Coline, escrimeuse et gestionnaire des ressources humaines : « C’est grâce à SPIE que je peux poursuivre mon chemin de sportive de haut niveau ! »

Entrée en septembre 2023 chez SPIE Facilities, filiale de SPIE France dédiée à la maintenance, l’exploitation multi-technique et au Facility Management, Coline Suzanne, 26 ans, est sportive de haut niveau et manie le sabre depuis l’âge de six ans : « J’ai gagné mes premières compétitions, ça m’a donné envie d’aller plus loin. Le haut niveau est arrivé vers 15 ans, en intégrant un centre régional à Marseille (Gémenos), ma ville d’origine, puis au sein du Pôle France Relève à Orléans. Je suis ensuite entrée à l’INSEP, et je gère maintenant mon projet seule depuis environ un an et demi avec un staff en qui j’ai confiance. Avec toujours de nouveaux les mêmes objectifs en quête de performance qu’avant. »

Côté études, Coline a suivi un parcours universitaire classique : « Mes enseignants savaient que j’étais sportive de haut niveau et notre relation s’est basée sur la communication et la confiance, sans aménagement particulier. » La poursuite des études après le bac a toujours été une évidence pour la sportive : « L’escrime n’est pas un sport très rémunérateur, je savais que je ne gagnerais pas forcément ma vie avec et qu’il me faudrait un back-up pour le jour où ça s’arrêterait. J’avais aussi la volonté de ne pas être concentrée uniquement sur le sport. »

La bonne rencontre

La sortie de l’INSEP marque la rencontre avec SPIE : « Il fallait que je trouve une structure qui m’aide à financer mon projet sportif. J’avais fini mes études et mes parents souhaitaient que j’entre dans la vie active. J’ai eu la chance d’être en contact avec Sylvia Fenger, la DRH de SPIE Facilities, qui m’a tout de suite fait confiance et a réuni les bonnes conditions pour débuter ma vie pro au sein du groupe. Aujourd’hui, j’ai un contrat avec la Fondation du sport français, avec un mécénat de compétences, qui implique que je suis détachée de l’entreprise à 50%. » Son poste actuel ? Gestionnaire des ressources humaines, ce que son parcours scolaire n’indiquait pas dès le départ : « J’ai commencé par un DUT génie thermique énergétique. Je ne m’y suis pas plu, mais j’ai malgré tout obtenu mon diplôme. En licence, j’ai opté pour une filière professionnelle en événementiel sportif, puis un master management et gestion de projet à Paris. »

Chez SPIE, Coline a d’abord été recrutée comme chargée de projet : « Je travaillais sur notre outil d’intégration des nouveaux collaborateurs. Une fois cette mission terminée, j’ai eu vraiment envie de prolonger cette expérience au sein du Groupe et Sylvia m’a proposé un poste de gestionnaire des ressources humaines. Je suis en train de me former et de monter en compétences sur ce métier et j’adore ça ! »

La confiance, clé de la réussite

Aujourd’hui, Coline est seule à la tête de son projet sportif, qu’elle supervise de A à Z : « Je n’ai pas d’agent, mais un entraineur pour la préparation physique et spécifique à mon sport, un psychologue, un préparateur mental, un kiné, un ostéopathe… Toutes des personnes que j’ai choisies ! Sur le papier, je consacre 50% de mes journées à SPIE et 50% au sport, mais on adapte aussi en fonction des semaines. On a instauré une grande confiance et une certaine souplesse, ils savent que je décalerai mon entrainement s’il y a une réunion importante et inversement. Depuis toute petite, je gère à la fois ma vie sportive, ma vie scolaire et professionnelle et ma vie personnelle. Les journées semblent parfois un peu courtes, mais on y arrive ! »

Si les différents pans de sa vie sont bien distincts, Coline y voit malgré tout de nombreuses passerelles : « L’escrime, c’est beaucoup d’organisation, beaucoup de discipline. On apprend à gérer le stress et les émotions. C’est un sport à la fois individuel et collectif, on ne peut pas s’entrainer seul. On a l’habitude de progresser dans un groupe avec différentes individualités, avec chacun ses points forts et points faibles. Cela crée une émulation et le groupe progresse ensemble. En entreprise, on retrouve cette importance du collectif, qui fait écho aux valeurs de SPIE : proximité, performance et responsabilité. »

Chez SPIE, Coline ne se cache pas de sa vie de sportive de haut niveau, mais ne l’affiche pas non plus : « Seuls mes collègues proches sont au courant de mon calendrier de compétitions, j’ai une certaine pudeur sur le sujet. Quand je performe, ils se réjouissent pour moi, mais c’est aussi un échange. Le haut niveau est assez méconnu, tout comme le milieu de l’escrime. Je leur fais découvrir et ça provoque des questions, des débats… »

Un quotidien à la fois exigeant et épanouissant

Mais alors, comment fait-on pour compartimenter les différents pans d’une vie si trépidante ? « Quand je suis à l’escrime, je ne pense pas au travail. Quand je suis au travail, je ne pense pas à l’escrime. Et quand je suis hors des deux, je coupe complètement, c’est important pour moi. Même si je suis encore et toujours en quête du parfait équilibre ! »

Le plus compliqué à gérer ? « Le mental. C’est ce qui fait la différence, à compétences techniques égales. Je suis suivie par un psychologue et un préparateur mental, c’est super important. J’ai toujours assumé cet accompagnement psychologique et défendu l’idée que ce n’était pas réservé aux personnes qui vont mal, que ça permet d’apprendre à se connaître. Savoir comment on fonctionne face à des situations de compétition. C'est aussi utile dans le sport que dans la vie professionnelle et quotidienne. On apprend à gérer ses émotions et son stress. S’il n’y avait pas d’obstacle, si tout était beau et rose, on s’ennuierait. Les moments de doute, c’est aussi ce qui permet de s’améliorer pour la suite, les obstacles sont faits pour être surmontés ! »

« Je n’ai pas peur de gérer plusieurs sujets en parallèle »

Cette adaptabilité, Coline la tient en effet de son sport : « Je n’ai pas peur de gérer plusieurs sujets en parallèle. Je pense être aujourd’hui capable de rebondir rapidement face à des échéances qu’il faut traiter alors que d’autres sont par ailleurs en cours. C’est l’escrime et le sport en général, qui m’a permis de développer cette force de caractère-là. »

Ce que le commun des mortels ignore souvent, c’est la difficulté pour les sportifs à trouver une entreprise qui les accompagne comme le fait SPIE avec Coline : « J’ai vraiment de la chance d’avoir été soutenue pendant la période des Jeux Olympiques et de l’être toujours aujourd’hui ! C’est grâce à SPIE que je peux poursuivre mon chemin de sportive de haut niveau et bénéficier d’une vraie vie professionnelle en parallèle. »

Un équilibre à trouver entre la confiance en soi et l’envie de développer son projet

Si vous avez des projets importants à mener de front en même temps que votre carrière, Coline vous conseille avant tout de… croire en vous : « Croyez-en ce qui vous passionne et n’abandonnez pas au premier obstacle ! Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est d’être rigoureuse et organisée, de bien gérer mon temps et de prendre du plaisir dans ce que je fais. Ça peut être compliqué d’appliquer une vraie rigueur quand on n’a pas réellement envie de s’investir. C’est un équilibre à trouver entre la confiance en soi et l’envie de développer son projet. »

Un état d’esprit que Coline fait évoluer en même temps qu’elle gagne en maturité : « La résilience est très importante dans ma vie professionnelle, comme dans ma vie personnelle ou dans le sport. J’ai connu des échecs, des périodes compliquées dont je suis sortie. Aujourd’hui, je me dis que je suis ma meilleure amie et ma plus grande force. Quand je suis confrontée à une difficulté, je lui trouve du sens, je sais qu’elle me fera avancer.»

En parallèle, Coline travaille aussi sur le lâcher-prise : « Je suis dans le contrôle, mais je donne aussi de l’importance au moment présent. Même si je me dis que les difficultés que je rencontre ne sont pas là pour rien, je sais aussi qu’il n’y a pas d’explication à tout. Il faut accepter les situations que l’on rencontre, y faire face, trouver du positif et rebondir ! »