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5 tendances qui vont changer votre recherche d’emploi en 2026

Par Juliette Bergé Publié le

Découvrez les résultats de notre enquête Hellowork.

5 tendances qui vont changer votre recherche d’emploi en 2026
La recherche d'emploi devrait évoluer dans la prochaine année. © Hellowork

Vous êtes actuellement en recherche d’emploi ? Vous envisagez de l’être en 2026 parce que vous avez envie de changer de job ? La 16e édition de l’enquête Hellowork sur les pratiques des candidats et des recruteurs révèle les principales tendances qui vont marquer le recrutement et votre recherche d’emploi en 2026. Pour téléchargez l'étude entière, rendez-vous sur l'article d'Helloworkplace, notre média dédié aux recruteurs et aux RH avec le lien sur «Téléchargez l'étude entière ».

L’IA devient un véritable outil pour votre recherche d’emploi

D’après les résultats de notre enquête, 50 % des candidats utilisent l’IA dans leur recherche d’emploi, et ce pourcentage monte même jusqu’à 63 % pour la génération Z (personnes nées à partir de 1995). Que ce soit pour aider à la rédaction d’un CV, d’une lettre de motivation ou même à la préparation d’un entretien, les différents outils d’intelligence artificielle deviennent de plus en plus incontournables. Pour preuve, leur utilisation a progressé sur un an. Les recruteurs l’utilisent aussi de plus en plus pour rédiger des offres d’emploi, des posts sur les réseaux sociaux ou encore des messages aux candidats.

Bien s’informer avant un entretien devient la norme

Les sources d’information des candidats sont devenues plus variées pour se renseigner à propos d’une entreprise. Ce qui rend également les recruteurs plus exigeants : ils attendent des candidats déjà informés et curieux du fonctionnement de l’entreprise qu’ils convoitent. Pour s’informer sur une entreprise, les candidats consultent d’abord le site RH de l’entreprise mais également les articles en ligne qui lui sont dédiées, et les réseaux sociaux. En contrepartie, les candidats attendent aussi d’être informés sur le processus de recrutement et les différentes étapes qu’ils vont rencontrer après l’envoi de leur candidature.

La lettre de motivation ne fait plus la différence

Les recruteurs sont de moins en moins nombreux à la juger importante : seulement un chargé de recrutement sur cinq lui accorde du crédit. Trop convenue et facilement réalisable avec l’aide de l’IA (près de 73 % qui utilisent l’IA dans leurs recherchent s’en servent pour réaliser leurs lettres de motivation), elle n’aide plus forcément à se distinguer tant elle finit par manquer d’authenticité. « Avec une baisse d’usage qui s’accentue depuis de nombreuses années, la question de sa disparition est plus que jamais d’actualité », note notre enquête.

Le salaire n’est plus tabou dans le processus de recrutement

Un grand changement arrive dans les prochains mois. En juin 2026, l’application d’une directive européenne sur la transparence des rémunérations va imposer l’affichage du salaire proposé ou d’une fourchette sur toutes les offres d’emploi. Ainsi, avant de passer un premier entretien, tout candidat sera informé de la rémunération à laquelle il peut prétendre. Il pourra aussi questionner ce montant, au regard des autres offres du marché de l’emploi pour ce même poste. « Ce qui était tabou deviendra une évidence, annonce François Leverger, dirigeant d’Hellowork, nous sommes d’ailleurs déjà prêts puisque sur notre site 90 % des offres affichent une rémunération ou une estimation. »

Les échanges par mail avec un recruteur vont devenir ringards

La réponse à toutes les candidatures devient un enjeu majeur du recrutement, et il s’agit ici de repenser les outils de communication dans les processus de recrutement. Souvent, les candidats qui n’ont pas de réponse parce que les offres ont déjà été pourvues ou que les recruteurs ont déjà sélectionné des profils mais ils ne communiquent pas à ce sujet.

« Il y a un problème de canal de communication. J’ai la conviction que le mail n’est plus le bon canal pour une grande partie de candidats. Il faudra demain utiliser des outils qui permettent de communiquer beaucoup plus simplement entre candidats et recruteurs. L’échange devra se faire à travers des messageries beaucoup plus instantanées, au sein des applications par exemple », explique François Leverger.

 

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