Commercial, les tendances de salaire pour 2020

En 2019, les commerciaux font partie du top 3 des métiers les plus recherchés et les plus difficiles à recruter. Le nombre de recrutements a poursuivi la forte progression forte entamée en 2016, atteignant un plafond historique. En 2020, le rythme devrait ralentir sans pour autant marquer l'arrêt.

Certains profils auront les faveurs des recruteurs : 50% des intentions d'embauche vont concerner des profils plutôt juniors, avec moins de cinq ans d'expérience. Avec un taux de chômage de 8,8% fin 2018, les entreprises ne devront pas seulement repérer les talents qui rejoindront leurs équipes mais également fidéliser ces nouveaux collaborateurs. 67% des chefs d'entreprises disent d'ailleurs trouver difficile de recruter de bons commerciaux.

Les salaires des commerciaux dans la grande distribution

Les variables dans la grande distribution oscillent entre 15 et 25 %, sauf pour le merchandiser (entre 0 et 5%) et le chef de secteur (10 à 15%) qui ont aussi les rémunérations les plus basses, avec moins de 30 000 euros brut par an. Ils restent pourtant des métiers dynamiques par rapport à l'an passé, contrairement au chef des ventes régional qui n'a pas les faveurs des recruteurs. Le métier le plus dynamique dans la grande distri ? Le compte-clé e-commerce, qui débute sa carrière dans une fourchette de 40 à 45 000 euros brut annuels.

15 à 30% de variable pour l'ingénieur commercial dans l'industrie

En haut de la grille, le directeur commercial peut espérer dépasser les 100 000 euros brut annuels après 15 ans de carrière (et une variable comprise entre 15 et 25%). L'ingénieur commercial débute quant à lui entre 40 et 45 000 euros brut annuels (avec moins de deux ans d'expérience), là où le technico-commercial touche entre 26 et 40 000 euros et le responsable grands comptes entre 45 et 55 000 euros. L'ingénieur commercial tire son épingle du jeu avec sa variable comprise entre 15 et 30%, contre 10 à 20% pour le prescripteur-chargé d'affaires ou 15 à 25% pour le chef de zone export.

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Des métiers très dynamiques dans la high tech

A part le chef des ventes et le directeur commercial, dont le dynamisme est similaire à l'année passée, tous les métiers de commerciaux dans la high tech ont le vent en poupe. La part de variable peut monter à 50%, voir les dépasser pour l'ingénieur d'affaires ou le commercial grands comptes et c'est dans ce secteur qu'on trouve les plus hautes rémunérations, avec plus de 100 000 euros brut annuels aussi bien pour le commercial vente indirecte, l'ingénieur commercial ou le chef des ventes.

30 000 euros brut annuel pour un chef de publicité junior

Le seul métier un peu en recul dans les services et les médias ? Celui de directeur commercial, qui touche pourtant entre 75 000 et 90 000 euros annuels avec moins de deux ans d'expérience. Dans ce secteur, la part de variable peut monter à 50% pour l'ingénieur commercial, contre 20% pour le téléprospecteur ou le commercial sédentaire et 30% pour le chef de publicité ou le commercial grands comptes.

(GetttImages/Bernardbodo)