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Retraite : les pensions complémentaires des ex-salariés du privé gelées pendant 1 an
Ce verdict inédit, qui conclut à l’échec des négociations entre syndicats et patronat, induit de fait une baisse du pouvoir d’achat des retraités français.

Ce vendredi 17 octobre, une mauvaise nouvelle est venue ternir la journée des 14,6 millions de retraités français du secteur privé.
En effet, faute d’accord entre les syndicats et le patronat, l’Agirc-Arrco, l’organisme qui gère le régime des retraites complémentaires du privé, a annoncé, par la voie d’un communiqué, que les pensions complémentaires seraient gelées pendant un an, jusqu’en novembre 2026. Concrètement, elles ne seront pas revalorisées au 1er novembre 2025, comme c’est le cas chaque année. Conséquence ? Les retraités du privé devront se serrer la ceinture jusqu’à l’année prochaine.
Comment cela est-il possible ?
Chaque année, à la rentrée, les représentants du personnel et les entreprises se réunissent pour déterminer le taux de revalorisation des retraites complémentaires, en tenant compte de l’inflation, des ressources disponibles dans la caisse de retraite, et de la conjoncture économique. Au terme de ces discussions, un accord est généralement trouvé entre les partenaires sociaux et les employeurs. En 2024, par exemple, les retraites avaient été revalorisées de 1,6 %, et en 2023, le taux avait même atteint 4,9 %, un record ! Or, sans accord, la loi stipule qu’aucune augmentation ne peut être appliquée.
Et c’est ce qui s’est passé cette année, puisque les parties prenantes n’ont pas réussi à s’entendre. D’après une source citée par BFMTV, « les syndicats réclamaient une hausse de 1 % des pensions tandis que le patronat plaidait pour une revalorisation de 0,2 % », mais lors du vote, aucune des deux propositions n’a obtenu l’adhésion de la majorité des sondés.
À noter que c’est la première fois dans l’histoire récente du régime des retraites que les négociations n’aboutissent pas à une revalorisation. La situation est exceptionnelle, et tout sauf réjouissante pour les principaux concernés.
Quelles conséquences pour les retraités concernés ?
En réalité, ce gel des retraites risque de profondément assombrir l'année 2026 de nombreux retraités, notamment celle des 1,8 millions d’entre eux qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Car derrière ces chiffres, la décision induit en réalité une nette baisse de leur pouvoir d’achat, dans un contexte où l’inflation devrait atteindre entre 1,3 % et 1,6 l’an prochain, selon les estimations.
Ainsi, si une revalorisation de 1,6% avait été décidée (comme en 2024), un retraité dont la part complémentaire s’élève à 1000 euros, aurait dû gagner 16 euros en plus par mois, soit 192 par an. Pour autant, son pouvoir d’achat serait resté stable en raison de l’inflation, estimée elle à 1,6 %. Mais dans la situation actuelle, il va simplement perdre 0,192 % de pouvoir d’achat.
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