Arnaud, ex-cuisinier devenu technicien multi-fluides : « Grâce à OCEA et son parcours de formation, j’ai réussi ma reconversion »

Entre les fourneaux et les compteurs, il n’y a qu’un pas ! Après une carrière en tant que professeur de cuisine, Arnaud Grzesitza s’est reconverti en tant que technicien multi-fluides chez Groupe OCEA. Il raconte.

Troquer sa toque pour une clef à molette

Arnaud a commencé sa carrière culinaire à l’étranger. « J’ai travaillé au Luxembourg, en Angleterre, en Belgique et en Suisse. » Après plusieurs années passées en Suisse, il choisit de revenir en Lorraine, sa terre natale, à la fin de l’année 2024. « J’avais envie de retrouver mes proches, et d’avoir un rythme de travail plus compatible avec ma vie de famille », confie-t-il.

À son retour en France, Arnaud recherche d’abord le même job. Or, bémol : « Pour prétendre au même poste, il fallait que je repasse des diplômes. » Préférant une approche concrète plutôt qu’un retour en formation classique, il s’oriente donc vers une reconversion professionnelle.« Au même moment, un de mes proches qui travaillait chez Groupe OCEA en tant que technicien multi-fluides, m’a parlé de l’entreprise et du poste et j’ai tout de suite été emballé par ce qu’il décrivait », se souvient-il.

Il décide de tenter sa chance et rejoint l’agence OCEA de Metz en intérim en février 2024. De tempérament pragmatique avec un esprit pratique, Arnaud aborde sans crainte la dimension technique du poste. « Quand j’étais professeur de cuisine, j’étais souvent amené à réparer des fours ou du matériel de cuisine », explique-t-il, en affirmant : « Très vite, le travail m’a plu, même si je ne disposais pas encore de toutes les compétences requises. »

De l’installation, de la réparation et de la maintenance

Au quotidien, Arnaud et son équipe interviennent dans des immeubles pour installer, relever les index et assurer la maintenance des compteurs divisionnaires liés aux installations d’eau et de chauffage : « Ce sont des compteurs d’eau, des compteurs d’énergie thermiques (CET), des répartiteurs de frais de chauffage (RFC) », énumère-t-il. « Ils permettent de mesurer les consommations en énergie, en eau. » Leur but étant que le client paye au plus juste ce qu’il consomme.

Son activité se concentre sur l’installation des compteurs chez les résidents, tout en assurant ponctuellement la maintenance et les réparations des appareils déjà en place et les accessoires du compteur. « On fait beaucoup de SAV, si une vanne est défectueuse par exemple, je peux être amené à la modifier », illustre-t-il.

« Une ambiance familiale »

Arnaud s’est rapidement senti à l’aise dans son poste, porté par une intégration réussie, aussi bien techniquement qu’au niveau de l’équipe. « C’est une petite agence, nous sommes neuf à y travailler. Ce qui donne une ambiance familiale », décrit-il.

Il considère avoir « été très bien accompagné » par ses collègues dans sa montée en compétences les premières semaines. « Dès que j’avais une question, on me répondait. On ne me laissait jamais dans le flou », assure-t-il.

La formation d’OCEA : fruit d’un partenariat avec ALEMPLOI, GEIQ de Schiltigheim et le centre de formation 3CF de Vendenheim

Au fil des semaines, Arnaud s’est formé directement sur le terrain. Enthousiaste à l’idée de ses nouvelles missions, il souhaitait évoluer vers un CDI. Cependant, il a rapidement constaté qu’il lui manquait encore certaines compétences techniques nécessaires pour être titularisé. « J’ai demandé à mon Responsable d’Agence, comment me perfectionner et il m’a parlé du partenariat et de la formation d’OCEA. »

Face aux défis de recrutement dans ce métier clé de technicien multi-fluides, l'entreprise a créé un parcours de formation innovant, basé sur l’engagement collectif, le savoir-être et ses valeurs de confiance, d'audace, de partage, et d'engagement, résumées sous l'acronyme CAPE. « Nous avons construit les contenus de formation avec nos partenaires, en partant de nos besoins sur le terrain et des compétences – techniques comme humaines – que nous recherchons », explique Catherine Scatena, responsable de projets RH et Ingénierie de la Formation.

Six mois après son arrivée chez OCEA, Arnaud a intégré cette formation de neuf mois dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Il dresse un bilan très positif de cette formation : « Je l’ai apprécié, car les cours étaient concrets. Nous étions guidés par des formateurs mais aussi par des professionnels, qui avaient chacun leur propre manière de travailler. Au total, nous étions cinq élèves dans le groupe, ce qui nous permettait de nous entraider dans les exercices », rapporte-t-il.

« Aucun jour ne se ressemble ! »

Arnaud a obtenu sa certification de réussite le 18 juin 2025, jour où il a également reçu la confirmation de son embauche en CDI. Il s’épanouit désormais pleinement dans sa nouvelle activité. « Aucun jour ne se ressemble », assure-t-il.

Pour être technicien multi-fluides, il convient d’apprécier à la fois les échanges et les relations noués avec les occupants, ainsi que savoir travailler en autonomie. « L’entreprise met à notre disposition un véhicule de service, un téléphone et le matériel nécessaire, tout en nous laissant la liberté d’organiser notre journée dans le respect des contraintes et des demandes clients », indique-t-il.

Le savoir-être et l’engagement sont des compétences auxquelles les recruteurs d’OCEA sont particulièrement attentifs, tout comme la capacité du candidat à gagner en autonomie au fil de sa montée en compétences. Pour favoriser ce développement, notamment dans le cadre du contrat de professionnalisation, un accompagnement est mis en place deux fois par mois : les tuteurs des candidats bénéficient d’une formation courte (30 à 45 minutes) pour les aider à transmettre efficacement leur savoir-faire et à soutenir la progression des candidats.« Nous insistons sur l’importance de ne pas donner immédiatement la solution lorsque le tutoré rencontre un problème, mais de l’amener à réfléchir par lui-même afin de développer son autonomie », argumente Catherine Scatena.

Cette dernière considère aussi que l’écoute et l’observation sont des aptitudes nécessaires dans ce métier. « Nos compteurs sont sensibles à l'environnement et les techniciens peuvent être confrontés à différents problèmes techniques (pression, réseau, etc). Ils doivent donc être en mesure de réaliser un diagnostic, précise-t-elle. C’est pour cela que je les surnomme souvent les ‘docteurs des compteurs’. »

« Il faut être un bon communiquant pour bien rendre compte de nos manipulations »

Pour Arnaud, le métier nécessite aussi d’être un bon communiquant. « Nous devons rendre compte du détail de chaque manipulation au client, ce qui implique de savoir vulgariser les termes techniques. » Il estime aussi que son poste exige de la rigueur. Une compétence héritée, chez lui, de ses années de cuisine. Finalement, « il faut surtout aimer ce qu'on fait et s'investir pour rendre un travail parfait », songe-t-il.

Au fond, si Arnaud s’investit autant qu’il le juge important, c’est aussi car il trouve un sens à son travail : « C’est gratifiant de savoir que grâce à mon intervention, les clients vont voir leur facture d’eau ou d’énergie baisser », conclut-il.