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Comment faire face à un refus d'augmentation ?

Par Guirec Gombert • Mis à jour le 17 novembre 2015 à 17h15, publié en juillet 2013

Rien n'oblige votre entreprise à vous augmenter, cependant il est possible de jouer sur d'autres éléments pour voir vos efforts récompensés, rappelle Noémie Cicurel, Director au sein du cabinet Robert Half.

Comment faire face à un refus d'augmentation ?

"Le contexte économique peut expliquer que votre entreprise ne donne pas suite à vos demandes d'augmentation. D'ailleurs, ça n'est pas un droit, même si cela permet de récompenser les efforts fournis par les salariés. Cependant, les sociétés ont tout intérêt à fidéliser les salariés. Commencez alors par demander si l'augmentation peut-être décalée dans le temps. Si vous ne l'obtenez pas au mois de juillet, votre manager concédera peut-être à la reporter au mois de janvier. Ensuite, si les arguments du non vous semblent audibles, tentez de déplacer la négociation sur un autre terrain. Rien ne vous empêche de jouer sur des avantages en nature : voiture de fonction, chèques vacances, tickets restaurant, carte essence. Vous pouvez même négocier un aménagement du temps de travail au 4/5ème pour le même salaire. Faites preuve d'originalité : votre entreprise n'a pas nécessairement pensé à toutes les options permettant de vous prouver sa reconnaissance.

Si là encore, vous avez affaire à un refus, il faut vous interroger sur le sens du message. Est-ce simplement le contexte qui ne permet pas à l'entreprise de me payer plus ou ne souhaite-t-elle pas me garder ? Dans tous les cas, rien ne sert de jouer les victimes et encore moins de tenter une forme de chantage. Selon une étude que nous avons réalisée, 80% des employeurs prennent des références professionnelles, vous risqueriez alors de compromettre la suite de votre carrière. D'autant que si vous réduisez la voilure, vous serez le premier pénalisé au quotidien. Enfin interrogez-vous sur l'importance réelle d'une augmentation par rapport à votre motivation. Si vous êtes augmenté de 100 ou 200 euros, serez-vous pour autant plus heureux alors que votre travail sera toujours le même ?"

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