« Je me repère en touchant les pièces et je ressens les vibrations anormales sur les machines ! »
Découvrez le témoignage inspirant de Julien, technicien de maintenance en situation de handicap chez NORMANDISE Pet Food.

« En tant que technicien de maintenance, je veille au bon fonctionnement des machines (réparation, amélioration, réglages et contrôle). Mes collègues entendent les bruits anormaux des appareils et me préviennent car, de mon côté, je ne les entends pas, précise Julien, atteint de surdité. En revanche, je me repère en touchant les pièces et je ressens les vibrations anormales ou les fuites d’air sur le bout des doigts. »
Comme beaucoup de personnes en situation de handicap, Julien a dû surmonter un certain nombre d’obstacles dans sa vie pro. Si son quotidien n’est pas toujours simple, il a le sentiment d’avoir trouvé sa place chez NORMANDISE Pet Food. Envie de savoir pourquoi ?
« J’ai ressenti que l’entreprise était ouverte à l’embauche de travailleurs handicapés »
Son BTS Maintenance des Systèmes en poche, Julien a enchaîné deux contrats courts dans des entreprises agroalimentaires du Calvados. Il envisage un temps de poser ses valises dans l’une d’elles : « Durant ma dernière mission, j’ai bénéficié de l’aide d’un interprète en Langue des Signes Française et mes collègues étaient sensibilisés à mon handicap. Mais, après plusieurs mois, certains d’entre eux ne faisaient plus d’efforts pour faciliter nos échanges. C’est ce qui m’a décidé à partir. »
Ses recherches l’amènent à s’intéresser à NORMANDISE Pet Food, une entreprise familiale spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’aliments humides pour chats et chiens, basée à Vire (14). Suite à sa candidature, le jeune homme est reçu en entretien. « J’ai été accompagné par un interprète en Langues des Signes Françaises de l’ARIADA* pour faciliter mes échanges avec l’entreprise. Cet accompagnement spécifique a été organisé et pris en charge financièrement par le CAP Emploi. »
Ce dispositif permet à Julien de s’exprimer librement lors de la rencontre. « J’ai eu à cœur de convaincre mes interlocuteurs que le handicap n’est ni un problème ni un obstacle à l’emploi. » Il n’a cependant pas besoin d’argumenter longtemps. « J’ai vraiment ressenti que l’entreprise était ouverte à l’embauche de travailleurs handicapés », affirme-t-il. Confiant pour la suite, il signe un CDI en avril 2019.
« Au début, c’est un peu comme lorsqu’on arrive dans un pays étranger »
Rien n’est laissé au hasard pour préparer son arrivée. « J’ai pu, une nouvelle fois, bénéficier de l’aide d’un interprète en Langue des Signes Française lors de ma journée d’intégration, explique Julien. L’ARIADA a aussi sensibilisé mes collègues et responsables au handicap lié à l’audition. Pour faciliter mon quotidien et mes échanges, j’ai également été équipé d’un bracelet vibrant qui m’informe de la réception d’un message sur mon téléphone portable. »
Autant d’aménagements qui l’ont aidé à prendre ses marques dans l’entreprise, même s’il a fallu « environ trois mois pour que la communication soit fluide. Au début, il faut du temps pour apprendre à communiquer avec les collègues de travail, souligne-t-il. Un peu comme lorsqu’on arrive dans un pays étranger et qu’on ne maitrise pas encore très bien la langue du pays. »
L’action de sensibilisation organisée par l’ARIADA n’était pas de trop. « Elle a facilité mon intégration au sein de l’équipe, puisqu’ils étaient vigilants à prendre le temps d’articuler et à parler doucement pour que je puisse les comprendre. »
« On échange via des SMS, des mimes ou des visuels »
Un an après son arrivée, Julien évolue sur un autre secteur, ce qui l’oblige à sortir de sa zone de confort. « Comme j’ai changé d’équipe, j’ai dû réapprendre à communiquer avec d’autres collègues de travail mais c’est un bon exercice, car je rencontre ces difficultés quotidiennement dans ma vie privée. C’est aussi le cas quand on accueille des nouveaux collègues ou des prestataires. Ça m’oblige à améliorer constamment ma façon de communiquer et de me faire comprendre. »
Si Julien se servait au départ d’une ardoise effaçable pour communiquer avec les autres, « elle a rapidement été abandonnée car mes collègues ont pris l’habitude d’échanger avec moi via des SMS, des mimes et des visuels. Par contre, j’utilise quotidiennement mon téléphone portable qui est relié à un bracelet vibrant. Dès que je reçois un appel, le bracelet vibre et ce de plus en plus fort pour me permettre de le ressentir. Une application a aussi été installée sur mon smartphone de façon à ce que mon bracelet continue de vibrer tant que les messages reçus n’ont pas été lus. Tous ces aménagements me permettent aujourd’hui de travailler en autonomie au sein de l’entreprise. »
Envie d’en savoir plus sur l’entreprise et ses opportunités d’emploi ?
*Association Régionale pour l'Insertion et l'Accessibilité des Déficients Auditifs
Crédit photo : NORMANDISE Pet Food/HelloWork


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