Elles ont choisi de travailler chez Michelin : « Il faut arrêter de diaboliser l’industrie ! »
Retours d’expériences de deux femmes qui évoluent dans un milieu encore très masculin… et qui le vivent très bien !

« L’industrie est encore considérée comme un milieu difficile et masculin », constate Adèle Tournois, chef d’atelier à l’usine Michelin de Blanzy (près de Montceau-les-Mines). Une image qui ne correspond plus du tout à la réalité, selon elle : « Chez Michelin, les tâches manuelles sont désormais réduites grâce aux investissements et aux progrès technologiques. »
Très dynamique, ce domaine d’activité offre aujourd’hui de nombreuses opportunités d’emploi à des profils extrêmement divers : « L’industrie propose des activités riches avec de belles perspectives de carrière. C’est encore plus vrai chez Michelin, qui dispose d’un pôle de formation interne pour faire grandir ses talents. »
« Le fait d’être une femme est un non-sujet ici, souligne sa collègue Sophie Gendre, responsable d’îlot sur le même site. Tout le monde est bienvenu ! »
-
Industrialisation Essai Matériau Montceau H/F
Montceau-les-Mines - 71CDI34 000 - 43 000 € / anVoir l’offreil y a 13 heures -
Alternance Performance Industrielle - le Puy en Velay H/F
Le Puy-en-Velay - 43Alternance1 569 - 2 149 € / mois⏱️ 2 ansVoir l’offreil y a 9 heures -
Technicien Automatismes Industriels H/F
Montceau-les-Mines - 71CDI34 000 - 38 000 € / anVoir l’offreil y a 9 heures -
Editorial Performance Manager Michelin Guide - Paris H/F
Paris - 75CDI50 000 - 53 000 € / anVoir l’offreil y a 1 jour -
Editorial Performance Manager Michelin Guide - Paris H/F
Paris - 75CDI50 000 - 53 000 € / anVoir l’offreil y a 1 jour
Une passion commune pour l’industrie
Originaire de Champagne-Ardenne et diplômée d’une école d’ingénieurs, Adèle, 42 ans, a roulé sa bosse dans le secteur industriel avant de rejoindre le groupe Michelin en 2017 comme responsable d’îlot. « Je souhaitais relever un nouveau challenge et c’était une belle opportunité professionnelle. Le site de Blanzy est bien situé, à mi-chemin entre Paris et Lyon, et me permet ainsi de profiter du calme de la campagne. »
Adèle a depuis évolué vers le poste de chef d’atelier. « Cette évolution s’est faite très naturellement. Après un parcours de quatre ans sur trois postes de responsable d’îlot, c’était la suite logique. Je manage actuellement cinq responsables d’îlot, ainsi que 180 collaborateurs qui travaillent en continu dans l’usine. » Une évolution qui n’a rien d’exceptionnelle chez Michelin : deux des cinq chefs d’ateliers du site (qui emploie 1 200 personnes) sont des femmes.
L’Auvergnate Sophie, âgée de 26 ans, a rejoint l’usine juste après ses études en 2019. « J’ai effectué mon Master en alternance à Clermont-Ferrand sur une plateforme de distribution de courriers. J’ai ensuite postulé chez Michelin au poste de responsable d’îlot car je voulais rester dans le milieu industriel. J’occupe toujours la même fonction, mais mon périmètre s’est élargi. »
Un Groupe qui agit pour féminiser ses effectifs
Leurs recrutements témoignent du changement qui s’est opéré dans les mentalités vis-à-vis de l’industrie : « Les postes occupés par Adèle et Sophie nécessitent un fort investissement, la charge de travail est soutenue et les horaires dépendent de la production, révèle Madeleine Jouy, responsable de la diversité sur le site. La crainte que ce rythme de travail soit incompatible avec une vie de famille a longtemps freiné le recrutement des femmes dans l’industrie. Cet obstacle a été levé et ça fonctionne ! » Les actions de sensibilisation menées par des entreprises comme Michelin, en interne comme à l’externe, ne sont sans doute pas étrangères à cette évolution.
Depuis plusieurs années, le Groupe participe par exemple au Carrefour des Carrières au Féminin. Durant cet événement, des collaboratrices de Michelin échangent directement avec des collégiennes, des lycéennes, ainsi que des femmes en reconversion pro. L’occasion de promouvoir des métiers traditionnellement dévolus aux hommes et d’ouvrir les horizons des jeunes filles !
« Nous cherchons à aller à la rencontre du jeune public au plus tôt dans leur parcours pour susciter des vocations dans des filières où les femmes sont encore rares : maintenance, bureaux d’études, informatique…, explique Virginie Chambon, responsable du personnel du site de Blanzy. On a aussi la volonté d’accompagner les femmes qui souhaitent accéder à des postes de management. »
Une intégration rapide et sans accroc
A leur arrivée, Adèle et Sophie ont très vite trouvé leurs marques dans l’usine… mais aussi dans leur nouvelle région ! « Le Bourguignon est très accueillant, affirme Sophie. Lors du parcours d’intégration, je ne connaissais personne à Montceau-les-Mines. Et je n’étais pas la seule ! Avec mes camarades issus de Lille ou de Toulouse, on a tout de suite participé à beaucoup d’événements, dans l’usine, mais aussi en dehors du travail. Ça m’a même impressionné d’être aussi bien accueillie ! »
« Il n’y a aucune différence dans le travail avec nos homologues masculins, réagit Adèle. On fait tous partie d’une équipe et on avance ensemble ! La diversité nous enrichit et nous permet d’être créatifs pour essayer de nouvelles choses afin d’améliorer notre performance. »
Des actions concrètes pour améliorer l’accessibilité des postes
Depuis deux ans, Adèle et son équipe travaillent main dans la main avec un ergonome et la médecine du travail pour identifier les actions les plus physiques en vue de les rendre plus accessibles. « On suit ces actions au quotidien avec nos managers. La marge de progression est énorme et il n’y a pas toujours besoin d’y consacrer de gros budgets. »
Ce travail de fond porte déjà ses fruits : « On a embauché cette année une conductrice sur notre pôle « préparation ». C’est une grande victoire pour nous, car ce métier était auparavant trop physique pour être exercé par une femme. Grâce aux progrès réalisés, c’est maintenant possible ! Nous pouvons ouvrir de plus en plus de postes aux profils féminins, notamment grâce à l’apport du digital, et leur offrir les mêmes parcours de carrière que les hommes. »
« Si on veut attirer les femmes dans l’industrie, il faut prendre en compte leur capacité à assurer des tâches qui requièrent un important effort physique, confirme Virginie. On a tout à y gagner, car on s’aperçoit que le public féminin a souvent une approche plus fine de nos métiers, avec une vision et une utilisation des outils légèrement différentes. »
Ce chantier est loin d’être le seul cheval de bataille du Groupe : « En interne, nous avons formé nos managers aux biais et aux stéréotypes et nous prévoyons d’étendre cette formation à tout le personnel, complète Madeleine. Comme pour les fonctions d’agents, nous cartographions les postes cadres afin de mettre en place des passerelles qui n’existent pas encore, et ainsi permettre plus de diversité à tous les niveaux. »
« On ne s’ennuie jamais ! »
« Il faut arrêter de diaboliser l’industrie ! D’énormes progrès ont été faits grâce à la digitalisation, à l’automatisation et au travail mené sur l’ergonomie, affirme Sophie. L’industrie, c’est un monde dans le monde, où tous les corps de métiers sont représentés. La seule différence avec d’autres secteurs : s’il y a la moindre petite faille, il faut investiguer sans tarder pour trouver une solution. On ne s’ennuie jamais ! »
Convaincue ?
Crédit photo : groupe Michelin


-
Industrialisation Essai Matériau Montceau H/F
Montceau-les-Mines - 71CDI34 000 - 43 000 € / anVoir l’offreil y a 13 heures -
Technicien Automatismes Industriels H/F
Montceau-les-Mines - 71CDI34 000 - 38 000 € / anVoir l’offreil y a 9 heures -
Editorial Performance Manager Michelin Guide - Paris H/F
Paris - 75CDI50 000 - 53 000 € / anVoir l’offreil y a 1 jour -
40 offres d'emploiMichelinVoir toutes les offres
- X
Sur la même thématique
Préparez-vous à
décrocher votre job !
155 000
CV lus en moyenne chaque jour, soyez le prochain à être vu !
soyez visible auprès des recruteurs
908 026
offres en ce moment, on vous envoie celles qui collent ?
soyez alerté rapidement
Toutes les offres d’emploi
- Paris
- Lyon
- Toulouse
- Marseille
- Nantes
- Bordeaux
- Rennes
- Lille
- Strasbourg
- Montpellier
- Nice
- Aix-en-Provence
- Dijon
- Grenoble
- Angers
- Annecy
- Reims
- Metz
- Tours
- Nanterre
- Accueil
- Média de l'emploi
- Évoluer dans sa vie pro
- Elles ont choisi de travailler chez Michelin : « Il faut arrêter de diaboliser l’industrie ! »
{{title}}
{{message}}
{{linkLabel}}