Alternants dans le numérique : « On prend le temps de familiariser les salariés aux outils et de leur expliquer que l’IA ne les remplacera pas »
Dissection de grenouille en réalité virtuelle, jumeaux numériques et simulation d’entretien : Matys et Gautier sont plongés chaque jour dans des projets innovants chez Inetum.

Les alternants de l’ESN européenne Inetum s’engagent dans des projets stimulants dans le domaine des services numériques. Matys Prévot et Gautier Fraysse nous font part de leur quotidien au sein du pôle innovation de l’entreprise.
En 2025, Inetum projette de recruter 133 alternants sur tout le territoire. « Ces postes concerneront principalement des profils techniques et fonctionnels axés sur le développement, l’administration, les systèmes, les réseaux, ainsi que des consultants techniques spécialisés dans le paramétrage des ERP (progiciels de gestion intégrée) ou les données », détaille Mathieu Bono, responsable des relations écoles. Les autres recrues en alternance se concentrent sur les fonctions commerciales de l’entreprise : « Il s’agit d’experts en gestion de projets et de consultants fonctionnels qui travaillent en étroite collaboration avec nos divers partenaires. »
« Je me suis immédiatement senti à l’aise »
C’est dans le cadre d’une licence DNMADE (Numérique, Identité numérique de l’objet d’art) que Matys a rejoint l’équipe lyonnaise. « Après trois mois de stage, j’ai obtenu un contrat d’alternance, à la rentrée 2023, dans le cadre de mon mastère en direction artistique, design d’expérience et d’interfaces », explique-t-il.
Diplômé de l’EGC, son collègue Gautier a poursuivi ses études en master en intégrant une première ESN. « On a décidé d’arrêter au bout de trois mois. J’ai cherché une nouvelle alternance et j’ai pu rejoindre Inetum il y a un an et demi. Le processus de recrutement s’est bien déroulé, j’ai rencontré l’équipe avec laquelle j'allais travailler et je me suis immédiatement senti à l’aise. Ça a directement matché ! » raconte-t-il.
Une intégration « unique » et qui « casse les codes du livret d’accueil »
A l’époque, Gautier a suivi un parcours d’intégration « classique ». « Mon tuteur m’a présenté l’entreprise, mon poste et ce que j’allais vendre aux clients », se souvient-il. Dans la petite équipe innovation lyonnaise, la vingtaine de collaborateurs et d’alternants ont rapidement noué des liens, souligne-t-il : « On se retrouve souvent au FabLab pour discuter. On va aussi prendre un verre après le travail, l’ambiance est sympa ! »

Les futures recrues prendront part à un tout nouveau parcours d’intégration, imaginé par Mathieu. « J’ai créé un serious game, baptisé « Qui a volé le code du projet ? », permettant de faire découvrir la société aux jeunes dans leur globalité. Cela inclut les profils juniors, les stagiaires et alternants, mais également des étudiants qui viennent visiter l’entreprise », indique-t-il. Grâce à des questions de culture générale, sur les valeurs de l’entreprise, la politique RSE, ainsi qu’à l’escape game lié à la mission handicap, les nouveaux collaborateurs devront recueillir divers indices afin de découvrir qui a dérobé le code. « A la fin du jeu, ils auront appris, de manière ludique, tout ce qu’il faut savoir sur Inetum. On a d’ailleurs été récompensé il y a peu pour ce projet. L’objectif est de créer quelque chose d’unique et de jeune, et de casser les codes du livret d’accueil », précise Mathieu.
« J'ai beaucoup appris et gagné en compétences »
Chaque jour, Matys et Gautier contribuent à l’avancement de projets innovants. Gautier est Sales Specialist en intelligence artificielle et en réalité mixte (fusion des mondes réels et virtuels, NDLR). « Mes missions sont similaires à celle d’un commercial. Avec de la prospection, du suivi et des rendez-vous client, ainsi que des réponses à appels d’offres », explique-t-il.
L’alternant est particulièrement libre dans la réalisation de sa veille sectorielle. « C’est un des gros points forts de mon poste. J'ai beaucoup appris et gagné en compétences, que ce soit dans mon cœur de métier, le commerce, ou sur les nouvelles technologies. Ce sera une vraie valeur ajoutée à mon parcours ! » note Gautier.
Matys, pour sa part, porte chaque jour plusieurs casquettes. « Je suis en mesure de travailler en motion design, en vidéo, à la création d’interfaces ou poser des questions et demander des retours d’utilisateurs sur les solutions qu’on propose », indique-t-il. Grâce à la diversité de ces tâches, il navigue entre différentes équipes, « que ce soit le côté artistique 3D, game design, le développement Unity, etc. »
Jumeaux numériques, coaching et grenouilles en réalité virtuelle
Les clients de la division innovation d’Inetum sont très diversifiés. En effet, on y compte non seulement des institutions publiques telles que l’État, les municipalités et les départements, mais aussi de grandes entreprises cotées au CAC40. « On travaille aussi avec des entreprises de taille intermédiaire et de nombreuses écoles », pointe Gautier. Il a, par exemple, participé à un projet pour une université du sud-est de la France qui visait à créer une solution de dissection de grenouilles en réalité virtuelle. « J’ai la chance de côtoyer des personnes qui occupent des postes importants dans les entreprises. Au début de mon alternance, j’ai participé à une réunion avec un directeur d’une agence de coopération policière internationale. C’était une très belle expérience ! » commente-t-il.
L’éventail des solutions proposées par Inetum est de ce fait, particulièrement vaste. « On offre un service complet. De l’acculturation des collaborateurs grâce au programme nommé ‘Do You Speak ?’, qui porte sur l’intelligence artificielle, la data ou la réalité virtuelle, à la livraison », ajoute Gautier. Nombre de projets sont également adaptés à la demande du client. « On collabore pour comprendre ses besoins, puis on propose de monter le projet, en faisant appel aux experts techniques du pôle. »
Inetum développe également son propre logiciel de réalité virtuelle, Intravers. « Il s'agit d'un monde virtuel où les collaborateurs peuvent se retrouver, travailler ensemble, faire des réunions, des onboardings, etc. On travaille aussi avec les entreprises pour créer des jumeaux numériques directement dans cet environnement virtuel. L’objectif est de familiariser les équipes avec l’utilisation de machines », éclaire Gautier.
Exemple avec un leader mondial du pneumatique : « On a créé pour lui un environnement complet qui permet de travailler en toute sécurité sur des machines très coûteuses, d’éviter de les endommager et d’accéder à des zones autrement inaccessibles », complète Matys.
« On propose aussi le Virtual Human, une IA directement intégrée à ce monde, pour le développement des compétences interpersonnelles, le coaching et la simulation d’entretien, notamment », précise Mathieu.
Qui dit nouvelles technologies, dit pédagogie
Une solution numérique de qualité s’assure d’une bonne expérience utilisateur (UX) : « Comme notre public principal est composé de personnes en milieu professionnel, on doit tenir compte de la variété de leurs compétences en matière de technologie, souligne Matys. On a donc des personnes très à l’aise comme pas du tout avec la nouvelle technologie. Mon métier consiste à simplifier l’interface pour qu’une personne se connecte en quelques clics. »
Différentes équipes collaborent à cet aspect. « Les game developers créent des chemins d’accès (user flows), ce qui permet aux artistes 3D et aux designers UX de les rendre aussi faciles et agréables à parcourir que possible », continue-t-il. En parallèle, ce dernier a été envoyé sur une mission, avec d’autres alternants, pour réaliser une formation complète sur l’utilisation du monde virtuel.
Une pédagogie également indispensable au métier de Gautier. « Les ventes nécessitent de nombreux rendez-vous pour expliquer la technologie, la durée des processus, etc. Les décisions prises par les entreprises prennent du temps car elles remontent très haut dans la hiérarchie. Ce sont de nouvelles technologies pas nécessairement bien comprises par tous. Il faut toujours prendre le temps de familiariser les salariés à ces outils, en leur expliquant que l’IA ne les remplacera pas », conclut-il.


-
Business Analyst Salesforce Cpq H/F
Bordeaux - 33CDITélétravail occasionnelVoir l’offreil y a 18 heures -
Tech Lead .Net - Azure - Genai H/F
Saint-Ouen-sur-Seine - 93CDIVoir l’offreil y a 18 heures -
Sales Specialist Microsoft Modern Workplace H/F
Saint-Ouen-sur-Seine - 93CDIVoir l’offreil y a 17 heures -
318 offres d'emploiInetumVoir toutes les offres
- X
Sur la même thématique
Préparez-vous à
décrocher votre job !
155 000
CV lus en moyenne chaque jour, soyez le prochain à être vu !
soyez visible auprès des recruteurs
942 962
offres en ce moment, on vous envoie celles qui collent ?
soyez alerté rapidement
Toutes les offres d’emploi
- Paris
- Lyon
- Toulouse
- Marseille
- Nantes
- Bordeaux
- Rennes
- Strasbourg
- Lille
- Nice
- Montpellier
- Aix-en-Provence
- Dijon
- Reims
- Grenoble
- Angers
- Annecy
- Tours
- Metz
- Caen
- Accueil
- Média de l'emploi
- Trouver un job
- Alternants dans le numérique : « On prend le temps de familiariser les salariés aux outils et de leur expliquer que l’IA ne les remplacera pas »
{{title}}
{{message}}
{{linkLabel}}