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Quelles tendances pour les salaires en 2014 ?

Par Fabrice Mazoir • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en septembre 2013

Au niveau des augmentations salariales, 2013 est plutôt une année de stagnation. Que nous réserve 2014 ? Eléments de réponses avec quelques études qui viennent de sortir.

Quelles tendances pour les salaires en 2014 ?

Avec +0,5% d’augmentation, le salaire des cadres n’est pas à la fête cette année selon le dernier baromètre Expectra. On est loin des + 2,4 % en 2012 et de l’augmentation moyenne de + 2,9 % en 2011. C’est moins que la moyenne globale des augmentations mesurée par l’Acoss. Ainsi sur un an, d’après les chiffres arrêtés au deuxième trimestre, le salaire moyen par tête (SMPT) en France s’établit à 2.438 euros bruts mensuels. Sur un an il a augmenté de 2,1%.

2014 : mauvaise année pour demander une augmentation ?

Alors à quoi s’attendre en 2014 au niveau des salaires. Selon une autre étude de référence, celle du cabinet Aon Hewitt, 2014 ne sera pas une très bonne année pour demander une augmentation. Cette enquête mondiale table ainsi sur des une progression globale des salaires de 2,8%. Une hausse inférieure aux progressions de 3,2% ou 3,5% d’avant la crise. Le cabinet Deloitte est lui encore plus prudent avec une prévision de 2,8% des salaires pour 2014. Les entreprises restent donc très prudentes en raison d’un manque de visibilité.

Patience !

A plus court terme, pour les cadres, la fin d’année ne devrait pas être non plus être une période très propice pour être augmenté. D’après une enquête de l’Apec, moins d’une entreprise sur deux (48 %) a ou va augmenter ses cadres en 2013. Du coup le salaire médian (48.000 euros) et le salaire moyen (54100 euros) sont plutôt en stagnation. Selon l’Apec la conjoncture sera plus favorable en 2015 avec une possible reprise des embauches de cadres.

La bonne nouvelle, c’est qu’au vu de l’inflation assez réduite, ces augmentations, mêmes contenues, seront bénéfiques pour le pouvoir d’achat. Pas suffisamment sans doute pour contenter les aspirations des salariés à voir leur rémunérations augmenter de manière plus substantielle.

Ceux qui pourront mieux négocier une augmentation individuelle seront sans doute les professions qui font preuve de performance dans leur travail. Les salariés des secteurs en bonne santé comme l’aéronautique, la chimie ou la pharmacie auront sans doute aussi plus de marges de manoeuvres.