Emploi : le CDI incontournable sur les métiers en tension

Pour rappel, le premier semestre 2018 avait été particulièrement dynamique avec une croissance de 39%, suivie d’un ralentissement au deuxième semestre malgré une croissance toujours positive, aux alentours de 5%.

Une part de CDI plus importante pour séduire les candidats

De 70% de CDI au premier trimestre 2018, la part de CDI est passée à 74% ce début d'année, quand la part de CDD est tombée à 9% (soit -14%) Deux explications à cette tendance : d’une part, l’évolution marque la confiance des recruteurs et des dirigeants d’entreprise, de l’autre elle fait écho aux difficultés de recrutement. Sur certains métiers en tension, le CDI est incontournable pour espérer séduire des talents qui ont le choix entre différents postes.

Avec des variations liées aux compétences : le besoin de professionnels dans l’informatique pour accompagner la transformation digitale des entreprises se pérennise. Dans l’industrie, 2018 a sonné le retour des embauches, mais le secteur manque désormais de candidats formés et les techniciens de maintenance, très demandés, n'hésitent plus à quitter un secteur pour un autre si les salaires proposés sont plus attractifs. Dans le top 3 des fonctions les plus dynamiques : l’ingénierie industrielle (+17% entre 2018 et 2019), les fonctions commerciales (+12%) et les ingénieurs d’études et de développement informatique (+9%).

En bas de classement, trois secteurs connaissent un léger recul par rapport à 2018 : le BTP/construction (-1%), les fonctions de bureaux d’études/R&D (-2%), la compatibilité/finance (-2%) et la logistique/transport (-5%).

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Une très belle progression pour les Pays-de-la-Loire

En un an, le poids de chaque région dans le classement des régions qui recrutent le plus n’a pas beaucoup évolué avec l’Ile-de-France en tête, suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes mais à la 3e place, les Pays-de-la-Loire réalisent la plus belle progression, avec une part de 9% des offres publiées.

Quant aux régions les plus dynamiques, la région PACA décroche la première place pour la première fois avec 15% de croissance depuis l’an passé, suivie de la Bretagne avec 8%, puis à 7% les Pays-de-la-Loire, l’Ile-de-France et le Grand Est.

Du côté des métropoles, ce sont celles de Strasbourg et de Montpellier qui tirent leur épingle du jeu avec 16% de croissance, devant la métropole d’Aix-Marseille-Provence, avec 15%. Près de la moitié du volume d’offres total est drainé par la métropole du Grand Paris et la métropole de Lyon (46% à elles-deux), suivies d’Aix-Marseille-Provence et de Nantes Métropole à 9%.

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