Baisse du chômage en Ile-de-France : un début d'année en demi-teinte
Au premier trimestre 2018, en Île-de-France, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne sur le trimestre à 670 180. Ce nombre est stable sur le trimestre (soit –210 personnes) et progresse de 0,8 % sur un an. En France, ce nombre baisse de 1,0 % ce trimestre (–1,4 % sur un an).

Pôle Emploi a publié les derniers chiffres trimestriels du chômage en France. Après une baisse en 2016, puis une stabilisation en 2017 il y a du mieux pour 2018. En effet, au premier trimestre de l'année en Ile-de-France, le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 0,2 %. Un chiffre qui comprend l'intégralité des catégories c'est-à-dire les demandeurs d'emplois longue durée, ceux qui ne travaillent pas du tout et ceux qui accumulent les petits contrats.
Un taux stable depuis le début de l'année
Concernant les demandeurs d'emploi de catégorie A c'est-à-dire qui sont sans activité, leur nombre est stable depuis la fin de l'année 2017 mais ce chiffre a augmenté en un an passant de 664 550 à 670 180 soit une hausse de 0,8 %.
La précarité s'installe
Du côté des catégories B et C (des demandeurs d'emploi qui travaillent plus ou moins 78 heures au cours du dernier trimestre) leur nombre augmente respectivement de 7,7 % et de 5,7 % contrairement au reste du pays ( + 5,7 % et + 9,3 %) : ce qui signifie que les Franciliens signent plus de contrats courts (temps partiel ou mi-temps). Un chiffre qui traduit surtout une plus importante précarisation de l'emploi.
Une grande disparité entre les départements
Paris compte désormais 132 000 chômeurs de catégorie A : c'est moins qu'en fin d'année (132 740) mais plus que l'an dernier puisque le nombre de chômeurs s'établissait à 131 820. Cela dit la capitale s'en sort mieux que les autres départements franciliens (+ 0,1 %). Les départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine connaissent la plus forte hausse avec une augmentation de 2 % du nombre de chômeurs. Suit la Seine-Saint-Denis avec une augmentation de 1,8 %. Viennent ensuite les départements de la Seine-et-Marne (+ 0,3 %), du Val-de-Marne (+0,3 %) et le Val d'Oise (+0,2 %).
Les femmes et les seniors, grands perdants
Concernant le profil des demandeurs d'emploi, les femmes sont les plus touchées avec une augmentation de 2,7 % en un an contre - 0,8 % pour les hommes. Une différence qui s'explique entre autres par le lancement d'importants projets de construction en lien avec le Grand Paris qui a permis de créer de nombreux emplois ouvriers du BTP plus pourvus par les hommes.
Si le chômage des jeunes baisse depuis un an (- 1,3 % chez les jeunes de moins de 25 ans) il augmente sensiblement après 50 ans : +2,2 % depuis un an et + 0,2 % depuis la fin de l'année 2017. Encore une fois les femmes sont les plus touchées : l'augmentation du nombre de demandeuses d'emploi de plus de 50 ans atteint + 3,7 %. Elles sont aussi les premières victimes de la précarisation puisque le taux des demandeuses d'emploi toutes catégories confondues (A, B et C) a augmenté de 5,5 %.
A noter également que les demandeurs d'emploi de longue durée sont plus nombreux puisqu'ils ont augmenté de 2,6 % en trois mois et de 7,7 % en un an. Le chômage de courte durée, quant à lui baisse de manière sensible (- 1,6 %) en trois mois.
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