Pauline, Senior Manager en audit financier : « Je continue à apprendre, même après 13 ans de carrière »

Pour un auditeur financier, rejoindre un « Big Four », l’un des quatre plus grands cabinets d’audit au monde, est une consécration. Pour Pauline Dubois-Drouin, l’opportunité s’est présentée dès la fin des études : « J’ai été embauchée chez KPMG à l’issue de mon école de commerce, c’était mon premier job », se remémore-t-elle fièrement.

À l’époque, la jeune femme était loin d’imaginer la carrière prometteuse qui lui tendait les bras. Découvrez son parcours et son rôle en tant que Senior Manager Audit Financier, chez KPMG.

« On m’avait toujours présenté l’audit comme un métier formateur »

Originaire du Mans, Pauline a d’abord fait une prépa, avant d’intégrer Kedge Business School à Bordeaux. C’est à la suite d’un stage chez PwC à Bordeaux - un autre cabinet de renom - que l’étudiante a compris que l’audit était sa vocation. « On m’avait toujours présenté l’audit comme un métier d’excellence qui me permettrait d’acquérir des bases solides en comptabilité, en finance et dans le travail en équipe. Ayant adoré ce stage, je me suis naturellement dirigée vers cette voie. »

À la fin de son cursus, l’étudiante est partie au Mexique pour un échange universitaire. À son retour, elle postule dans plusieurs cabinets d’audit à Paris. Ce qui fait la différence ? Le feeling et la posture innovante de KPMG : « J'ai participé à un déjeuner informel avec mes futurs managers pour qu'ils testent mes soft skills. J’ai adoré », raconte-t-elle.

Pauline avait également entendu dire que KPMG faisait évoluer facilement ses collaborateurs. « C’est ce qui s’est passé pour moi », constate-t-elle. En effet, recrutée comme auditrice junior, elle gravit rapidement les échelons et devient Senior Manager en 2021, un poste stratégique juste avant le niveau d’associé, rare dans l’audit.

Sa mission ? Examiner l’état financier des entreprises

Son poste consiste à examiner l’état financier des entreprises qu’elle accompagne, afin de s'assurer de leur exactitude, ainsi que de leur conformité aux normes comptables et légales. « En France, les entreprises qui dépassent un certain nombre de seuils (nombre de collaborateurs, Total Bilan ou Chiffre d’affaires) sont obligées de faire auditer leurs comptes. C’est notre mission en tant que cabinet et nous signons un mandat de six ans pour le faire », informe-t-elle.

Concrètement, « pour les groupes côtés, chaque année l’associé engage sa responsabilité et signe un rapport qui atteste que les comptes audités livrent une image fidèle et sincère, sans erreur significative. Ces états financiers sont ensuite publiés ». Dans ce processus, Pauline organise et coordonne la mission entre les équipes et le client tout au long de l’année, jusqu’à l’émission du rapport final. En 2025, elle s’occupe de trois groupes différents : « Je manage des équipes d’auditeurs, du stagiaire au responsable de mission, qui sont réparties entre les sociétés mères et les filiales. » Ces différentes strates hiérarchiques permettent de garantir que l'ensemble des diligences ont été réalisées et supervisées par une personne différence. « C’est le gage de qualité de notre audit », explique Pauline.

Si les clients et les secteurs d’activité divergent, le rythme est sensiblement le même chaque année : « Pour la plupart, les sociétés clôturent leurs comptes au 31 décembre. Entre septembre et décembre, on prépare les missions avec une approche par les risques : on regarde les procédures de contrôle interne mises en place, on effectue également des tests pour nous avancer sur nos travaux et anticiper les options de clôture prises par nos clients. Après le 31 décembre, vient la phase finale : les équipes se rendent chez le client, échangent avec les comptables, les contrôleurs de gestion et la direction financière », rapporte-t-elle.

« On travaille sur des situations variées : acquisitions, cessions, restructurations »

Ce qui lui plaît le plus dans son métier ? Le collectif, la dimension terrain et l’esprit d’équipe, répond-elle en premier lieu : « On travaille dans une bonne ambiance, les équipes sont soudées. »

Au quotidien, Pauline ne s’ennuie jamais : elle découvre sans cesse de nouveaux secteurs et entreprises. Elle intervient sur des dossiers variés : acquisitions, cessions, restructurations. « Je continue d’apprendre, même après 13 ans de carrière », assure-t-elle.

Le fait d’auditer des entreprises de taille et de secteurs différents implique une bonne capacité d’adaptation, une grande curiosité, ainsi que de nombreuses compétences techniques et humaines : « Il faut non seulement faire preuve de rigueur, car tout doit être documenté, mais aussi posséder des facultés naturelles de communication, pour partager les informations et les éventuelles difficultés rencontrées. » Pauline part ainsi du principe que chaque audit réussi est le fruit d’un travail collégial, du stagiaire à l’associé.

Elle tient par ailleurs à rassurer les jeunes diplômés qui craignent de se voir remplacer par l’intelligence artificielle : « L’IA ne remplacera pas les juniors ou les stagiaires. En automatisant les tâches à faible valeur ajoutée, elle nous libère du temps pour jouer un rôle à impact : mieux comprendre les enjeux business, sécuriser les opérations les plus critiques et créer de la valeur durable avec nos clients. »

« En t’impliquant pleinement, tu peux changer de grade chaque année »

Toujours en s’adressant aux jeunes diplômés, Pauline souhaite insister sur les perspectives d’évolution et la flexibilité offertes par KPMG : « Si tu donnes le meilleur de toi, tu peux changer de grade chaque année. »

En tant qu’entreprise à missions, KPMG est très investie sur les questions d’équilibre vie pro vie perso. Pour ne citer qu’un seul exemple, le cabinet offre la possibilité aux jeunes parents de travailler quatre jours par semaine en conservant son salaire à taux plein sur une durée de six mois. « La semaine parentale de 4 jours a été mise en place afin d’accompagner les jeunes parents dans leur nouveau rythme de vie, pour leur laisser la possibilité de s’adapter et de s’occuper pleinement de leur enfant, sans culpabilité. Il s’agit d‘un temps partiel à 80% payé 100% », précise KPMG. « Les avantages auxquels nous avons droit pourraient à eux seuls faire l’objet d’un article », sourit Pauline. Et de poursuivre : « Mais ce qu’il faut retenir, c’est que KPMG est un cabinet qui forme ses salariés, qui les fait évoluer et s’épanouir ! »

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