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Être bien au travail

Près de 9 salariés sur 10 prêts à quitter leur emploi s'ils n'obtiennent pas l'augmentation qu'ils espèrent

Par Hugo Diverres Publié le

Comme le révèle la dernière étude HelloWork, les salariés français comptent bien obtenir de belles augmentations de salaire en 2023 pour faire face à l’inflation.

Près de 9 salariés sur 10 prêts à quitter leur emploi s'ils n'obtiennent pas l'augmentation qu'ils espèrent

Tandis que seule une petite proportion de salariés estime être bien payée actuellement (15%), la hausse des prix devrait inciter un grand nombre d’entre eux à renégocier plus fortement leurs salaires que les années précédentes. Pour autant, salariés et entreprises auront du mal à tomber d’accord.

Un salarié sur deux pense avoir mal négocié son salaire lors de son recrutement

Près d’un salarié en poste sur deux a négocié son salaire quand il a été recruté pour son poste actuel. Pour autant, plus de la moitié des salariés concernés estiment avoir mal négocié leur salaire à leur arrivée (plutôt mal négocié à 39% et pas du tout bien négocié à 12%)

Quand on leur demande de se situer par rapport au marché, seuls 15% des salariés estiment ainsi être bien payés, 34% se disent dans la moyenne et 50% être en dessous des prix du marché.

  • Et une fois en poste ? On constate un écart dans les réponses entre salariés et RH ! Selon ces derniers, la négociation se ferait majoritairement une fois par an (70% des répondants), tous les deux ans (15%) ou moins souvent (16%). Autre son de cloche du côté des salariés, qui ne sont que 33% à indiquer négocier leur salaire au moins une fois par an, 23% au moins une fois tous les deux ans et… 44% moins souvent.
  • Quel est le moment privilégié pour négocier son salaire ? Près d’un professionnel RH sur deux estime que l’entretien annuel est un moment idéal pour la renégociation salariale. Mais d’autres pratiques coexistent avec ce temps fort : les augmentations de salaires peuvent être sollicitées par les RH et les managers (35% pour ces deux options), comme par le salarié (24%). Quant à l’interlocuteur privilégié des salariés c’est le N+1 à 69%, l’équipe RH pour 28% des répondants et le N+2, pour 21%.
  • Sur quelles bases les salaires sont-ils négociés ? Pour près d’un salarié sur deux (46%), la négociation se fait sur la base d’une fourchette qu’il transmet à son interlocuteur, tandis que 22% demandent une augmentation en pourcentage et 32% attendent qu’on leur fasse une proposition. L’évolution depuis 2016 montre un léger renforcement de la discussion sur la base d’un pourcentage (+ 6 points) au détriment de la fourchette (- 5 points).

En 2023, les salariés n’obtiendront sans doute pas les revalorisations espérées

Des demandes qui augmentent…

66% des personnes interrogées annoncent qu’elles vont demander une augmentation en 2023. Pour convaincre leur interlocuteur, elles mettront avant tout en avant leurs réussites de l’année écoulée (75%), l’inflation et l’augmentation du coût de la vie (53%) et les nouvelles missions demandées (51%).

L’augmentation demandée sera par ailleurs plus importante que les années précédentes à cause de l’inflation. 22% disent qu’elle sera beaucoup plus importante et 50% qu’elle sera un peu plus importante. Ce qui laisse 28% des salariés prêts à se contenter d’une augmentation d’un niveau équivalent aux années précédentes.

… Mais qui risquent de ne pas être satisfaites entièrement

A la question des augmentations pour l’année à venir, 39% des entreprises comptent revaloriser les salaires de manière collective quand 49% le feront de façon individuelle. Seules 12% ne prévoient donc pas de revalorisation. Sur ce point, tout le monde est donc d’accord mais cela risque pourtant de coincer. Pourquoi ? Le niveau des attentes et les moyens pour y répondre souffrent d’un décalage important. Ainsi, l’enveloppe globale prévue pour les augmentations s’annonce beaucoup plus élevée que d’habitude pour 10% des entreprises et un peu plus élevée pour 38%. Pour l’autre moitié des entreprises, l’enveloppe va rester la même (45%), voire baisser pour 7% d’entre elles.

Salariés et entreprises auront du mal à tomber d’accord : le pourcentage médian demandé par les salariés s’élève à 6% quand celui envisagé côté entreprises plafonne à 3%. Plus symptomatique encore de la dissonance : seuls 5% des recruteurs sont prêts à accorder à leurs salariés une revalorisation de 8% et plus, quand 43% des salariés comptent demander une augmentation de 8% et plus.

La conséquence ? 88% des salariés disent qu’ils envisagent de chercher un emploi ailleurs si leur augmentation est refusée ou inférieure à leurs attentes. 34% d’entre eux en sont même certains. Pour les autres, c’est probable à 23% et possible à 31%.

Crédits photo : DragonImages/stock.adobe.com

 

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