« J’ai osé mentionner mon statut sur le CV car je savais que Sopra Steria était doté d’une mission handicap »

« C’est ma première expérience professionnelle avec une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé). Pour la bonne et simple raison que je n’avais jamais demandé ce statut auparavant. » Atteinte d’une maladie qui lui cause « des douleurs permanentes » depuis 20 ans, Noémie* a sauté le pas sur les conseils de l’infirmière de sa précédente entreprise. Quelques mois et un nouveau job plus tard, force est de constater qu’elle ne regrette pas du tout sa décision !

En parler ou ne pas en parler ?

Au moment de postuler chez Sopra Steria, Noémie décide d’ajouter la mention RQTH sur son CV. « J’ai osé le faire car je savais que le Groupe était doté d’une mission handicap. » Une information glanée auprès de « plusieurs connaissances qui travaillent dans l'entreprise ». Elles m’ont assuré que je pouvais indiquer mon statut sans que ça me porte préjudice. »

La suite leur a donné raison. « Lors de l’entretien d’embauche, le recruteur a abordé directement le sujet pour me demander si j’avais besoin d’aménagements spécifiques. » Noémie lui répond qu’elle doit d’abord tester le poste pour identifier ses besoins. « Mes douleurs dépendent beaucoup de ma posture au travail », explique-t-elle.

« Je vois la différence par rapport à mes précédents emplois ! »

Une fois son contrat signé, Noémie prend ses marques sous l’œil attentif de la mission handicap et de l’infirmière du site. « J’alterne entre deux postes : je suis assistante de direction mais je remplace une collègue à l’accueil un jour par semaine. Le fait de travailler sur trois écrans a nécessité quelques ajustements pour améliorer l’ergonomie. Mon bureau est plus bas que celui de mes collègues et je dispose d’un repose-pied spécifique, plus haut et modulable. » Pour le reste, Noémie se satisfait des équipements de bureau par défaut. « On a un très bon mobilier et les fauteuils ont récemment été changés, donc je n’ai pas eu besoin de gros aménagements. »

Reste qu’elle n’avait jamais bénéficié d’un tel accompagnement par le passé. « Tout le monde a été très à l’écoute depuis le début et mes demandes ont été rapidement prises en compte. Je vois vraiment la différence par rapport à mes précédents emplois ! »

La qualité du suivi ne doit rien au hasard. La mission handicap de Sopra Steria a déjà accompagné plus de 550 collaborateurs en situation de handicap depuis sa création, avec l’appui de 50 référents de proximité.

« On arrive toujours à s’arranger en cas de besoin »

Résultat : même si rien ne l’y oblige, Noémie s’est sentie suffisamment en confiance pour évoquer son handicap avec ses collègues. « Je fais partie d’une équipe de trois assistantes et on arrive toujours à s’arranger en cas de besoin. Quand je suis malade, je peux facilement rester en télétravail par exemple. » Une flexibilité qui lui permet de se ménager les jours « sans ». «

Son épanouissement actuel n’est pas qu’une affaire de chance. « J’avais repéré deux offres qui m’intéressaient, mais la mention RQTH n’était présente que sur l’une d’entre elles. J’ai tout de même postulé aux deux en me disant « on verra bien ». Et j’ai bien fait car j’ai décroché le poste sans mention spécifique ! »

* Le prénom de la collaboratrice a été changé à sa demande.