Salaires : 4 métiers qu'on a tort de sous-estimer
Ces jobs qui cachent bien leur jeu en terme de rémunération

Plombier
Ça commence à se savoir, mais le métier de plombier est encore sous-estimé en termes de rémunération. Si un plombier débutant gagne un peu plus d’un Smic en tout début de carrière, il voit souvent son salaire augmenter lorsque formé et autonome, il se lance en indépendant. En effet, une fois à leur compte, les plombiers fixent eux-mêmes leurs tarifs, et donc leur rémunération : en moyenne 2.800 € à 5.000 € net mensuel.
Ce salaire important s’explique bien sûr par des responsabilités et exigences revues à la hausse : le désormais chef d’entreprise doit gérer la comptabilité, la facturation, la relation client et parfois même une équipe. Il doit aussi se rendre disponible à tout moment pour pallier des situations d’urgence, parfois la nuit ou le week-end, et être le plus polyvalent possible afin de diagnostiquer et résoudre une grande variété de problèmes.
Découvrez le salaire du métier de plombier
Soudeur
Le métier de soudeur, bien que souvent sous-estimé, se révèle être une profession en forte demande et potentiellement très rémunératrice en France. Selon un rapport de TF1 en 2023, le pays ferait face à une pénurie de 10 000 soudeurs, classant ainsi ce métier parmi les professions en tension. Cette forte demande s'explique par la diversité des projets nécessitant l'expertise des soudeurs : de la construction de wagons de train à l'assemblage de composants de fusées, en passant par l'édification de ponts ou la fabrication de carrosseries automobiles. La rémunération va de 1 600 € net par mois pour un débutant jusqu'à 6 000 € pour un professionnel expérimenté.
À l’instar du métier de plombier, ces rémunérations attractives s'accompagnent d'exigences élevées en termes de formation et de performance. Le parcours de formation d'un soudeur peut débuter par l'un des quatre CAP disponibles ou l'un des quatre bacs pro de technicien, et peut se poursuivre jusqu'à des niveaux supérieurs comme le BTS CRCI (Conception et Réalisation en Chaudronnerie Industrielle), le BTS Fonderie, voire une licence professionnelle dans les métiers de l'industrie. Sur le terrain, le métier n'est pas exempt de pression : la précision est cruciale, souvent au millimètre près, et la moindre erreur peut nécessiter… De tout recommencer. Cette rigueur, combinée à la diversité des projets et à la forte demande du marché, explique pourquoi le métier de soudeur peut offrir une rémunération bien plus intéressante que ce que l'on pourrait initialement supposer.
Découvrez le salaire du métier de soudeur
Conducteur de train
Avec un salaire brut moyen de 4 214 € par mois (pour les emplois permanents), le métier de conducteur de train offre une rémunération bien au-dessus de la moyenne française (3 316€ par mois). Un débutant devra cependant se contenter de 1 791 € brut par mois, et suivant le système actuel, se verra augmenter… Tous les trois ans ! À ce montant s’ajoutent des primes, qui sont de natures diverses : primes de traction, du dimanche, de nuit, de résidence, etc…
Ces primes viennent notamment compenser des conditions de travail parfois difficiles, avec des horaires de nuit, une forte amplitude de travail pendant les vacances scolaires, des absences prolongées du domicile, etc… Avec (au minimum) un bac en poche, vous pouvez postuler auprès de la SNCF, et suivre une formation rémunérée qui va de 6 à 12 mois. La SNCF dit vouloir recruter 20.000 nouveaux collaborateurs en France en 2024, dont plus de 70% en CDI.
Découvrez le salaire du métier de conducteur de train
Contrôleur aérien
En tant que fonctionnaires, les contrôleurs aériens bénéficient d'une grille salariale avantageuse qui évolue rapidement. Débutant à environ 1 950 € brut par mois, leur salaire peut atteindre 2 700 € après seulement trois ans d'exercice... Sans compter les nombreuses primes qui s'ajoutent au salaire de base, et qui représentent une part substantielle de la rémunération totale, pouvant porter le salaire moyen à environ 5 000 € brut après quelques années d’expérience. Au-delà de la rémunération, les perspectives d'évolution peuvent se révéler prometteuses, avec la possibilité d'accéder à des postes d'ingénieur divisionnaire ou d'ingénieur en chef du contrôle de la navigation aérienne.
Cette rémunération élevée s'explique par les lourdes responsabilités inhérentes à la fonction : les contrôleurs aériens gèrent le trafic aérien et assurent sa sécurité, communiquant directement avec les pilotes et donnant les autorisations nécessaires pour chaque décollage et atterrissage. D’autre part, l'accès à la profession se veut sélectif, nécessitant un master en management et contrôle du trafic aérien, accessible après un Bac+2, suivi d'un concours commun aux grandes écoles qui ne retient qu'un candidat sur neuf. La formation se déroule exclusivement à l'École nationale de l'aviation civile (ENAC) à Toulouse, seule habilitée à délivrer le diplôme requis. Autre aspect particulièrement attrayant de cette formation : elle est rémunérée.
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