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Fini le télétravail ? La réponse des salariés français risque de faire reculer les entreprises
Non, les Français ne sont pas prêts à dire stop au télétravail.

Malgré quelques annonces fracassantes de retour au bureau dans certaines grandes entreprises, le télétravail reste solidement ancré dans les pratiques professionnelles françaises. C'est ce que révèle la deuxième enquête de l'Observatoire du télétravail, menée entre mars et août 2025 auprès de 5 336 salariés.
Le travail hybride reste bien ancré dans les usages
Contrairement à ce que certains échos médiatiques pourraient faire penser, le « grand retour » en présentiel ne semble pas avoir lieu dans les entreprises françaises. Selon l’observatoire du télétravail, 77% des salariés confirment que le télétravail n’a pas été supprimé par leur employeur. Un peu moins d’un tiers (31%) reconnait néanmoins qu'il encourage le retour en présentiel, mais uniquement de manière informelle.
En moyenne, les salariés qui le peuvent travaillent de chez eux deux jours par semaine. Un rythme de croisière qui s’est stabilité depuis 2023, même si un répondant sur deux souhaiterait télétravailler davantage. D’ailleurs, une large majorité des télétravailleurs vivent très bien leur situation de travail à distance (73%).
Et pour cause, 56% des sondés économisent plus d’une heure de trajet aller-retour. Un temps précieux, utilisé prioritairement pour la famille (61%), le repos (56%) et le travail (43%).
à retenir
- Une femme (51%)
- Entre 30 et 39 ans (34%)
- Cadre (62%) ou profession intermédiaire (26%)
- Secteur privé (84%), grande entreprise (+5 000 salariés)
- En CDI (96%), vivant en couple avec enfant(s)
La fin du télétravail ? Impensable pour les salariés
Si certaines entreprises se veulent des chefs de file du retour au bureau, à l’image des Tech companies américaines ou des banques françaises, l’étude met en lumière un attachement massif des salariés français au télétravail. Près de 54% d’entre eux se déclarent ainsi prêts à quitter leur entreprise en cas de suppression de ce mode d'organisation.
Un chiffre important qui masque une certaine disparité générationnelle, puisque les plus de 50 ans ne représentent que 11% des potentiels démissionnaires tandis que les moins de 30 ans sont surreprésentés. Par ailleurs, signe de l’attachement viscéral au télétravail, un peu moins d’un sondé sur deux refuserait un échange « suppression du télétravail contre réduction du temps de travail avec maintien du salaire ».
Déconnexion, santé et management… les zones d’ombre du télétravail
Malgré cet engouement toujours intact, tout n’est pas rose dans le monde merveilleux du travail à la maison. Sans surprise, 30% des sondés identifient le brouillage vie pro/vie perso comme un risque majeur. Et pour cause, 68% n'ont pas de dispositif de déconnexion obligatoire alors même qu’un salarié sur deux déclare travailler plus en télétravail qu’en présentiel.
Par ailleurs, le distanciel est largement utilisé comme palliatif médical : 3 salariés sur 4 ont déjà télétravaillé en étant malades au lieu de prendre un arrêt de travail. Soit par impossibilité de trouver un médecin, parce que leur charge de travail était trop importante ou encore par peur de perdre une partie de leur salaire.
Enfin, les managers semblent les grands oubliés du télétravail et de ses conséquences : 71% n’ont jamais été formés au management à distance et un tiers d’entre eux ne sentent pas capables de détecter des situations de mal-être dans leurs équipes. Près de 43% trouvent d’ailleurs le management à distance plus complexe.
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