Paris ne fait pas rêver les jeunes

Seuls 15% des étudiants se voient habiter Paris après leurs études. C'est le résultat d'une enquête menée par la Chaire immobilier et développement durable de l'ESSEC et en collaboration avec Harris Interactive et dirigée par la professeure Ingrid Nappi-Choulet. Intitulée Mon logement de demain : quel serait le logement idéal de l'entrée dans la vie active ?, elle révèle la manière dont les jeunes (étudiants post-bac) imaginent leur logement et leur ville au moment d'entrer dans la vie active.

30% d'entre eux se voient habiter une grande ville

Menée auprès de 1003 jeunes de 20 à 25 ans, les résultats montrent que six étudiants sur 10 souhaitent travailler dans la ville où ils ont fait leurs études. Les villes de plus de 100 000 habitants ont donc toutes leurs faveurs pour leur choix de vie à la fin de leurs études. Mais la capitale n'a plus la cote. 30% se voient habiter dans une grande ville autre que Paris et seuls 15% souhaitent s'installer à Paris. Visiblement, ils souhaitent  investir des villes plutôt moyennes voire petites (pour 31% d'entre eux). Une fois la ville sélectionnée d'autres critères de sélection font leur apparition comme le prix (95%), la sécurité du quartier (89%) ou la proximité de commerces (27%).

Des critères écologiques et environnementaux importants

A cela s'ajoutent des envies de logements idéal. Partagés entre un appartement de centre-ville bien desservi et proche des commerces (pour 42%) et une maison en périphérie entourée d'un jardin (pour 40%) mais non loin de facilités de transports, les jeunes tiennent aussi compte de critères environnementaux et écologiques pour s'installer. Ainsi,  une mauvaise qualité de l'air ou un manque d'espace sont susceptibles de leur faire refuser une offre d'emploi. Enfin 54% d'entre eux notamment ceux qui souhaitent d'installer dans une grande ville sont prêts à partager un espace potager, la création de liens étant importante pour eux.