Ce trait physique inattendu permettrait aux hommes de gravir les échelons plus facilement !

On dit souvent que les gens considérés comme beaux et désirables réussissent mieux leur carrière… Et bien entendu, vous pouvez facilement trouver une ou deux études scientifiques en ligne pour corroborer ce fait assez peu surprenant. Votre réussite professionnelle coïnciderait également avec votre taille – car c’est bien connu, plus vous êtes grand, plus vous êtes intelligent. Idem pour les gens minces. En résumé, plus vous correspondez à tous les canons esthétiques de l’époque, plus vous aurez une carrière intéressante et un salaire mirobolant. (C’est la science qui le dit hein !)

Tous les canons, vraiment ? Non, car un critère physique résiste encore et toujours aux diktats de la beauté. Une caractéristique capillaire, qui a pourtant fait trembler des générations entières d’hommes à travers les âges, serait en fait un atout de choix dans leur carrière : la calvitie.

La puissance des chauves !

Une étude scientifique pour le prouver ? Bien sûr ! Elle a été menée en 2012 par Albert Mannes, professeur de gestion à la prestigieuse école Wharton de Philadelphie. La petite histoire raconte que ce cher monsieur Mannes, qui commençait à perdre ses cheveux, décida un beau jour de se raser le crâne. Et là, miracle. Non seulement ses collègues devinrent plus chaleureux avec lui, mais il ressentit également une certaine déférence de la part de tous ceux qu’il pouvait croiser… Son niveau de charisme avait visiblement augmenté ! Malin, le professeur néo-chauve décida de joindre l’utile à l’agréable pour vérifier son hypothèse en réalisant une petite étude scientifique sur le sujet.

Voici les trois expériences mises en place par Albert Mannes dans le cadre de cette étude. Dans la première, soixante personnes devaient juger et évaluer le potentiel de puissance, d’influence et d’autorité d’autres individus présentés à travers une série de photographie. Et vous vous en doutez, ce sont les hommes sans cheveux qui ont été le plus souvent considérés comme d’éventuels dirigeants. Dans une deuxième expérience, il a cette fois cherché à évaluer les caractéristiques physiques associées à la puissance en présentant à 344 personnes deux photos du même homme. L’une avec ses cheveux naturels, l’autre sur laquelle on avait supprimé sa chevelure (merci Photoshop). L’homme version crâne scintillant a été jugé plus dominant mais aussi plus grand et plus fort. Dans sa troisième expérience, finies les photos, Mannes décrit à l’oral des physiques masculins en prenant soin de préciser leur statut capillaire. A chaque fois, les chauves ont été considérés comme plus charismatiques.

Rasés et bien payés ?

La conclusion de cette étude est assez simple : les hommes sans cheveux paraissent plus confiants et plus puissants aux yeux des autres. De la vraie graine de dirigeants ! Encore plus intéressant : les crânes rasés surpassent les chauves en termes de charisme. Car ils ont pris à bras le corps leur calvitie et paraissent donc plus sûrs d’eux note Albert Mannes, qui pointe également du doigt la responsabilité de la pop culture. Selon lui, les hommes au crâne rasé sont en effet souvent associés à des figures à la masculinité exacerbée comme celles des militaires, des athlètes de haut niveau ou des héros de films d’actions (coucou Bruce Willis !).

Les chauves sont-ils mieux payés ? L’étude ne le dit pas. La corrélation entre physique et rémunération a en revanche été démontrée par une autre étude, australienne cette fois. Les économistes Andrew Leight et Jeff Borland, de l’université de Melbourne, ont ainsi découvert qu’un homme moins beau que la moyenne a 15% de chances en moins d’obtenir un emploi. Quant à ceux qui en ont un, ils perçoivent une rémunération 26% moins élevée que les autres. A l’inverse, ceux qui sont jugés plus beaux que la moyenne gagnent un salaire 22% supérieur ! Un privilège de la beauté pour les salariés masculins que les chercheurs ne sont pas parvenus à mettre en évidence chez leurs homologues féminins… Bizarre, bizarre. Désolé mesdames, l’avenir appartient aux chauves beaux gosses… selon la « science » bien sûr !

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