Mathieu, 33 ans : "A Paris, on trouve un bon kebab à n'importe quelle heure"

Mathieu aime se coucher tard et se lever tard. Heureusement pour lui il travaille dans un label de musique: "Ils ne sont pas très regardants sur les horaires. J'arrive en général vers 10h, 10h30 comme beaucoup de parisiens en même temps et je termine entre 19h30 et 20h. Souvent je pars directement aux concerts. C'est là qu'on signe les contrats, qu'on rencontre les artistes, qu'on négocie bref c'est là qu'on travaille en réalité", sourit-il.

La colocation et le vélo pour faire des économies

Ce Breton, originaire de Lorient a toujours voulu travailler dans la musique : "Même si aujourd'hui on trouve de nombreux labels un peu partout c'est tout de même à Paris que tout se passe encore. Je n'étais pas ravi de m'installer ici au départ mais c'est sans regret".

Financièrement il jongle pour faire de bonnes affaires : "Je vis en colocation dans le 19ème. Je paye ma chambre 450 euros ce qui est très raisonnable. L'appartement est agréable et on partage les courses ce qui nous permet de faire des économies. Je travaille à 10 minutes en vélo de chez moi donc je n'ai pas de transports à payer".

"Un bon kebab à n'importe quelle heure"

Amateur de concerts, il n'en paye que très peu mais dépense beaucoup en séances de cinéma. L'avenir pour lui se dessinera sans doute lieu ailleurs : "Je fais beaucoup de surf et mes amis me manquent. Un jour certainement je rentrerais en Bretagne mais cela signifie faire autre chose. Peut-être travailler dans une SMAC (salle de musiques actuelles) en tant que chargé de communication ou chargé de production. Mais les places sont chères donc on verra ça dans quelques années. Je me plais ici. A Paris, on trouve un bon kebab à n'importe quelle heure du jour et de la nuit et la ville ne dort jamais. Pour l'instant, ça suffit à mon bonheur", sourit-il.