Rupture conventionnelle : 20 % des salariés concernés sont franciliens
Un quart des ruptures conventionnelles homologuées en 2018 le sont en Ile-de-France selon un récent rapport de la Dares. Mais comment expliquer un tel chiffre ?

La hausse des ruptures conventionnelles se poursuit. En 2018, 437 700 ruptures ont été signées soit une augmentation de 3,9 % par rapport à 2017. C'est la conclusion d'un récent rapport de la Dares.
Une augmentation mesurée mais certaine sur tout le territoire
Selon celui-ci, les ruptures conventionnelles augmentent dans chaque secteur d'activités de façon plus ou moins marquée : ainsi la hausse atteint 10 % dans le secteur de l'information et de la communication mais seulement 0,7 % dans le secteur de l'immobilier.
Les évolutions du nombre de ruptures conventionnelles varient selon les régions. L'an dernier, il a fortement augmenté les Bourgogne-Franche-Conté (+ 7,4 %) et en Corse (+ 6,4 %). Huit régions affichent une hausse comprise entre 3 et 6 %. En Ile-de-France, si l'augmentation reste dans la moyenne (+3,8 %), elle représente tout de même un quart des ruptures de contrat. Comment expliquer un tel chiffre pour l'Ile-de-France ? La région parisienne est la région qui concentre le plus de salariés ce qui est un premier élément pour expliquer cette donnée. Mais pas seulement. C'est aussi une question de secteur d'activité. La forte concentration des salariés dans le secteur tertiaire en particulier des services et les métiers de la l'information et de la communication peuvent expliquer ce chiffre. D'après le rapport de la Dares, ce sont en effet les salariés du secteur de la communication qui ont le plus fait une demande de rupture conventionnelle en 2018 (+ 10 %) suivis par les salariés du secteur des assurances et des activités financières ( + 7,2 %).
De nombreux cadres parisiens souhaitent changer de vie
Autre raison qui explique cette hausse importante en région parisienne, la propension importante des cadres qui souhaitent changer d'air ou de métier. Très présents en Ile-de-France, ils sont 18 % à sauter le pas. L'une des raisons est sans doute liée au montant de l'indemnité de la rupture conventionnelle. En effet, lors de la signature de celle-ci, l'entreprise verse une indemnité de rupture dont le montant doit être supérieur ou égal à un minimum légal proportionnel à la rémunération du salarié et à son ancienneté. Comparativement aux autres catégories socio-professionnelles, ce sont les cadres qui bénéficient des indemnités les plus avantageuses et ce quelle que soit l'ancienneté du salarié considéré. L'indemnité médiane s'élève ainsi à 5 900 euros pour les cadres et un peu moins de 1 000 euros pour les employés.
(istockphoto.com/SeventyFour).
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