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Discrimination au travail : la France fait mieux que la moyenne… sauf sur un point sensible
Selon une récente étude, 58 % des Français ont déjà subi des discriminations au travail.

Cegos, spécialiste de la formation professionnelle, a interrogé plus de 5 000 salariés et près de 500 DRH dans une dizaine de pays à travers le monde pour mesurer l’ampleur des discriminations au travail. On parle ici principalement de trois étapes charnières : le recrutement, l’intégration dans l’équipe de travail et la promotion. Un baromètre Cegos 2025 qui dresse un constat en demi-teinte pour l'Hexagone.
Sur le papier, la France n'est pas la plus mauvaise élève
Certes, 58 % des salariés français reconnaissent avoir été victimes d'au moins une discrimination durant leur carrière, quand ce taux grimpe à 66 % à l'échelle internationale, sur les dix pays étudiés (France, Allemagne, Espagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni, Singapour, Brésil, Mexique, Chili).
Une « bonne nouvelle » qui reste toute relative. D’abord, parce que ce chiffre est loin d’être anecdotique : six travailleurs sur dix ont personnellement subi l'exclusion, le mépris ou le rejet. Par ailleurs, derrière ces 8 points d'écart se cache une réalité moins reluisante : 85 % des salariés français ont déjà assisté à des scènes de discrimination au bureau, contre 84 % ailleurs dans le monde. Autrement dit, même si les Français sont un peu moins souvent victimes directes, ils baignent tout autant dans un environnement où ces comportements prospèrent.
… sauf en matière de racisme
Là où la France est clairement une moins bonne élève, c’est en matière de racisme. Il s’agit du troisième critère de discrimination le plus prégnant, là où il n’est que huitième dans les autres pays observés.
Par ailleurs, le nombre de victimes directes ne cesse d'augmenter, avec une hausse de 6 points par rapport à 2022. Le regard des DRH sur la question est encore plus révélateur de l’ampleur du problème. En 2025, 67 % d'entre eux identifient le racisme comme l'une des discriminations les plus répandues en entreprise, contre 57 % trois ans plus tôt. Prise de conscience tardive ? Comme l’évoque Le Monde, la médiatisation du sujet peut aussi inciter les sondés à l’évoquer plus facilement… à moins que la radicalisation du débat public n’entraîne une hausse des discriminations.
L'apparence physique, un critère de discrimination qui prend de l'ampleur
L’autre enseignement du baromètre est l'explosion des discriminations liées au physique. En 2022, 41 % des salariés français avaient été témoins de remarques ou d'attitudes discriminantes sur l'apparence. Trois ans plus tard, ils sont 77 % à rapporter ce type de comportements. Un bond spectaculaire.
La France dépasse désormais largement la moyenne mondiale (53 %) sur ce critère. Pire : près d'un salarié sur trois (29 %) a personnellement subi des discriminations à cause de son physique. Trop gros, trop mince, pas assez « professionnel », cheveux « inadaptés », tatouages « déplacés » … Les motifs varient.
Les experts pointent du doigt l'omniprésence des réseaux sociaux et l'obsession contemporaine de l'image parfaite, qui contaminent désormais les codes de l'entreprise. Un salarié sur trois estime que ces discriminations dégradent directement le climat social au travail.
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