Prime de transport : définition, montant et conditions
Votre employeur peut prendre en charge une partie des frais engendrés par votre trajet domicile-travail.

Avec la hausse des prix du carburant et les préoccupations environnementales croissantes, de nombreuses entreprises cherchent à soutenir la mobilité de leurs salariés. La prime de transport est un levier utile pour financer une partie des déplacements domicile-travail, tout en faisant bénéficier les salariés d’un régime fiscal intéressant. Qui peut toucher la prime de transport ? Quel est le montant de cette indemnité ? Comment est-elle imposée ? On fait le point sur ce dispositif.
Qu’est-ce que la prime de transport ?
Prime de transport : la définition
La prime de transport est une indemnité forfaitaire versée par l’employeur à un salarié pour l’aider à couvrir les dépenses de déplacement entre sa résidence habituelle et son lieu de travail. Elle vise spécifiquement les salariés qui utilisent leur véhicule personnel pour se rendre dans leur entreprise. Les frais de carburant et d’alimentation des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène peuvent ainsi être pris en charge par l’employeur de droit privé ou de droit public. Si ce dernier met en place ce dispositif, il doit s’adresser à l’ensemble des salariés selon les mêmes modalités.
bon à savoir
Quelle est la différence avec la prise en charge des frais de transport ?
La prise en charge des frais de transport concerne tous les salariés du secteur public qui prennent les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail, qu’il s’agisse de collaborateurs travaillant à temps plein, à temps partiel ou de stagiaires.
Selon l’article L3261-2 du Code du travail, l’employeur doit obligatoirement prendre en charge l’abonnement de transport public souscrit par son salarié, à hauteur de 50 % minimum de son montant, sans condition de distance ni de situation. Le remboursement de titres de transport uniques ne peut pas être effectué. Ce financement concerne le métro, le tramway, le bus, le train et la location de vélo. Le montant pris en charge doit figurer sur la fiche de paie du salarié.
Les conditions pour bénéficier de la prime de transport
La prime de transport n’est pas automatique. Pour en bénéficier, plusieurs conditions doivent être réunies. L’utilisation du véhicule personnel pour les déplacements domicile-travail est tout d’abord imposée, étant donné que cette prime compense les frais de carburant ou d’alimentation engagés par le travailleur.
La prime est accordée aux salariés qui n’habitent pas et ne travaillent pas en Île-de-France, et ne peuvent pas utiliser les transports publics de manière satisfaisante en raison d’horaires inadaptés, d'absence de lignes, de trajets trop longs ou de correspondances multiples. Elle concerne également les travailleurs en horaires décalés ou dans des situations particulières, telles qu’une astreinte ou des missions sur plusieurs sites.
À l’inverse, certains salariés ne peuvent pas bénéficier de cette prime :
- Les personnes disposant d’un service de transport gratuit assuré par l’employeur
- Les collaborateurs dotés d’un véhicule de fonction ou de service
- Les employés logés dans des conditions qui excluent toutes dépenses liées au transport, par exemple s’ils bénéficient d’un logement de fonction
Aucun justificatif de dépenses n’est requis pour percevoir la prime de transport, sauf si la prise en charge dépasse un montant de 300 euros pour les frais de carburant et de 600 euros pour les frais d’alimentation des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène.
À quel montant s’élève la prime de transport ?
Il n’existe pas de montant fixe ou universel pour la prime de transport. Celui-ci est mentionné par un accord d’entreprise, interentreprises ou de branche. S’il n’est pas défini dans l’un de ces textes, il est fixé unilatéralement par l'employeur à la suite d’une consultation du Comité Social et Économique (CSE) de l’entreprise ou des délégués du personnel.
Son versement repose sur une logique forfaitaire. La somme varie selon la distance, le nombre de kilomètres parcourus, la fréquence des déplacements ou encore le type de véhicule utilisé. En pratique, le montant des indemnités versées varie entre 200 et 600 euros par an, parfois plus dans certains secteurs d’activité. Des barèmes kilométriques internes peuvent notamment permettre à chaque salarié d’anticiper le montant de la prime qui lui sera versée, selon les frais de déplacement engagés.
Quelle est la fiscalité de la prime de transport ?
Pour l’employeur
La prime de transport bénéficie d’un régime fiscal avantageux pour l’employeur. Elle est exonérée de cotisations sociales et de charges patronales jusqu’à un plafond annuel déterminé par la loi. En 2025, cette limite s’élève à 300 euros pour la prime carburant et à 600 euros pour la prime de recharge des véhicules électriques. Au-delà de ces montants, la somme excédentaire est soumise à cotisations.
Pour les salariés
Du côté des salariés, la prime de transport est en partie exonérée d’impôt sur le revenu, dans ces mêmes limites. Les professionnels perçoivent ainsi une indemnité nette d’impôts si son montant est inférieur à 300 euros pour un véhicule thermique et à 600 euros pour un véhicule électrique. Si la prime dépasse le seuil d’exonération, seule la partie excédentaire est considérée comme imposable pour le salarié.
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