Comptables : pourquoi vous devriez vous tourner vers le secteur des assurances ?

De nombreux métiers gravitent autour du monde de l’assurance, mais on pense rarement aux comptables lorsque l’on évoque ce secteur d’activité. Pourtant, ils sont essentiels à son bon fonctionnement. Toutefois, « la comptabilité assurantielle n’a rien à voir avec la comptabilité générale », tient à préciser Teddy Quillet, responsable comptable, domaine épargne chez Apicil.

Rémunération plus élevée que la moyenne du secteur, missions épanouissantes, gestion de l’humain… Découvrez, à travers son témoignage, en quoi cette discipline mêlant obligations réglementaires, gestion des risques et lien avec les assurés, mérite une attention particulière.

Quid des différences entre la comptabilité générale et assurantielle ?

Après ses études de comptabilité, Teddy a décroché un poste dans une grande banque française. Quelques mois après son arrivée, de nouvelles fonctions lui ont été proposées au sein d’une autre entité de cette même banque, dont le fonctionnement s’apparente à un cabinet-comptable : « Je gérais les bilans et les analyses de compte de l’ensemble des filiales du groupe », explique-t-il. Parmi eux, se trouvait une mutuelle, et c’est donc à ce moment-là que le jeune comptable a découvert la comptabilité assurantielle.

Ce fut le coup de foudre professionnel. « Ce qui m’a plu dans la comptabilité assurantielle qui diffère de la comptabilité générale, c’est sa technicité », informe-t-il avant d’argumenter : « La formation du résultat des compagnies est très différente de celle d’une entreprise classique. Le cycle de production est inversé : les compagnies encaissent les primes, calculent des provisions techniques et les prestations sont payées plus tard. Autre spécificité les charges de frais généraux sont comptabilisés dans des comptes particuliers par nature puis reventiler par destination (activités). »

 « La gestion des chiffres est plus simple que celle de l’humain »

Les années ont passé et Teddy a enchainé diverses expériences sans jamais quitter cette branche assurantielle jusqu’à rejoindre Apicil en 2024.

Aujourd’hui, ses missions se découpent entre du management, puisqu’il gère une équipe d’une douzaine de collaborateurs et les tâches habituelles d’un responsable comptable en assurance :

• Tenue des comptes
• Gestion des opérations comptables spécifiques aux assurances (mise en place des paiements, schémas d’écriture)
• Travaux de clôture (provisions techniques, enroulement de PM, …)
• Suivi des appels de cotisations ou de prime des assurés
• Mise en place de contrôles et rapprochements
• Recherche et analyse d’écarts puis correction
• Échanges avec les différents services ainsi qu’avec les banques, administrations, contrôleurs fiscaux et commissaires aux comptes
• Veille réglementaire

Si la comptabilité n’a plus de secret pour Teddy, le management – bien qu’il le pratique depuis plusieurs années – est plus complexe au quotidien : « Il faut réussir à s’adapter à des personnalités variées, sans froisser personne. La gestion des chiffres est plus simple que celle de l’humain », sourit-il, en admettant tout de même avoir « noué de très belles relations professionnelles » avec ses subordonnés.

« Ce qui m’apporte le plus de satisfaction, c’est de recevoir un retour positif des commissaires aux comptes »

Teddy apprécie la diversité et la polyvalence de son poste, d’autant plus qu’il touche à la comptabilité assurantielle, mais aussi à la comptabilité bancaire : « Je travaille sur deux pôles, qui ne sont pas régis par les mêmes plans comptables et les mêmes codes, c’est très enrichissant », assure-t-il.

À choisir, la tâche qu’il affectionne par-dessus tout est l’analyse de compte et les recherches associées afin de passer les corrections nécessaires : « Ce qui m’apporte le plus de satisfaction, c’est de recevoir un retour positif des commissaires aux comptes. Ce sont eux qui contrôlent nos comptes et les certifient en fin d’année. »

« Leur approbation prouve que les contrôles mis en place sont propres, que tous nos comptes ont pu être justifiés… Bref que notre travail annuel a porté ses fruits. Et ça, c’est gratifiant ! », admet-il.

« On peut faire une erreur une fois, mais si on comprend la logique, on ne la refera pas »

Le comptable considère qu’il est important de garder de bonnes relations avec les commissaires aux comptes. Le relationnel est une qualité importante dans son métier, au même titre que la rigueur, l’esprit d’analyse et la bonne compréhension de la comptabilité évidemment.

Teddy estime aussi qu’une forte motivation et une bonne capacité d’apprentissage sont nécessaires pour réussir dans ce métier. « Il ne faut pas avoir peur de poser des questions. On peut faire une erreur une fois, mais si on comprend la logique, on ne la refera pas ensuite ». Le comptable en sait quelque chose puisqu’à côté de ses missions, il accorde aussi une grande partie de son temps à la formation des nouveaux arrivants.

Il regrette d’ailleurs que la comptabilité assurantielle ne soit pas assez enseignée aux étudiants : « À l’école, aujourd’hui, les élèves n’étudient que la comptabilité générale. Lorsque les jeunes diplômés s’orientent vers l’assurance, ils arrivent avec des lacunes sur nos métiers. »

Pour pallier ces difficultés, chez Apicil, les comptables bénéficient d’un programme d’intégration structuré, avec la possibilité de suivre des formations externes pour assimiler les spécificités du secteur de l’assurance.

Des salaires plus élevés que dans la comptabilité générale

Passionné par son métier, Teddy invite les comptables intéressés par son témoignage à suivre la même voie que lui : « La comptabilité assurantielle c’est un secteur de niche où l’on manque de profils qualifiés. »

« Certes, il y a beaucoup de choses à apprendre au début, mais les projets sont intéressants et variés », reconnaît-il, avant de spécifier : « Notre secteur est bien moins figé que la comptabilité générale. »

Teddy apprécie notamment le sens donné aux chiffres qu’il manipule : « C’est vraiment de la gestion de personnes, explique-t-il, en illustrant son propos : « Dans le cadre d’un décès, il faut par exemple trouver les ayants droits. »

Par ailleurs, la comptabilité assurantielle requiert analyses financières et provisions techniques, « ce qui ne se pratique pas en comptabilité générale ». En clair, dans leurs missions, les comptables en assurance n’ont rien à envier à leurs confrères généralistes. Même constat pour la rémunération : « Les salaires sont en moyenne plus élevés que dans la comptabilité générale. »

« Vous ne verrez pas une autre société qui reverse 90 % de ses produits financiers à ses adhérents »

Au-delà du travail en lui-même, Teddy se plaît chez Apicil et adhère pleinement aux valeurs de cet organisme à but non-lucratif : « Vous ne verrez pas une autre société qui reverse plus de 90 % de ses produits financiers à ses adhérents », promet-il, avant de conclure : « Rejoignez-nous, vous ne serez pas déçus. Et vous vous éclaterez plus que dans la comptabilité générale. »