Être chef de projet en Auvergne chez John Cockerill ? « Chaque projet est innovant. Il faut savoir s’adapter à l’imprévu ! »

Certaines personnes sont très attachées à leur région, d’autres à leur métier. Or, il arrive que les deux soient difficiles à concilier car certains bassins d’emploi sont plus dynamiques que d’autres.

Pierre-Benoît Pion, chef de projet chez John Cockerill, n’a pas choisi entre sa carrière et ses racines auvergnates. Après des études aux quatre coins de la France, il a fait le choix de revenir sur ses terres natales de la Chaîne des Puys. Témoignage.

« J’ai fait mes valises, cap sur Clermont-Ferrand »

À l’origine, Pierre-Benoît n’était pas prédestiné à exercer des fonctions commerciales. « Après mon BTS, j’ai travaillé quelques années en tant que technicien de maintenance avant d’évoluer vers le poste de chef de chantier/chef d’équipe », raconte-t-il.

À force de nouer de « très bonnes » relations avec ses clients de l’époque, le jeune actif a eu envie de s’orienter vers le commerce. « J’ai donc repris une licence de technico-commercial / chargé d’affaires en alternance à Bordeaux. » Une fois son diplôme en poche, Pierre-Benoît n’a pas hésité longtemps : « J’ai fait mes valises en mettant le cap sur Clermont-Ferrand, car j’étais très attaché à ma région », reconnaît-il. De retour en Auvergne, il a d’abord obtenu un poste chez un fabricant de machines spéciales dédiées à l’industrie, il y est resté six ans.

Un chef d’orchestre sur les barrages

En février 2025, Pierre-Benoît a rejoint John Cockerill en tant que chef de projet et est désormais rattaché au pôle hydroélectricité de John Cockerill en Auvergne.

Son travail consiste à piloter les solutions vendues par le groupe à ses clients. En clair, il suit les projets de A à Z (ou plus précisément à partir de la phase d’appel d’offres jusqu’à leur livraison finale). « Dès que la commande tombe, je programme les études nécessaires à la bonne réalisation en amont du chantier. Puis lorsque le chantier commence, je dirige les différentes phases liées au projet, démontage, remontage, ainsi que la gestion de la sous-traitance. » Pierre-Benoît endosse un peu le rôle de chef d’orchestre, en supervisant le travail du conducteur de travaux.

Ses chantiers sont très diversifiés : « J’interviens principalement sur les barrages et les centrales hydroélectriques. Je peux aussi bien œuvrer au remplacement ou à la rénovation d'organes hydromécaniques que sur des installations neuves », explique-t-il. Actuellement, il travaille par exemple sur la création d’une passe à poissons incluant une microcentrale pour un barrage en Alsace dont il pilote la partie mécanique de celle-ci.

Des perspectives d’évolution prometteuses

Cela ne fait que 6 mois que Pierre-Benoît est dans l’entreprise, ce qui explique qu’il ne chiffre pas encore lui-même les projets, « à l’exception des travaux supplémentaires ». « Mais à terme, l’objectif est bien de pouvoir le faire en produisant des offres techniques et commerciales ». Le tout à destination de ses clients.

Pierre-Benoît aime savoir qu’il va monter en compétences et pouvoir évoluer : « Le pôle hydroélectricité des activités de services de John Cockerill est en plein développement. Ce qui laisse place à des opportunités d’évolution à tous les échelons », assure-t-il.

Une profession tout… sauf routinière !

Outre ces perspectives, le chef de projet apprécie la diversité de ses missions au quotidien. « J’alterne entre la technique et le contact client, mais aussi entre le bureau et le terrain. » En effet, Pierre-Benoît est souvent amené à se rendre sur les chantiers pour faire des points d’avancement avec les clients. Un aspect du poste qu’il affectionne, notamment car il côtoie des interlocuteurs très variés : « On échange avec de nombreux corps de métiers », assure-t-il.

En résumé, « les journées ne se ressemblent pas », promet-il en se justifiant : « Chaque projet est différent, innovant et nous apprend des choses. C’est en phase avec ma personnalité, car je n’aime pas la routine et j’ai constamment besoin de sortir de ma zone de confort. Dans ce métier, il faut être flexible, savoir s’adapter à l’imprévu et rebondir rapidement pour trouver une solution le plus vite possible. » L’adaptabilité est donc une qualité importante dans ce métier, au même titre que « la rigueur », « l’autonomie » et « l’organisation ». Ces compétences sont primordiales, selon lui, notamment pour faire face aux périodes d’activité plus denses.

« L’Auvergne, c’est la région idéale pour les amoureux de la nature »

Si vous avez lu jusque-là, vous avez sans doute remarqué que c’est avec un enthousiasme non dissimulé que Pierre-Benoit parle de son travail. Mais lorsqu’il parle de sa région, c’est encore autre chose !

Lorsqu’on lui demande quels seraient les avantages de vivre et de travailler en Auvergne, le chef de projet ne manque pas d’arguments pour convaincre un potentiel candidat. « Je vais prêcher pour ma paroisse. L’Auvergne est une région magnifique et Clermont-Ferrand reste une petite ville très abordable, avec une agréable qualité de vie », affirme-t-il.

La région est dynamique économiquement, notamment au niveau du bassin clermontois et de la région de Vichy, mais elle est surtout réputée pour ses volcans mythiques. « C’est la région idéale pour les amoureux de la nature qui comme moi aiment le sport, les treks et les randonnées. » Pierre-Benoît part régulièrement pour deux ou trois jours avec son sac à dos. Son challenge ?  « Parcourir les 80 volcans et lacs de la Chaine des Puys », confie-t-il. Bonus non négligeable : la région compte aussi plusieurs stations de ski.

Si l’Auvergne est une terre appréciée des sportifs, les adeptes de gastronomie ne sont pas lésés pour autant, puisque la région regorge de spécialités, à commencer par les célèbres fromages tels que le Cantal et le St-Nectaire.

In fine, « tout le monde peut y trouver son compte », promet Pierre-Benoît en mentionnant la « sympathie » et « l’hospitalité » des Clermontois, comme ultime argument pour vous donner envie de rejoindre l’agence auvergnate de John Cockerill. À vos CV !