Le récit de la cooptation de Sabrina par Thomas chez First Stop Ayme ? « C’est une belle histoire … »

Connaissez-vous la cooptation ? Il s’agit d’une méthode de recrutement de plus en plus en vogue en entreprise, surtout dans les grands groupes. Le principe ? Recommander la candidature d’un ancien collègue ou d’un proche dont on connaît les compétences, dans l’objectif de lui permettre d’accéder plus facilement au poste qu’il convoite. Le tout, souvent en échange d’une prime.

« J’avais entendu beaucoup d’échos positifs du profil de Sabrina »

Chez First Stop Ayme, filiale du Groupe Bridgestone, le cas de Thomas Niel, chef des ventes, et de Sabrina Bisbal, technico-commerciale, est le parfait exemple d’une cooptation réussie. « À l’origine, nous étions concurrents sur des secteurs différents, moi dans l’Hérault, elle dans le Gard », informe Thomas. Lui a rejoint Côté-Route (actuel First Stop Ayme) dans le cadre de son alternance, en 2024, en tant que technico-commercial. Sabrina, quant à elle, a débuté sa carrière chez un concurrent, à un poste similaire.

En 2022, Thomas accepte une promotion et devient chef des ventes sur un nouveau périmètre (allant de Vitrolles à Perpignan). Il lui faut alors trouver quelqu’un pour le remplacer à son ancien poste. « J’ai ouvert mon carnet d’adresses et j’ai envoyé des messages à droite à gauche pour avoir des contacts », se souvient-il. Sur les conseils d’une connaissance professionnelle, il contacte Sabrina pour lui proposer le poste. « J’avais entendu beaucoup d’échos positifs de son profil », explique-t-il. Hélas, à l’instant T, Sabrina a d’autres projets, elle décolle pour l’Australie. Mauvais timing !

Les critères ? « Un dynamisme commercial et une aisance naturelle dans la prospection »

Trois ans plus tard, suite à un départ dans son équipe, Thomas sollicite à nouveau son réseau : « Contrairement à la première fois où je manquais d’expérience, cette fois-ci je savais exactement ce que je voulais. Je cherchais une personne dotée d’un dynamisme commercial, d’une aisance naturelle dans la prospection, mais également quelqu’un qui connaisse bien le secteur du pneu poids-lourds », détaille-t-il.

En parallèle de l’offre postée par le service RH, Thomas contacte ses relations via les réseaux professionnels. Et Sabrina figure encore dans sa short list. Cette fois-ci, la jeune femme est disponible et très intéressée par le poste. « Thomas a transmis mon CV, puis j’ai été contactée par une référente RH avec qui je me suis entretenue en visio. Ensuite, j’ai échangé avec Thomas et le directeur de zone et j’ai ainsi pu découvrir l’agence à laquelle j’allais être rattachée », décrit-elle. Résultat : une semaine plus tard elle signait son nouveau contrat de technico-commerciale sur le secteur du Gard.

Morale de l’histoire : « Parfois le hasard… ou le destin fait bien les choses », réalise Thomas, en se justifiant : « Avec Sabrina, l’histoire est très belle. Certes, le recrutement n’a pas abouti la première fois, mais la deuxième a été la bonne ! »

Quels avantages à la cooptation ?

Une intégration rassurante

Sabrina a pris ses fonctions en juin dernier, elle admet avoir été très bien accompagnée par Thomas et les référents RH lors de sa prise de poste.

Elle estime que le fait d’être passée par de la cooptation a apporté quelque chose de rassurant à son intégration : « Je me suis très vite sentie en confiance. Je me disais que si Thomas m’avait contactée, c’est qu’il connaissait mon potentiel. » Thomas a, lui aussi, eu plus de facilité à faire confiance à sa nouvelle recrue qu’il n’aurait pu le faire pour un profil lambda.

Un gage de rapidité et d’efficacité des process

Si Sabrina pense qu’elle aurait probablement réussi à décrocher ce poste par la voie d’un recrutement classique, elle considère tout de même que la cooptation a facilité son embauche. « Je pense surtout que mon recrutement s’est fait plus rapidement, et de manière plus efficace. »

Thomas est du même avis : « Il est certain que la cooptation rend les recrutements plus fluides. En temps normal, pour les candidatures externes, notre processus est assez long, admet-il. Les candidats doivent passer par une série d’entretiens. » Ce fût tout l’inverse pour Sabrina. « Tout est allé très vite pour moi », concède-t-elle. « D’ailleurs, son dernier échange avec le directeur de zone et moi-même ressemblait davantage à un échange informel qu’à un véritable entretien d’embauche », avoue le chef des ventes.

Un taux de réussite des recrutements de l’ordre de 100 %

Selon lui, la cooptation est d’ailleurs le meilleur moyen de « ne pas se tromper de profil » : « On est sûr à 100 % de réussir le recrutement, puis de fidéliser la personne. En tout cas, bien plus que via un processus de recrutement classique », assure-t-il.

Un intérêt financier

Même s’il admet « de ne pas avoir fait ça pour l’argent », Thomas reconnaît que l’intérêt financier n’est pas à négliger. « Pour Sabrina, j’ai dû percevoir une prime de 1000 euros, tente-t-il de se rappeler, mais ça dépend des postes. » Quoi qu’il en soit la prime est avantageuse et permet d’en motiver plus d’un.

Recruter des talents, « qui n’auraient pas quitté d’eux même leur ancien job »

Enfin, d’après lui, la cooptation facilite le recrutement de « bons éléments » : « Souvent, ces profils sont chouchoutés par leurs entreprises. Même s’ils souhaitent partir, ils ont du mal à sauter le pas et à postuler ailleurs, car l’inconnu fait peur et ils se sentent en confiance dans leur entreprise ». En réponse, « la cooptation peut permettre de décanter cette situation, en allant chercher des profils qui n’auraient pas pris l’initiative de quitter d’eux-mêmes leur ancien job sans rien avoir derrière. »

Pour toutes ces raisons, Sabrina et Thomas sont unanimes : « La cooptation est une méthode de recrutement avantageuse, aussi bien pour les candidats que pour les entreprises », affirment-ils.

En clair, « il ne faut pas hésiter à aller fouiner dans votre réseau actuel ou passé », insiste le chef des ventes. Peut-être que ce collègue talentueux que vous n’avez pas vu depuis des années serait le profil idéal pour ce poste vacant au fond de l’open space…