Rupture co, chômage, jours fériés : ce qui pourrait changer après le vote de confiance
Ce lundi, François Bayrou met son gouvernement en jeu.

Une semaine politique chamboulée s’annonce à compter de ce lundi. François Bayrou, l’actuel Premier ministre engage la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale en demandant un vote des députés. Il y a de fortes chances qu’il n’obtienne pas la majorité et qu’il doive présenter sa démission. Ce qui pourrait entraîner des changements sur certaines mesures annoncées sur l’emploi.
Les deux jours fériés seront-ils supprimés ?
« Ce n’est qu’une proposition qu’on peut changer » a affirmé François Bayrou hier au JT de 20h. Loin de faire l’unanimité du côté de l’opinion publique et des partis politiques, cette proposition de supprimer deux jours fériés (le lundi de Pâques et le 8 mai) pour les salariés du public et du privé devrait être abandonnée après la chute du gouvernement.
D’autres solutions alternatives permettant de rapporter 4,2 milliards d’euros par mois pourraient être proposées dans les prochaines semaines.
Est-ce qu’il y aura une réforme de l’assurance-chômage ?
Le gouvernement avait proposé cet été de modifier la durée minimale d’emploi et la période de référence nécessaire à l’ouverture d’un droit au chômage. Cette nouvelle réforme devrait permettre d’atteindre 2 milliards à 2,5 milliards d’euros d’économies par an de 2026 à 2029.
Pour l’instant, en cas de chute du gouvernement, cette réforme sera forcément mise en attente.
Est-ce que les ruptures conventionnelles sont toujours menacées ?
Cette procédure bien connue des salariés offre la possibilité de mettre un terme à son contrat de travail d’un commun accord avec l’employeur tout en ouvrant le droit aux allocations chômage rapidement.
Face à la hausse croissante du recours aux ruptures conventionnelles, le gouvernement souhaiter les limiter afin d’éviter certains abus. Selon les informations du Monde, une note diffusée fin juin par l’Unédic (l’association qui gère l’assurance-chômage), le montant des prestations liées aux ruptures conventionnelles représentait près de 26% des dépenses totales d’allocations chômage.
Pour l’instant, cette réforme de la rupture conventionnelle ne semble pas à l’ordre du jour mais pourrait revenir sur le devant de la table dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage. Le président du Medef s’était notamment dit favorable à une réduction de la durée d’indemnisation.
Est-ce qu’il y aura moins de recrutements dans les prochains mois ?
Pour l’instant, le marché de l’emploi ne semble pas subir les conséquences de l’instabilité politique même si un rééquilibrage se fait sentir actuellement après la période post-covid. Le marché n’est plus favorable à 100% aux candidats, et les cadres sont les premiers à en ressentir les conséquences. Selon le baromètre du troisième trimestre de l’Apec, seules 8% des entreprises envisagent de recruter un cadre, soit le niveau le plus bas depuis 2021. Pour autant, de nombreux secteurs continuent de recruter en cette rentrée 2025. Actuellement, sur notre site, de nombreux entreprises cherchent leurs candidats !
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