Récit d’un expatrié : « John Cockerill m'a offert l’opportunité de partir travailler en Chine »
Après cinq ans d’alternance dans l’entreprise, dans le Sud de la France, Paul Jacomet s’est vu proposer un poste à Shanghai par le groupe John Cockerill. Témoignage.

Vous rêvez de nouveaux horizons sans pour autant quitter votre job ? Pourquoi ne pas envisager l’expatriation ? Paul Jacomet, chargé d’affaires chez John Cockerill, a sauté le pas. Il vit désormais à Shanghai.
Le groupe international qui développe des solutions technologiques à large échelle, encourage la mobilité interne de ses salariés, qu’elle soit géographique ou fonctionnelle. « Autour de moi, je vois beaucoup de gens partir à l’étranger, tous postes confondus : dernièrement, des soudeurs sont allés en Côte-d’Ivoire, j’ai un collègue qui a travaillé deux ans en Nouvelle-Calédonie en tant que chargé d'affaires et un autre qui a vécu plus de 5 ans en Algérie », énumère Paul. « John Cockerill est présent sur les cinq continents, donc toutes les destinations sont possibles », rapporte-il, enthousiaste.
Un premier stage de trois mois en Chine
Initialement, Paul a rejoint John Cockerill en tant qu’apprenti chargé de projet dans le cadre de son DUT Génie industriel et maintenance. « Puis, j’ai continué mon alternance dans l’entreprise durant mes trois ans d’école d’ingénieur », retrace-il.
Vers la fin de son cursus, Paul devait effectuer un stage de trois mois à l’étranger : « John Cockerill m'a offert l’opportunité de partir soit en Chine soit au Brésil ». L’étudiant a choisi de mettre le cap sur l’Empire du milieu. La raison ? « Le travail m’intéressait davantage et l’antenne chinoise est rattachée à l’unité opérationnelle de John Cockerill France Sud où j’effectuai mon alternance, donc les missions étaient liées », explique-t-il. Il s’estime être « chanceux » d’avoir pu partir avec son entreprise : « Dans ma promo, la majorité des élèves devait mettre leur contrat d’alternance en pause pour pouvoir faire leur stage. »
« J’ai été très bien accompagné par John Cockerill dans les démarches d’immigration »
Paul a décollé une première fois en mai 2023. « Lors de mon stage, j’ai découvert le business et le métier de chargé d’affaires grâce à mon tuteur. Puis, j’ai commencé à nouer mes premières relations avec nos fournisseurs », raconte-t-il. Tant au niveau des démarches d’immigration, que sur l’aspect commercial du poste, il considère avoir été « très bien accompagné par les ressources humaines et ses supérieurs ».
Jusque-là, Paul n’était pas spécialement globetrotteur dans l’âme. « En partant, j’avais même quelques préjugés sur le pays », reconnaît-il « mais finalement, j’ai apprécié mon travail et ma vie là-bas. La culture chinoise est très différente de la nôtre, mais elle n’est pas moins bien, loin de là », insiste-t-il.
Fort de cette première expérience réussie, Paul a pris goût à la vie d’expatrié. Après son embauche en CDI en juillet 2024, lorsque son employeur lui a suggéré d’y retourner, pour s’y installer cette fois, il a accepté volontiers. « Ce choix a étonné certains de mes proches, mais j’ai accepté car c’était une très belle opportunité », explique-t-il.
Une adaptation au marché chinois et à ses spécificités
Cela fait presque un an que Paul vit à Shanghai. Il occupe le poste de son ancien tuteur de stage qu’il a remplacé. Il est le seul chargé d’affaires de l’entreprise à travailler dans la région. « Mes collègues et mes supérieurs sont basés à Fos-sur-Mer, près de Marseille, mais nos échanges sont quotidiens », assure-t-il.

Malgré son jeune âge, il s’est vite adapté au marché chinois et à ses spécificités. « Les Chinois accordent une grande importance aux relations commerciales. Je consacre donc plusieurs jours par semaine aux visites de nos fournisseurs et me déplace à travers toute la Chine. » Le reste du temps, il travaille à Shanghai et gère ses projets.
Chargé d’affaires : un poste pluridisciplinaire…
Il a en charge le trading de pièces industrielles. « En Chine, nous n’avons pas d’atelier. Nous nous appuyons sur un réseau conséquent de fournisseurs et d’ateliers locaux pour fabriquer nos pièces, afin de répondre aux besoins de nos clients européens dans le secteur de la sidérurgie et de la métallurgie », explique-t-il. Dans cette organisation, son rôle est de suivre les appels d’offres, de les chiffrer, de traduire et d’analyser les plans des différentes pièces, en vérifiant que les attentes du client soient bien comprises par le fournisseur chinois, avant d’éditer l’offre au client.
Paul doit parfois auditer des fournisseurs. « En ce moment, je travaille à l’ouverture vers de nouveaux marchés. Dans cette perspective, j’audite des ateliers de fabrication, pour m’assurer que la qualité sera respectée en cas de commande », précise-t-il.
… qui nécessite de suivre l’actualité internationale
Dans un second temps, si l’offre est acceptée, Paul doit préparer la commande, en effectuant plusieurs démarches, financières notamment, comme le blocage du taux de change. Lorsque la production est lancée, le chargé d’affaires est garant de son bon déroulement, de la conformité des pièces et de leur expédition vers l’Europe.
Ce qu’il aime dans son travail ? « L’autonomie, la diversité et la pluridisciplinarité des missions », avoue-t-il. Sa profession touche aussi bien au commerce international qu’à l’ingénierie, mais Paul doit aussi détenir des connaissances financières et géopolitiques car l’actualité mondiale influence énormément le fret maritime. « À titre d’exemple, ces dernières semaines, de nombreux armateurs qui devaient envoyer leurs bateaux vers l’Europe, les ont finalement redirigés vers les Etats-Unis avant l’augmentation annoncée des droits de douanes. Résultat : je dois trouver des solutions alternatives pour que nos commandes arrivent à temps. »
Il faut généralement compter deux à trois mois entre la fabrication des pièces et leur réception. Dans 80% des cas, le port d’arrivée est situé à Fos-sur-Mer. « La majorité de nos clients se situe dans le sud de la France, mais j’essaie d’en prospecter de nouveaux à travers l’Europe ». Paul est d’ailleurs régulièrement amené à revenir en France pour rendre visite à ses clients, et en profite pour revoir ses proches.
Shanghai : une ville propre et sécurisée qui compte 30 000 Français
Sur le plan personnel, Paul a rapidement pris ses marques à Shanghai. Il assure que sa ville d’adoption est « très propre et sécuritaire, riche et moderne », tout en reconnaissant que cette mégalopole de 27 millions d’habitants ne reflète pas nécessairement l’ensemble du pays.
Au total, 30 000 Français y vivent à l’année. Paul n’a donc pas eu de mal à faire des rencontres. « La ville compte beaucoup d’associations françaises. À titre personnel, j’assiste à des conférences de l’UFE (Union des Français à l’étranger) ». Ces dernières lui ont appris à comprendre les us et coutumes du pays. « J’ai découvert par exemple qu’il ne faut pas porter de casquette ou de chapeau vert, car cela signifie que notre partenaire est infidèle », sourit-il.
Outre les traditions cocasses, Paul juge surtout que cette expérience le fait grandir et lui donne une ouverture sur le monde. Il tient enfin à rassurer les travailleurs qui voudraient s’expatrier à ne pas craindre la barrière de la langue. « Moi-même, je ne suis pas bilingue et l’anglais n’est pas la langue maternelle des Chinois mais on se comprend sans difficulté », conclut-il.

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