Architecte cloud

Aussi appelé ingénieur Cloud ou encore Head Infrastructure, l’architecte Cloud (code ROME M1802), se voit confier des projets variés et hautement stratégiques pour les services informatiques de son entreprise. Généralement responsable de la programmation d'outils digitaux comme des solutions logicielles, il est aussi amené à mettre au point des algorithmes utiles à l'entreprise, ou à gérer la sécurité de données virtuelles. 

Véritable chef d’orchestre, il collabore avec les équipes IT et métier pour garantir l’alignement du cloud avec la stratégie globale de l’entreprise. Doté d’une vision prospective, il veille aux évolutions technologiques et propose des solutions innovantes pour optimiser l’utilisation du cloud et répondre aux besoins croissants des différents services de l'entreprise.

Au quotidien, ce professionnel cherche à optimiser la performance de l'entreprise qui l'emploie, tout en garantissant la sécurité de ses données ainsi hébergées. Des choix technologiques de solutions à la stratégie de migration et de gouvernance des applications dans le Cloud, rien ne lui échappe !

Pour devenir architecte cloud, une formation pointue en informatique est incontournable que ce soit un master universitaire ou un diplôme d'école d'ingénieurs, deux diplômes de niveau bac + 5. L'idéal est de suivre une spécialisation en Cloud Computing. La maîtrise d'au moins un langage de programmation (.NET, Java, Python) est essentielle.

Le niveau d'expertise en informatique est élevé pour postuler à un poste d'architecte cloud. Il faut impérativement être titulaire d'une formation à bac + 5 en informatique avec une spécialisation en Cloud, en Systèmes, réseaux et infrastructures virtuelles, etc.

Les diplômes de niveau bac + 2 (BTS) et bac + 3 (licence, licence pro, bachelor), ou encore les parcours en autodidacte, ne permettent pas d'accéder aux postes les mieux rémunérés, mais ne constituent pas un frein pour trouver un emploi d'architecte cloud, si le candidat peut faire valoir ses années d'expérience dans le domaine de l'infrastructure cloud notamment.

Avec le développement des formations dans le secteur du cloud et des réseaux virtuels, les professionnels qui trouveront les meilleurs emplois auront suivi certaines formations particulièrement reconnues, comme au sein d'une grande école d'ingénieurs, ou un cursus universitaire en informatique. Aujourd'hui, il est aussi possible de s'inscrire dans une école dédiée à l'architecture virtuelle et y préparer un mastère spécialisé.

Bon à savoir : il est utile d'avoir aussi validé des compétences en anglais et en management, pour s'intégrer dans une grande entreprise.

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Les missions d'un architecte cloud peuvent varier d'une entreprise à une autre. Cependant, ses fonctions les plus courantes sont :

• Analyser le besoin de l'entreprise en termes de PaaS, IaaS et SaaS.
• Accompagner et participer aux choix technologiques de solutions applicatives.
• Définir et mettre en place la stratégie de migration d'applications dans le Cloud.
• Maitriser les environnements Cloud AWS et/ou Azure.
• Mettre en place des méthodes Agile.
• Assurer la protection des données, des serveurs, etc.
• Gérer les opérations dans un environnement de solution Cloud.
• Veiller à la conformité du système informatique.
• Collaborer avec les architectes et les DevOps.
• Participer à l’évolution des process existants.
• Rédiger la documentation interne pour la prise en main de chaque solution créée.
• Encadrer une équipe.

• Son salaire attractif va de pair avec un poste à hautes responsabilités.
• C'est un poste stratégique et à forte valeur ajoutée pour l'entreprise.
• Un domaine d'expertise en plein essor qui assure des débouchés prometteurs dans des grandes entreprises en France comme à l'international.
• Le métier d'architecte Cloud évolue en permanence ce qui plait aux profils innovants et audacieux.

• Qui dit responsabilité, dit pression importante car les enjeux de sécurité et de sauvegarde de données sont vitaux pour l'entreprise.
• Dans un secteur en perpétuelle mutation, il ne faut pas craindre de remettre à jour ses compétences et connaissances en permanence. Cela peut être usant au fil des années.

Pour exercer le métier d'architecte Cloud, il faut être très organisé : manipuler les chiffres et les données nécessite un attrait prononcé pour le big data et les statistiques, mais aussi une grande application pour ne pas fausser les résultats. Pour travailler comme architecte Cloud, il faut être capable d'expliquer son travail et ses recommandations, à des personnes qui n'ont pas forcément un profil technique. Cela demande donc une excellente maitrise de ses compétences, de l'écoute et de la pédagogie. Enfin, pour travailler dans un service informatique, il faut être à l'aise avec les autres et posséder une bonne communication pour pouvoir s'intégrer et travailler en équipe.

Bien entendu, un goût prononcé pour le développement informatique et la connaissance de solutions techniques comme Azure, Server Virtualization ou Openstack, ainsi que des compétences solides en anglais sont indispensables.

Un architecte Cloud est rémunéré entre 52 000 et 78 000 € par an, selon une étude de rémunération conduite par le cabinet Hays en 2024. Avec une spécialisation en Cloud computing, le salaire moyen annuel atteint 56 000 € pour les profils junior (de 0 à 5 ans d'expérience). Cela correspond à un salaire brut mensuel de plus de 4 600 €.

Cette rémunération passe à plus de 6 200 € mensuel pour un architecte Cloud senior, soit un salaire annuel moyen de 76 000 € brut, assorti de primes et avantages en nature comme un ordinateur de fonction, un véhicule ou encore des tickets restaurant et un Comité d'Entreprise, de même parfois qu'une part variable significative. Dans les plus grandes entreprises, comme Microsoft, la grille salariale des postes d'architectes cloud peut dépasser les 100 000 €.

Globalement, les salaires des Head of Infrastructure est jusqu'à 10 % moins élevés en province qu’en Ile-de-France. Les salaires varient donc beaucoup selon la ville où est situé l'emploi. Enfin, la courbe d'évolution des salaires des architectes Cloud en France montre que la rémunération augmente de près de 4 % par an au cours des 20 premières années d'expérience. De même, les salaires augmentent fortement avec le niveau de diplôme : une école d'ingénieur permet de démarrer sa carrière avec une rémunération bien supérieure à la moyenne, en incluant la part variable.

L'environnement de travail d'un architecte cloud est principalement son bureau et les salles de réunion. Métier sédentaire, il passe de nombreuses heures à échanger avec son équipe mais aussi avec la direction ou des prestataires éventuels. Pour négocier des contrats, il organise des réunions qui peuvent avoir lieu dans ses locaux ou ceux des entreprises prestataires de service. Si ses horaires sont ceux d'une journée classique au bureau, il peut finir tard en fonction de sa charge de travail.

Bon à savoir : le télétravail est bien souvent possible, selon les politiques de l’entreprise.

Après plusieurs années comme architecte Cloud, il est possible de devenir chef de projet informatique ou manager dans une équipe informatique, voire DSI (directeur des services informatiques).

Avec l'essor du Cloud, le recrutement d'architectes Cloud explose en France et partout dans le monde, on leur confie de plus en plus souvent la direction des services informatiques.

Par ailleurs, la croissance exponentielle du secteur de la tech va permettre aussi d'évoluer en changeant de secteurs d'activité ou en travaillant pour des entreprises de taille variée.

Les entreprises qui recrutent actuellement des architectes cloud sont de grandes entreprises, souvent à dimension internationales. On pense aussi aux éditeurs de logiciels et ENS (entreprises de services numériques auparavant appelées SSII).

À l'avenir, les entreprises seront de plus en plus nombreuses à embaucher des architectes Cloud, du fait de la digitalisation de leur activité et du besoin de sécurisation de leur système de données. De ce fait, on s'attend dans les années qui arrivent à trouver des emplois d'architecte cloud dans des PME et TPE, mais aussi dans des secteurs d'activité plus variés qu'aujourd'hui.