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L'égalité progresse dans les industries gazières et électriques

Par Flavien Chantrel • Mis à jour le 5 février 2015 à 12h07, publié en octobre 2011

Si les femmes sont plus nombreuses à accéder aux postes à responsabilité dans les industries gazières et électriques, des efforts restent à faire au niveau de leur rémunération.

L'égalité progresse dans les industries gazières et électriques

Pour une fois, les femmes auraient-elles l'avantage ? En partie au niveau des salaires mais seulement pour les rémunérations de base, indique le rapport de branche sur l'égalité professionnelle des industries électriques et gazières. Selon ce rapport, pas encore tout à fait finalisé, l'écart de salaires entre hommes et femmes est en moyenne de 0,7% pour les postes d'exécution, de maîtrise et de cadre. Une différence favorable aux femmes mais en trompe l'oeil dès que l'on compare les salaires aux postes de direction. Pour les cadres supérieurs, l'avantage est en effet aux hommes : ils gagnent en moyenne 0,3% de plus que les femmes. Toutes catégories de postes confondues, le ratio rémunération variable/rémunération principale est cependant le même pour les deux sexes (7,6%).

Plus de femmes recrutées
Du côté des embauches, les femmes sont mieux représentées que les années précédentes. Elles sont 25,1% à travailler dans cette branche professionnelle contre 24,2% en 2008. Même aux postes à responsabilité, l'égalité progresse. Désormais 28,6% d'entre entre elles ont le statut de cadre, contre 27% en 2009. La proportion est constante aux postes d'exécution (16%) mais recule aux postes de "maîtrise" (54,4% en 2010 contre 56% en 2009).

Précarité : les femmes les plus touchées
Point noir du rapport : les femmes sont les plus victimes du temps partiel. Près de 29% d'entre elles travaillent à temps partiel contre 9% des hommes. Un chiffre en progression (+2,1%), depuis 2009. Les femmes sont aussi le plus souvent embauchées en CDD (37%). Enfin, au niveau de la formation, l'inégalité perdure. Si elles représentent plus d'un quart des effectifs, seulement 24,3% d'entre elles accèdent aux actions de formation. Un chiffre globalement constant depuis 2009.

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