Finance et comptabilité 2019 : des rémunérations confortables pour les profils agiles

« Tout ce qui se mesure s’améliore » est votre mantra ? Vous le partagez probablement avec le recruteur qui vous recevra en entretien.

Mais au-delà des chiffres, les entreprises recherchent désormais des candidats agiles, capables de prendre un train en marche et de s’intégrer efficacement à leur stratégie. Pour ces perles rares, la marge de négociation salariale de 2019 s’annonce confortable.

Un secteur impacté par l'automatisation

La concentration des acteurs et l'époque propice aux levées de fonds permettent aux entreprises d’avoir les ressources suffisantes pour se développer. Mais les investissements ne se font pas au doigt mouillé, les dirigeants en attendent des résultats. Avec le volume de données désormais accessible, le monitoring de la performance est devenu primordial et les KPI se multiplient, avec à la clé un tableau complet de l’activité.

Les outils numériques ont aussi transformé le secteur et plus qu’une disparition de certains métiers, c’est une mutation qui s’opère : les missions et les tâches évoluent et de nouvelles opportunités se créent sur les volets analyse, conseil ou relation client. Des tâches comme la gestion de paye, la saisie comptable ou la facturation sont de plus en plus automatisées mais les besoins des clients ne disparaissent pas pour autant. Les professions les plus impactées par cette automatisation sont donc amenées à monter en compétences en se formant pour faire évoluer leur poste et leur éventail de missions.

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Hausse des rémunérations pour les jeunes diplômés

Les recruteurs  attendent des profils agiles, capables de sortir de leur zone de confort et de travailler sur des projets transverses. L’anglais est aussi un atout non négligeable au moment de postuler. Quant à la mobilité, les professionnels du secteur n’en ont pas peur : 60% des DAF interrogés par PageGroup pour son étude des rémunérations 2019 se disent prêts à déménager pour une nouvelle opportunité professionnelle. Dans la finance et la comptabilité aussi, les recruteurs sont attentifs aux soft skills des candidats. Les compétences en gestion de projet séduisent les entreprises qui cherchent des candidats capables de créer et optimiser des outils, améliorer des processus et réorganiser des équipes.

Le marché se porte bien pour tous les types de contrat : CDI, intérim, management de transition et le secteur crée des emplois de plus en plus nombreux, ce qui augmente parallèlement les exigences des candidats. Les salaires des cadres sont aussi à la hausse, notamment ceux d’entrée en fonction, que les recruteurs voient comme un levier de fidélisation et d’attractivité. Un des enjeux du secteur, avec l’embauche de profils aux compétences rares.

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Focus : le contrôleur de gestion opérationnel

Le contrôleur de gestion opérationnelle fait le lien entre les directions et les opérationnels sur le terrain et joue les tours de contrôle des projets. Multitâche, il met en place les process, suit le budget et analyse les KPI financiers et opérationnels. Son profil peut aussi être celui d’un data analyst. Les recruteurs attendent beaucoup de ce collaborateur, qui doit savoir s’adapter à des contextes compliqués.

Pour 43% des DAF interrogés par PageGroup, le contrôleur de gestion Industriel est le profil de contrôleur le plus difficile à recruter. Sa rémunération ? De 32 000 euros brut par an à 45 000 euros brut par an quand il débute et jusqu’à 75 000 euros brut par an avec 15 ans d’expérience.

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