Shafi, chef de projet chez Michelin : « Je suis fier de contribuer à réduire notre impact sur la planète »

Leader mondial de la fabrication de pneumatiques, Michelin prend très au sérieux l’enjeu du changement climatique et de la préservation des ressources. Pour accompagner ce virage environnemental, l’entreprise sollicite les compétences de ses collaborateurs sur des projets à impact.

Le dernier exemple en date ? Hydraloop. Inaugurée en mai 2025 sur le site de Blanzy, cette installation a pour vocation de réduire de 80 % les prélèvements en eau de l’usine, grâce à un système de traitement des eaux usées, permettant leur réutilisation dans les processus de fabrication. « En parallèle, nous avons installé un bassin de stockage, ce qui permet de conserver notre autonomie en eau pendant 10 jours en cas de stress hydrique », explique Shafi Malik, chef du projet Hydraloop.

Shafi Malik

Chef du projet Hydraloop

L’objectif de ce projet est de pallier les éventuelles pénuries d’eau, mais aussi de continuer à produire même en cas de restrictions imposées. « Cette installation est bénéfique sur le plan environnemental, mais aussi sur le plan économique et humain », précise-t-il. Car cette préservation de la ressource profite aussi aux agriculteurs et habitants du territoire. »  Hydraloop s’inscrit ainsi dans le cadre de l’approche « Tout durable » de Michelin, qui repose sur trois piliers : « People, Profit & Planet », portant aux mêmes proportions les enjeux humains, économiques et environnementaux.

Un projet formateur sur le plan des soft skills

En travaillant sur la conception d’Hydraloop, Shafi et l’ensemble des travailleurs engagés dans le projet ont mis à profit leurs compétences techniques et comportementales, et en ont acquis de nouvelles.

Loïc Paquereau, technicien fluides, dont le travail consiste en temps normal à alimenter les ateliers en énergie, a expérimenté de nouvelles missions : « J’ai travaillé au niveau de la station d’épuration, je me suis occupé précisément de son fonctionnement et du raccord avec le reste de l’usine », explique-t-il. Son rôle était aussi de s’assurer que les rejets en milieu naturel soient en dessous de l’autorisation légale. À l’origine, Loïc travaille sur un paramètre assez vaste, il possède des compétences en mécanique, en chimie et en électricité. En plus de ces aptitudes, grâce à ce projet, le technicien a développé ses soft skills.

Loïc Paquereau

Technicien fluides

C’est également le cas de Shafi : « Hydraloop nous a fait gagner en adaptabilité », affirme-t-il, en argumentant : « Nous avons travaillé au moyen de procédés techniques et de procédures bien spécifiques et que nous ne connaissions pas. » À titre d’exemple, « nous n’avions pas vraiment de recul sur la manière de réagir à la présence d’un risque que nous n’avions pas anticipé », illustre-t-il. Shafi, Loïc et leurs collègues ont dû adapter leur manière de travailler, tout en s’inspirant des conseils des prestataires extérieurs qui œuvraient sur le chantier.

L’esprit d’équipe et la collaboration : clef de voute de cette réussite technique

La collaboration est la clef de la réussite d'Hydraloop. « C’était un travail d’équipe, car nous avions des expertises complémentaires. La communication était donc très importante, non seulement entre nous, mais aussi avec les partenaires et sous-traitants », explique Shafi.

Outre l’adaptabilité et la capacité à travailler en équipe, les deux interviewés s’accordent à dire que « l’investissement, l’ouverture d’esprit, la curiosité » des équipes ont été décisifs dans ce projet. « Il faut réussir à ne pas se cantonner à sa sphère de connaissances pour s’enrichir de l’intelligence collective », affirme le chef de projet. Fidèle à son rôle, il a tenu à valoriser chaque profil : « Tout le monde pouvait apporter sa touche. En tant que chef de projet, je faisais en sorte que chaque salarié ou prestataire se sente impliqué », appuie-t-il.

« Je suis sorti de ma zone de confort grâce à ce projet »

Loïc estime, de son côté, que les compétences qu’il a acquises sur Hydraloop ont considérablement augmenté son employabilité.

Il admet également « avoir dépassé sa zone de confort » grâce à ce chantier, qu’il considère comme « l’un des plus complexes et des plus importants de sa carrière ». « C’est valorisant de travailler sur ce type de projet, car ce sont des budgets importants (L’investissement total s’élève à 4,7 millions d'euros). J’en ai suivi toutes les étapes, c’est satisfaisant de voir l’aboutissement. »

Allier pratique professionnelle et convictions personnelles

Au-delà de la technicité d’Hydraloop et des compétences associées, Loïc reconnaît que ce projet l’a sensibilisé à la prise en compte des ressources, et de l’eau en particulier. « Maintenant, même dans ma vie personnelle, je fais plus attention à ma consommation d’eau et aux pollutions diverses », avoue-t-il, en rappelant une évidence parfois oubliée : « Nous n’avons qu’une seule planète ! » 

De son côté, Shafi est heureux de constater que son travail a un effet positif sur l’environnement. « Je ne suis pas spécialiste de l’environnement, mais je suis fier de contribuer à mon échelle à réduire notre impact sur la planète. »

Cette opportunité est d’autant plus gratifiante qu’elle lui permet de donner « du sens » à ses missions quotidiennes, et de les associer à ses convictions personnelles. « Que ce soit au niveau du changement climatique ou de l’épuisement de la biodiversité, on assiste à de grands bouleversements. En ce sens, il était important pour moi d’intégrer une entreprise qui prend la mesure de ces enjeux et qui agit, ce qui est le cas de Michelin. Le Groupe a su faire adhérer le personnel à sa culture « People, Planet, Profit » et cet engagement se reflète vraiment en interne », conclut-il.

Michelin recrute des profils comme Shafi et Loïc. Si vous aussi vous êtes intéressé par le développement des compétences polyvalentes et le fait de travailler sur des projets durables, consultez les offres du Groupe.