ETI, PME, grands groupes… où candidater en 2019 ?
Sur certains métiers en tension, notamment les postes liés au numérique, les entreprises se font la guerre pour recruter les talents. Chacune avec leurs atouts et leurs points faibles. ETI, PME ou grands groupes, dans quel état d'esprit abordent-ils l’année 2019 ?

Ce début d’année fait la part belle aux ETI. Avec des effectifs de 300 à 5 000 salariés et des chiffres d’affaires qui oscillent entre 50 millions et 1 milliard d’euros, elles arrivent en tête des créations nettes d’emplois.
Les ETI sur la première marche des entreprises qui recrutent
Selon les Echos, qui se basent sur les chiffres transmis par le METI (le Mouvement des entreprises de taille intermédiaires, l’association nationale des ETI), celles-ci représentent seulement 0,15% des entreprises françaises. Mais elles pèsent lourd dans l’emploi salarié hexagonal avec près de 3,3 millions de collaborateurs, soit 25% de l'ensemble des salariés. A elle seule, l'industrie manufacturière totalise 1/3 des ETI, pour 650 000 emplois.
Sur la période 2009-2015, le solde net de leurs créations et suppressions d’emplois a été de +337 500 postes contre 96 400 pour les PME (chiffres INSEE). Et ce solde n’est pas positif pour toutes les structures : les microentreprises ont perdu 98 000 postes sur la même période, et les grands groupes, 80 700. Des tendances qui se sont confirmées en 2017-2018.
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Les PME confiantes pour l’avenir
Selon une enquête BPI France réalisée auprès des PME, l’optimisme de leurs dirigeants se maintient au plus haut niveau depuis 2010. Et le nombre de dirigeants qui disent vouloir recruter est supérieur de 22% au nombre de ceux qui disent vouloir réduire leurs équipes. Mais les rouages des embauches dans les PME pourraient se gripper à cause d’une pénurie de candidats. Toujours selon BPI France, 41% des entreprises de moins de 250 salariés déclarent d’importantes difficultés de recrutement. En cause, le manque de candidats aux profils adaptés mais parfois aussi la rémunération, la localisation ou la marque employeur qui ne séduit pas. Les candidats déplorent aussi le manque de cohérence entre le descriptif du poste et les missions réelles qu’ils auront à réaliser.
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Du côté des candidats
Dans une étude menée par PageGroup, les salariés interrogés sur leur perception du job idéal ont plébiscité l’entreprise à taille humaine : ils sont 43% à préférer envisager de travailler au sein d’une PME ou d'une TPE, des structures de moins de 250 salariés. Pourquoi ? Selon eux, les TPE/PME offrent une meilleure qualité de vie au travail et plus de souplesse et de réactivité. Mais tous ne boudent pas les grands groupes, ils sont 15% à vouloir intégrer des entreprises de plus de 5 000 salariés parce qu’ils pensent pouvoir s’y former, y développer une réelle expertise et accéder à des rémunérations attractives.
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(istockphoto.com/Orbon Ajila)
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