérieux, votre écoute, votre capacité à vous adapter. Ce sont des qualités essentielles. »