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Arrêt-maladie : les Français absents 35 jours par an au travail

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en avril 2014

Un salarié sur trois a été en arrêt-maladie en 2012, selon le baromètre de l'assureur Malakoff Médéric. Un chiffre en hausse qui s'explique notamment par les absences des cadres.

Arrêt-maladie : les Français absents 35 jours par an au travail

35 jours par an et par salarié. C'est en moyenne le temps d'absence des salariés français en entreprise, selon le dernier baromètre de Malakoff Médéric, relayé ce matin par RTL. Un chiffre en progression de 4 points depuis la précédente enquête. Les plus touchés ? Les cadres (35%) et les personnes ayant un proche dépendant (44%). Toujours selon le baromètre, près d'un salarié sur cinq souffre également de maladie chronique : les plus de 50 ans sont alors les plus concernés par les arrêts-maladie (29%).

L'équivalent de 40 temps plein
Ces absences ne sont pas anodines. Rapportés à une entreprise de plus de 1.000 salariés, "les arrêts maladie représentent, en moyenne, l'équivalent de 40 temps plein", selon l'assureur. Des chiffres qui devraient encore progresser avec "l'allongement de la vie active et le recul de l'âge de départ à la retraite", explique Julien Guez, directeur stratégie, marketing et affaires publiques de Malakoff Médéric.

Les absences les plus fréquentes s'échelonnent de un à trois jours (41%) et de quatre à neuf jours (29%). Comment expliquer ces arrêts ? Par "l'organisation du travail", selon Malakoff Médéric. Plus d'un salarié sur trois se dit par exemple insatisfait de la qualité de vie au travail. Ceux qui ont vécu une réorganisation ou une restructuration au sein de leur entreprise sont également plus stressés que ceux n'ayant pas subi ce changement (55% contre 44%) et surtout se sentent moins heureux au travail (59% contre 75%).

D'ailleurs, les salariés qui ont vécu une réorganisation ou une restructuration au sein de leur entreprise se disent plus stressés que ceux qui n'ont pas connu ce changement (55% contre 44%) et surtout se déclarent moins heureux au travail (59% contre 75%).

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