Conseillère / Conseiller du travail

Le métier de conseiller du travail (fiche ROME K1801) consiste à aider des personnes qui rencontrent des difficultés dans leur insertion sociale et professionnelle afin d’améliorer leurs conditions de vie. Il veille au bien-être du salarié dans l’entreprise et faciliter son adaptation au travail et en particulier sur les problèmes soulevés par l’emploi des femmes, des jeunes et des travailleurs en situation de handicap. Il coordonne et promeut les organisations sociales décidées par l’employeur et par le comité d’entreprise. Il travaille en coordination avec le comité d’entreprise. Le conseiller du travail est un soutien important tant au niveau psychologique qu’au niveau matériel et son intervention se fait sur différents plans :

• Informer sur les aides financières possibles.
• Informer sur les soins médicaux et sur les différentes aides financières concernant les complémentaires santé.
• Informer sur les différentes formations professionnelles.
• Aider la personne dans les démarches administratives.
• Conseiller.

Il va travailler à des postes de conseiller technique, de responsable de service social ou de chef de service.

Le conseiller du travail a plusieurs appellations. Les plus communes sont : conseiller en insertion professionnelle, conseiller à l’emploi, accompagnateur à l’emploi, accompagnateur socioprofessionnel. Plus généralement, ce métier s’apparente à celui d’assistant social.

Les diplômes principaux sont ceux délivrés par l'École supérieure de travail social (ETSUP). La législation exige que les cadres des services sociaux du travail soient titulaires du diplôme de conseiller du travail (art. D432-4 du Code du travail).

Le métier de conseiller du travail est accessible grâce à un diplôme d’État de travailleur social : DE d’assistant de service social, DE d’éducateur… La personne souhaitant postuler devra avoir en sa possession un Diplôme d’État (DEAS).

Dans le secteur public, le recrutement se fait sur concours ou bien en fonction du niveau de formation du candidat.

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Le conseiller du travail peut :

• Aider à la résolution de problèmes auprès des organisations.
• Apporter aide et conseils en matière de gestion du personnel.
• Aider à l'organisation du travail.
• Faciliter la communication dans l'entreprise et avec les partenaires externes.
• Diagnostiquer des dysfonctionnements individuels ou organisationnels.
• Gérer une conduite de projet, en particulier dans une conduite du changement.
• Mettre en œuvre des actions collectives en matière de santé au travail.
• Favoriser des processus d'évaluation.

• Le conseiller du travail est l'un des rares employés entièrement dédiés aux intérêts du salarié et payés par l'entreprise. Il exerce donc un rôle social et non commercial.
• Il est à l'écoute des salariés et peut leur faciliter leur quotidien et aider leur carrière et leur promotion. Il est également compétent pour évaluer les compétences d'une personne.

• Ce métier a quasiment disparu, en dehors des certaines institutions publiques qui le conserve. Les opportunités d'emploi se font donc rares.

Le conseiller du travail doit avoir des qualités relationnelles indéniables. Il doit avant tout aimer le contact relationnel et aimer aider les personnes en difficulté. Il va en particulier intervenir pour régler les problématiques soulevées par l'emploi des femmes, des jeunes et des travailleurs en situation de handicap.

Pour exercer ce métier, il est aussi primordial de faire preuve de beaucoup de patience et de compréhension à l’égard des personnes. Il faudra également être organisé dans son travail et faire preuve d’une très grande discrétion.

Il faut avoir de solides connaissances en gestion, en sociologie, en économie, en droit du travail, en ergonomie et en psychologie du travail.

Le conseiller du travail peut gagner un salaire moyen compris entre 3 000 et 3 500 euros bruts par mois. Cela correspond à une rémunération brute annuelle comprise entre 36 000 et 42 000 euros. Le salarié percevra un salaire net mensuel compris dans une fourchette de 2 300 à 2 750 euros avant impôts.

En début de carrière, un conseiller du travail junior gagne entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois. Il percevra alors chaque année une somme comprise entre 24 000 et 30 000 euros. Son salaire net mensuel sera compris entre 1 560 et 1 950 euros. Il faudra généralement justifier de cinq années d’expérience pour pouvoir prétendre à un salaire plus attractif. Pour un profil senior, le salaire peut atteindre 5 000 euros bruts par mois. Le collaborateur perçoit alors un salaire net mensuel d’environ 3 900 euros. Son taux horaire de plus de 32 euros bruts lui permettra de percevoir 60 000 euros bruts par an. La taille de l’entreprise dans laquelle travaille le conseiller du travail peut faire varier son niveau de rémunération. Certaines structures proposent par ailleurs le versement d’une prime d’intéressement de participation. Elles viendront s’ajouter au revenu prévu par le contrat. Dans certains cas, ce type de variable pourra considérablement valoriser le montant annuel perçu par le salarié. En fonction de la taille de l’entreprise, il sera possible de percevoir le salaire sur 12, 13 ou 14 mois. La totalité de la rémunération sera prévue par le contrat de travail et par la convention collective.

Un conseiller du travail ou une conseillère du travail exerce son métier le plus souvent au sein d'un établissement public, en tant que fonctionnaire ou en tant que vacataire. Il travaille au sein d'une équipe d'ingénieurs en prévention et/ou des ergonomes. Il agit dans le cadre des institutions de santé, sécurité et conditions de travail pour un ensemble de collectivités départementales ou interdépartementales. Travaillant à temps complet et au régime des 35 heures, il est sous l'autorité hiérarchique d'un cadre territorial. Dans le privé, il ou elle est responsable des conditions de travail dans son entreprise ou pour des entreprises clientes. Dans ses missions, il peut être appelé à se déplacer sur différents lieux de travail, le plus souvent situés à une relative proximité. Les journées sont généralement bien remplies, mais sans stress excessif.

Il est possible par la suite d’évoluer vers des domaines différents, tels que le droit et la psychologie, notamment par le biais de formation complémentaire. Des formations sont aussi prévues pour les personnes souhaitant s’orienter vers le métier d’infirmier ou de puériculteur. Le conseiller du travail peut également se voir accorder un poste avec d’autres responsabilités, notamment en dirigeant une équipe d’éducateurs spécialisés. Une autre possibilité est de prendre des responsabilités dans un syndicat majeur.

Il est possible de postuler dans le secteur public et dans le secteur privé. Les principaux employeurs seront des organismes tels que le Pôle Emploi, la CAF, les organisations syndicales… Mais il est également possible de travailler dans des structures de type associations ou des établissements hébergeant de jeunes adultes en difficulté, notamment les foyers.